Kayanza, le 4 mars 2021 (Net Press) . Il s’appelle Gaspard Mugisha, ce jeune homme de 15 ans qui a été tué dans une explosion de grenade ce mardi 2 mars. Les faits ont eu lieu sur la colline de Gashiru, en commune de Kabarore, de la province de Kayanza, au Nord du pays.
L’administration policière confirme cette information, explique que l’engin a explosé dans les mains du jeune garçon. Il était en train de manipuler innocemment la grenade quand elle a explosé et il a rendu l’âme sur le champs. Selon la police, le jeune garçon avait quitté la maison le matin à la recherche du bois de chauffage. Il a découvert une grenade qu’il a commencé à manipuler. Elle a explosé et il est mort sur place.
Ses parents exigent toutefois l’ouverture d’une enquête indépendante. La police indique que le lieu où l’engin a été découvert est souvent fréquenté par des « malfaiteurs » qui proviennent du parc national de la Kibira. Ils auraient probablement laissé la grenade là-bas, laissent entendre les autorités locales policières. N.R.
Burundi - Sécurité
Une sexagénaire tuée en commune Butihinda
Muyinga, le 4 mars 2021 (Net Press) . Angeline Banteze, âgée de 70 ans, a été tuée dans l’ après-midi de ce mercredi 3 mars par Julienne Bwati, sur la colline Tangara, de la commune Butihinda, en province de Muyinga, au Nord-est du pays. La victime est accusée de marauder les avocats de sa voisine Julienne Bwati
Des sources sur place indiquent qu’Angeline Banteze, victime de la maraude des avocats, a été tuée par un coup de gourdin sur la tête et a trouvé la mort sur le champ. Julienne Bwati est pour le moment entre les mains du commissariat communal de Butihinda pour une enquête y relative. N.R.
Burundi - Justice
Lourde condamnation contre des femmes qui ont endommagé le sexe d’une jeune fille
Gitega, le 4 mars 2021 (Net Press) . Dans ses dépêches du 1er mars, la rédaction avait fait mention des femmes arrêtées dans la capitale politique Gitega, pour avoir injecté du piment dans le sexe d’une jeune fille. Elles ont été jugées, dans une séance de flagrance hier même à Gitega.
Le tribunal de grande instance de Gitega les a condamnées à une peine de 15 ans, à une amende de 15 millions reconnues d’avoir endommagé le sexe d’une jeune fille connue sous le prénom de Josiane. L’infraction a été qualifiée par cette juridiction de « tentative d’assassinat ».
Bélyse, Christine et Espérance - cette dernière reste toujours introuvable -, auteures de cette infraction, sont toutes accusées de tentative d’assassinat de la jeune fille par des coups et blessures et coupables de mettre du sable et du piment dans le sexe de la victime.
Selon le jugement rendu ce mercredi, les auteures de ce crime doivent s’acquitter de cet amende de 15 million, au risque que leur peine soit prolongé de 25 ans d’emprisonnement supplémentaire.
Pour rappel, ces trois femmes ont été arrêtées au quartier Karera au centre-ville en date du 28 février 2021, accusées toutes d’avoir injecté du piment et du sable dans le sexe d’une jeune fille employée dans un restaurant de la localité. Cette dernière était accusée par ces femmes d’entretenir une relation intime avec un époux de l’une de ces femmes, employé comme soudeur. N.R.
Burundi - Administration
La mesure de démolir les stands du marché de Gisyo crée des mécontentements
Bujumbura, le 4 mars 2021 (Net Press) . Dans une note que le maire de la ville a adressée à tous les commerçants qui ont des stands au marché de Kanyosha leur informant que l’entrée officielle dudit marché est fixé au 5 mars 2021, elle précise également que les autres petits marchés, comme celui de Gisyo, vont fermer pour occuper le marché de Kanyosha et ce, jusqu’au 4 mars 2021.
Ce jeudi 4 mars 2021, la rédaction y a dépêché un reporter sur place à Gisyo pour se rendre compte de la mise en application de cette mesure. Le constat a été qu’il s’agit en réalité de deux marchés distincts séparés par une rue et qui appartiennent à deux individus différents. L’un a été démoli et un autre resté intact. Selon ceux de la partie détruite, c’est de l’injustice car si une mesure est prise, c’est pour tous les concernés.
Ils ont appris que l’autre partie n’a pas été démolie car les occupants forment une coopérative et que le marché de Kanyosha demande beaucoup de fonds car on paiera 100.000 francs burundais de loyer alors que ceux qui vendent des tomates ne peuvent pas avoir ce montant. Ceux de la partie démolie demandent d’être pris au même pied d’égalité, sinon, même les autres ne vont pas travailler longtemps à cette place, selon une commerçante rencontrée par la rédaction.
Voulant avoir des précisions sur la partie non démolie, notre reporter a rencontré le vice-président de cette association dénommé "Gisyo iwacu tubabarane". Il a dit qu’à la réception du message du maire de la ville, ils ont rédigé une lettre le 19 février 2021 en demandant de rester à Gisyo en disant que c’est une coopérative qui a loué cette place à Emmanuel Manirakiza pour une période de 10ans renouvelable.
Ils ont mentionné que si jamais il n’y pas moyen de poursuivre les activités à cet endroit, de leur chercher un autre qui puisse contenir les 175 membres qui composent cette coopérative. Ils ont ensuite donné une copie à l’administration locale. Le vice-président de la coopérative a dit qu’il attend la décision d’une commission qui est en train d’étudier la question.
Un policier qui n’a pas voulu accorder une interview à notre reporter a fait savoir que les forces de l’ordre sont là pour exécuter la décision du maire de la ville. Pour ce qui est de l’autre côté du marché, il attend une injonction émanant de l’administration.
Le vice-président a dit que leur association fait des activités de développement que pas plu tard que la semaine passée ils ont utilisé 2.700.000F pour aménager les caniveaux qui sont tout près du marché.
C’était au moment où la viabilisation du quartier Gisyo a été effectuée par la société SIP et cette société a été pour le moment transférée à l’Obuha alors qu’il n’a pas terminé le traçage des routes et des caniveaux de cette localité. Chaque fois que la pluie tombe, il y a un impact négatif sur les ménages du coin. La population dit qu’il y a beaucoup d’irrégularités dans le travail de la SIP.
Elle a donné l’exemple des routes où les deux voitures ne peuvent pas croiser, des endroits ou sur une carte de viabilisation est prévue une route mais que la SIP n’a pas tracée, des caniveaux trop étroits ou qui n’ont pas de pente pour évacuer ces eaux de pluies alors qu’ils ont payé beaucoup d’argent à la société.
Les habitants de ce quartier demandent au ministère de tutelle de faire le suivi du dossier afin de condamner tous ceux qui ont mal exécuté ce projet de développement du quartier Gisyo. N.B.
Burundi - Changement Climatique
Le ciel de plus en plus maussade dans plusieurs localités du pays
Rutana, le 4 mars 2021 (Net Press) . De fortes pluies mélangées de vents violents se sont manifestées hier dans plusieurs localités du pays. Elles se sont abattues d’abord dans la localité de Gakwende, de la commune Gitanga, dans la province de Rutana, au Sud-est du pays.
Au moins 7 élèves ont été blessés, dont un grièvement et 4 classes détruites ainsi que plusieurs champs de cultures endommagés. Alors que les blessés sont rentrés chez eux après l’intervention des médecins, un élève a été transféré à l’hôpital proche de Rutovu, de la province de Bururi, au Sud du pays. Selon des informations à notre disposition, ses jours ne sont pas en danger.
Au Nord du pays, dans la province de Ngozi, plus précisément dans la commune de Mwumba, des pluies torrentielles ont également détruit des salles de classes et fait 5 personnes blessées. L’on apprend que là aussi, des champs de cultures ont été endommagés par ces intempéries.
Ce n’est pas tout dans cette province, la route qui relie la commune de Kayanza à celle de Busiga, dans la province de Ngozi, a été coupée suite à des pluies torrentielles qui ont détruit le pont qui desservait les deux villes. Les autorités administratives estiment que le manque à gagner est énorme.
Plus loin, toujours au Nord, dans la province de Kirundo, au niveau de la commune du même nom, au moins 53 maisons ont été détruites par des pluies similaires et 2 personnes ont été blessées. Cette entité provinciale devient sinistrée car des pluies torrentielles y sont observées beaucoup ces derniers jours. J.M.
Burundi - Communication
Modification du paysage médiatique dans notre pays
Bujumbura, le 4 mars 2021 (Net Press) . Ceci concerne une nouvelle application créée par le Burundais Perry Saxe Gateka, connu sous le nom de « Gasape ». C’est aujourd’hui jeudi 4 mars 2021, dans la grande salle de l’hôtel de la ville qu’il a animé une conférence de presse pour présenter cette nouvelle innovation dans le domaine de la communication internationale.
Gasape dit que c’est une grande fierté de mettre en marche l’application « Gasape » et « Gasape messager » après deux ans de sa conception. Il dit que c’est une satisfaction pour les Burundais et même les étrangers qui vont utiliser cette application pour rester proches à leur amis ou leurs partenaires qui sont au Burundi où ailleurs.
Il a dit que cette innovation est très bénéfique pour les Burundais mais également pour le pays car il compte engager beaucoup de jeunes et a ajouté que pour le moment, il a déjà initié « gasape chat » qui travaille de 8 h à 18h.
A la question de connaître les langues que cette application utilise, il a répondu que pour le moment, elles sont au nombre de dix mais qu’ils vont agrandir selon la demande. Il dit que pour ceux qui vont utiliser cette application, ils auront des avantages. N.B.
Burundi - Rwanda - Justice
Kigali contre la commercialisation de l’hydroquinone
Kigali, le 4 mars 2021 (Net Press) . Selon le porte-parole de la police rwandaise, il est désormais prévu une peine de deux ans de prison ferme pour toute personne qui sera attrapé en train de vendre ou qui utilise des produits contenant de l’hydroquinone sur le territoire de ce pays.
Il semble qu’il y a actuellement 4 détenus suite à la commercialisation du lait de beauté contenant ce produit. La décision a été prise par une maison chargée de contrôler la nourriture et les médicaments dans ce pays. Elle dit que ce produit peut à a longue provoquer des maladies comme le cancer, le diabète, l’hypertension, des maladies lies aux bactéries et aux microbes, etc. Pour ce pays, celui qui vend de tels produits sont des hors la loi qu’il faut punir à tour prix. N.B.