Bujumbura, le 1er mars 2021 (Net Press). Il était vers 20hoo de ce dimanche 28 février, une maison située à la première avenue de la zone Cibitoke, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, a été calcinée suite à une mauvaise installation des fils de la Régie de distribution de l’eau et de l’électricité (Regideso). Aucun dégât humain n’a été signalé.
Selon nos informations, deux camions extincteurs de la police burundaise après sont intervenus trente minute après la déclaration de l’incendie et nombreux témoignages sur place jettent la responsabilité sur des policiers secouristes qui sont arrivés tardivement alors que le propriétaire de la maison avant lancé un cri d’alarme juste à l’aperçu de l’étincelle sur la maison. N.R.
Burundi - Eac - Politique
Le Burundi se joint aux autres pays de l’Eac pour le 21ème sommet
Bujumbura, le 1er mars 2021 (Net Press). Le 21ème sommet des chefs d’Etat s’est tenu par vidéoconférence ce samedi 27 février. Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a pris part à ce sommet qui avait plusieurs points à l’ordre du jour. Il a profité de cette occasion pour demander à ses pairs de l’aider à rapatrier les réfugiés burundais car le pays est actuellement paisible.
En ce qui concerne la présidence tournante de cette communauté, le Rwandais Paul Kagame a été remplacé par le président kenyan, Uhuru Kenyatta. Au cours de ce sommet, le secrétaire général de l’Eac, le Burundais Libérat Mpfumukeko, a été lui aussi remplacé, au terme de son mandat de 5 ans, par le Kenyan, Dr.Peter Mutuku Mathuki, qui entrera en fonctions à partir du mois d’avril de cette année.
Selon le quotidien "The East African" qui paraît simultanément en Ouganda, en Tanzanie et au Kenya, plusieurs officiels et députés de l’Eac accusent le secrétaire général sortant de mauvaise gouvernance, de détournement de plus de 10 millions de dollars américains et d’usage de fonds de la communauté à des fins personnelles.
Mais au cours de ce sommet, l’accusé s’est défendu, indiquant qu’il a été victime d’un mauvais entourage, qu’il a travaillé avec des gens qui ont toujours cherché à le piéger plutôt que de lui faciliter la tâche. Il a affirmé avoir recouvré plusieurs millions de dollars qui étaient perdus dans des déplacements et réunions inutiles.
Dans nos éditions antérieures, nous avions fait mention d’un Burundais, Nestor Kayobera, qui a été élu président à la cour de justice de l’Eac. Nous apprenons qu’il a prêté serment devant les présidents de la communauté de l’Afrique de l’Est prenaient part à ce sommet. J.M.
Burundi - Politique
Vers la construction des villages de paix en faveur des refugiés
Gitega, le 1er mars 2021 (Net Press) . C’est une déclaration de Gervais Ndirakobuca, ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, lors du lancement officiel du système de rapatriement et de réinsertion des refugiés burundais ce vendredi 26 février 2021.
Le ministre a fait savoir que les villages de paix seront construits pour ces réfugiés ainsi que les autres catégories de la population pour aider les réfugiés dans le système de rapatriement et de réinsertion.
Il n’a pas oublié de mentionner que ce travail doit tenir compte de la situation du moment qui est caractérisée par la pandémie du covid19. Il a ajouté que ces réfugiés doivent être soutenus dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage dans leur système de réintégration. Le ministère, en collaboration avec ses partenaires, devrait incessamment montrer l’endroit où doivent être érigés ces villages de la paix. N.B.
Burundi - Société
Trois femmes arrêtées pour avoir injecter du piment dans le sexe d’une jeune fille
Gitega, le 1er mars 2021 (Net Press) . Trois femmes ont été arrêtées au quartier Karera en province de Gitega dans la matinée de ce lundi, accusées toutes d’avoir injecté du piment dans le sexe d’une jeune fille à l’âge angélique. Des sources sur place indiquent la jeune fille travaille dans un restaurant de cette localité.
Elle est accusée par ces femmes d’entretenir une relation intime avec un époux de l’une de ces femmes, employé comme soudeur. Selon des sources administratives, ces femmes sont entre les mains de la police pour une enquête y relative.
Des femmes de la capitale politique contactées par la rédaction et qui sont au courant de cette information ont indiqué qu’il est difficile à comprendre qu’une femme introduise le piment dans le sexe d’une autre femme, quelle que soit l’infraction commise. Elles demandent des sanctions exemplaires à l’endroit de ces femmes pour au moins deux raisons.
Tout d’abord, elles n’ont pas le droit de se faire justice, surtout que les autorités judiciaires compétentes étaient sur place. En outre, ces femmes, en procédant de la sorte, elles ont démontré qu’elles sont les plus criminelles des être vivants. En outre, pour nos interlocutrices, les femmes devaient s’en prendre à leur époux qui, selon toute vraisemblance, aurait approché le fille pour l’entraîner dans de telles histoires.
Quant à la jeune fille, les femmes contactées indiquent qu’elle devrait plutôt être encadrée pour qu’elle ne s’engage pas dans des situations du genre. Tout en affirmant que c’est la première fois qu’elles entendent un cas pareil, elles trouvent que les fautives devaient au moins payer les frais des soins que la fille dépensera à la structure de santé. N.R.
Burundi - Administration
Les commerçants de Rumonge paieront une double taxe communale
Rumonge, le 1er mars 2021 (Net Press) . Selon nos sources, cette nouvelle mesure a été prise par le conseil communal de Rumonge et la décision dit que tous les commerçants qui exercent dans cette commune devront désormais payer les doubles taxes qu’ils versaient jusqu’à présent. Les commerçants disent que cette mesure va occasionner plusieurs pertes.
Le conseil communal explique que cette décision a été prise pour augmenter les recettes de leur riche province et cette décision concerne tous les commerçants (petit, moyen et grand). Le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, Gervais Ndirakobuca, a engagé de nouveaux agents pour s’assurer de la bonne collecte des taxes. Les petits commerçants disent qu’ils travaillent à perte, d’où ils expriment la peur de fermer leurs activités sous peu. N.B.
Burundi - Usa - Politique
De retour sur la scène politique, Trump flirte avec l’idée d’une candidature en 2024
Tallahassee, le 1er mars 2021 (Net Press) . Donald Trump a fait sa première apparition depuis son départ de la Maison Blanche. Il était, dimanche 28 février, au rassemblement des conservateurs américains, en Floride. L’ancien président s’en est pris à Joe Biden, aux démocrates et aux républicains qui osent s’opposer à lui.
« Qui sait ? Peut-être que je déciderai de les battre une 3e fois. » Tout au long de son discours, Donald Trump a multiplié les allusions à une éventuelle candidature à la présidentielle de 2024. Durant près d’une heure et demie, l’ancien président américain a évoqué ses sujets de prédilection, son bilan « historique », selon ses propres mots, les fraudes dont il estime toujours avoir été victime lors de l’élection.
Pour son retour sur scène, le milliardaire républicain s’est attaqué à Joe Biden qu’il accuse notamment d’avoir ouvert le pays à des millions et des millions de sans-papiers. Tout en assurant unir les républicains, Donald Trump a nommé ceux qu’il estime être une menace pour le parti. Mitt Romney, Liz Cheney, ou encore Lisa Murkowski…
Tous ont en commun d’avoir voté contre lui lors de son procès en destitution. Il appelle à ne pas voter pour eux aux prochaines élections. « Ils vont détruire le Parti républicain, a expliqué Donald Trump. Ils n’ont de républicain que le nom ». Une façon de rappeler qui est le patron et qui décide de l’avenir politique des candidats.
« Il a été dit que le soutien de Donald Trump est l’atout politique le plus puissant ! Qui l’aurait cru ? On veut des républicains qui sont fidèles aux électeurs et qui seront au service de la vision que j’ai présentée, c’est tout simple ! » S’il compte bien peser dans la vie politique américaine, Donald Trump a voulu faire taire les rumeurs. Il a assuré ne pas avoir l’intention de créer son propre parti.
« Ils n’arrêtent pas de dire : "Il va fonder un nouveau parti"... Mais, on a le Parti républicain ! Il va s’unir et devenir plus fort que jamais. Je ne vais pas fonder un nouveau parti. C’est des fake news ! C’est ce qu’ils veulent. "Oh, commençons un nouveau parti pour qu’on ne puisse jamais gagner !" – Non, on ne va pas faire ça ! »
L’ancien président a donné au passage sa propre définition du « trumpisme » : « Beaucoup de gens demandent ce qu’est le trumpisme. Un terme que j’entends de plus en plus, mais ce n’est pas moi qui l’ai lancé ! Mais ça veut dire des accords formidables, des frontières fortes, ça veut dire pas d’émeutes dans les rues, ça veut dire forces de sécurité. Ça veut dire protéger le second amendement et le droit de porter une arme. ». D.N.