Bujumbura, le 13 mars 2021 (Net Press) . Une délégation du ministère de la justice s’est rendue hier à la prison centrale de Mpimba, dans le Sud de la capitale économique Bujumbura. Selon des informations en provenance de cette maison de détention, la visite était destinée aux femmes, ce qui rentrait dans le cadre de la journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année.
Elles ont bénéficié des vivres et des non vivres comme le riz, l’huile, le haricot, les savons, etc. Les prisonnières savent ce qu’elles cherchent car elles ont demandé à la délégation d’être auditionnées, ce qui est logique car nul ne peut sortir de la prison s’il ne comparaît pas, afin qu’il soit acquitté ou condamné. Ch.N.
Burundi - Politique
Accusé de s’ériger contre la politique de rapatriement, il vit en cachette
Kirundo, le 13 mars 2021 (Net Press). Il s’appelle Jean Marie Nsengiyumva, il était jusqu’ici responsable du centre de développement familial et communautaire dans la commune de Busoni, province de Kirundo, au Nord du pays. Il vit en clandestinité depuis plus d’une semaine, selon des informations concordantes.
Tout remonte à la date du 5 mars dernier, quant cet homme, déplacé intérieur et qui est chargé d’accueillir des rapatriés transférés pendant la nuit ou après les heures de service, a constaté une erreur de procédure sur une fiche de remise et reprise des réfugiés. Il a apposé sa signature tout en mentionnant qu’il s’appose à la procédure.
Le lendemain, les autorités provinciales, en compagnie du directeur général chargé du rapatriement se sont rendu à Busoni où ils s’en sont pris à Jean Matie Nsengiyumva. Ils sont allés jusqu’à l’accuser de s’opposer à la politique nationale de rapatriement en cours. Les fonctionnaires contactés et qui ont requis l’anonymat confirment cette informations mais rien ne filtre du côté de l’administration que nous avons vainement tenté de contacter. D.N.
Burundi - Administration
Le président de la République fait un clin d’œil aux fonctionnaires de l’Etat
Muramvya, le 13 mars 2021 (Net Press) . C’était lors d’une descente sur terrain qu’il a effectués dans les champs de riziculture sur le prolongement de la rivière Mubarazi dans les communes de Rutegama et de Mbuye, de la province Muramvya, au Centre du pays, ainsi que la commune Bugendana, dans la province de Gitega ce vendredi 12 mars 2021. Il a déploré le non-suivi d’un champ de riz par les autorités du ministère de l’agriculture avec comme conséquence un manque à gagner de 600 millions de nos francs.
En termes de production, le président Ndayishimiye a estimé qu’avec une superficie de 150ha, il compte avoir une production de 400.000 tonnes, d’où une perte d’environ 600 millions de nos francs, a-t-il insisté. Il a déclaré à la foule qui l’écoutait qu’il vient de visiter ces champs à deux reprises alors que le directeur général, pourtant chargé de l’agriculture au Burundi et payé pour cela, n’a pas encore mis les pieds à cet endroit.
Il a remercié les cultivateurs qui ont accompli leur mission mais qui ont manqué d’encadrement. Il a mis en garde les fonctionnaires de l’Etat qui sont enseignés et recrutés par l’Etat mais qui perçoivent des salaires alors qu’ils ne font rien. Le président Ndayishimiye estiment que les paresseux sont passibles de poursuites judiciaires.
Dans l’entretemps, comme pour lier la parole à l’acte, il a signé un décret N°100/053 de ce vendredi 12 mars portant destitution du directeur du bureau provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage de Gitega, Victor Rurakengereza. N.B.
Burundi - Administration
Destitution du directeur général de programmation et de budget au ministère des finances
Bujumbura, le 13 mars 2021 (Net Press) . Selon un décret n° 100/052 du 12 mars 2021, le directeur général de la programmation et du budget au ministère ayant les finances dans ses attributions, Christian Kwizera, a été destitué de ses fonctions, accusé de compromettre l’économie et de ternir l’image du Burundi.
Des informations dignes de foi indiquent qu’il aurait détourné un montant colossal de 6 milliards de nos francs qui auraient été aperçus sur le compte de sa maîtresse, communément appelée "deuxième bureau" dans notre pays. Il est le deuxième haut fonctionnaire à être renvoyé sans manière après la destitution de l’ancien directeur général de l’agence routière du Burundi, accusé lui aussi de ternir l’image du pays.
Des réminiscences de ceux qui étaient à l’investiture du président Ndayishimiye au mois de juin dernier, il avait averti à ses nouveaux collaborateurs, les comparant à de nouveaux mariés qui ont intérêt à lui satisfaire. Il avait glissé que dans le cas contraire, il n’hésiterait pas à punir, ce qui est en train de se faire. J.M.
Burundi - Tanzanie - Réfugiés
Grogne au camp des réfugiés de Nyarugusu
Nyarugusu, le 13 mars 2021 (Net Press) . Des lamentations de la population dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie se sont fait entendre suite à la fermeture du marché de ce camp. C’était ce jeudi 11 mars 2021, les réfugiés ont déclaré qu’ils ont eu écho de sa fermeture la veille.
Pour le moment, ils n’ont pas où s’approvisionner en vivres car le Pam ne donne que de la farine et du petit pois seulement. Selon les mêmes sources, une telle mesure a été prise pour les inciter à rentrer dans leur pays d’origine. Les conséquences sur la nutrition seront énormes, trouvent-ils, ils ne peuvent plus s’approvisionner en sel où en tomates. N.B.
Burundi - Tanzanie – Santé
Le premier ministre tanzanien jure sur tous les toits que le président Magufuli est en bonne santé.
Dar es Salam, le 13 mars 2021 (Net Press) . Le premier ministre tanzanien, Kassim Majaliwa, au cours d’une conférence de presse tenue ce vendredi 12 mars, a juré sur tous les toits que le président John Pombe Magufuli est en parfaite santé, s’inscrivant en faux contre les rumeurs qui stipulent que le numéro un de la République tanzanienne a été rattrapé par le covid-19.
Il appelle le peuple tanzanien à rester serein et calme car selon lui, " le président de la République tanzanienne va regagner son travail dans un proche avenir ", refusant tout commentaire que le premier des Tanzaniens avait été évacué vers l’Inde pour y être traité comme patient de Covid-19.
Le premier ministre, en réfutant ces informations, ne savait pas que les mauvaises langues dans notre pays avaient déjà fait écho de sa mort depuis hier, ce qui justifie une antipathie qu’elles ont envers l’homme fort de Dar es Salam, pour le fait qu’il maltraite les réfugiés burundais vivant dans son pays. N.R.
Burundi - Usa - Justice
"La famille de George Floyd obtient 27 millions de dollars de dommages-intérêts", dixit Rfi
Minneapolis, le 13 mars 2021 (Net Press) . La famille de George Floyd, l’Afro-Américain mort lors de son arrestation à Minneapolis en mai 2020, va recevoir 27 millions de dollars de dommages-intérêts au terme d’un accord à l’amiable avec la ville de Minneapolis. Une somme record qui évitera à la ville un procès au civil.
Ému, Rodney Floyd, le petit frère de George Floyd remercie la ville et tous ceux qui ont manifesté pendant des mois contre les injustices raciales. La famille de George Foyd compte consacrer une partie des 27 millions de dollars qu’elle va toucher à améliorer la vie du quartier où il a été tué.
Ben Crump l’avocat qui a négocié le montant du dédommagement avec la ville parle d’un accord historique. « Cet accord n’est pas seulement historique du fait des 27 millions de dollars versés, mais en raison de son impact sur la justice sociale, la réforme politique et celle de la police ».
Mais le neveu de George Floyd rappelle l’évidence : « Aucune somme d’argent ne soignera cette douleur qui nous brise le cœur, aucune somme d’argent ne permettra de le ramener pour voir ses enfants grandir et emmagasiner de nouveaux souvenirs. »
Ému, Brendon Williams interrompt son intervention. Plus loin dans la ville, le procès du policier qui a tué George Floyd se poursuit au pénal. La sélection des jurés est toujours en cours. Ch.N.