Bujumbura, le 1er avril 2021 (Net Press) . Une personne a été tuée dans la nuit de ce mercredi 31 mars au bar appelé communément " Ku Mucamo ", situé dans la zone de Musaga, de la commune urbaine de Muha, au Sud de la capitale économique Bujumbura, comme l’ont constaté sur place les reporters de Net Press.
Selon les témoins, la victime était un élève en vacances qui allait entamer ses études universitaires et en attendant, il prestait comme serveur de ce bistrot. Un militaire de grade de lieutenant-colonel de l’armée burundaise lui a intimé l’ordre de lui servir de la bière, ce qu’a refusé la victime pour deux raisons.
D’une part, il était très tard dans la nuit et d’autre part, il ne voulait pas s’exposer aux sanctions administratives. Il était persuadé que ce haut gradé de l’armée allait comprendre mais ce n’était pas le cas. Alors que les serveurs sont partis pour coucher, ils ont entendu quelques minutes plus tard le même officier faire irruption dans leur chambre à coucher.
Certains ont pris fuite mais sa victime qui était visée a été capturée, avant d’être passée à tabac et tirer sur lui à bout portant d’une balle qui ne lui a laissé aucune chance de survie. D’après les témoignages, il a considéré cette réponse comme un affront ou un mépris, ce qui l’a poussé à le laver par un coup de fusil.
Les témoins oculaires, ses amis et la famille biologique demandent à la justice de faire son travail d’autant plus que l’arme que ce cet officier supérieur a utilisé pour tuer un citoyen innocent a été acheté sur le dos du contribuable burundais pour sécuriser la population et non pour commettre des bavures.
De son côté, le porte-parole du ministère de la défense et des anciens combattants, le colonel Floribert Biyereke, dit que les enquêtes y relatives sont en cours. Les promotionnels du lieutenant colonel du lycée de Kiganda disent que finalement, Blaise est un "chien", un qualificatif dans la culture burundaise d’une personne dépourvue de valeur intrinsèque, d’autant plus qu’il a tué une personne pour une bière qu’il n’a pas bue à 2 heures du matin. N.R.
Burundi - Politique
Libération d’un "Cnloi" dans la province de Ngozi
Ngozi, le 1er avril 2021 (Net Press) . Déo Karenzo, un veuf âgé de 42 ans et père de six enfants, a été libéré hier après 51 jours de détention dans la prison de Ngozi, au Nord du pays. Ce natif de la colline Gatara, dans la commune de Nyamurenza, de ladite province, était poursuivi pour lésions volontaires, une accusation toujours rejetée par le concerné.
Selon des informations en provenance de cette entité provinciale, en date du 8 février dernier, dans la soirée, alors qu’il rentrait chez lui, il a été attaqué par des jeunes du parti de l’Aigle et en se défendant, quelques uns de ces Imbonerakure ont été blessés. Le lendemain, il avait été interpellé par des éléments de la police et des militants "Cnddfddistes".
En date du 9 mars, un mois après son emprisonnement, il a comparu devant le conseil du parquet de Ngozi. Ses familles biologique et politique confirment cette information et précisent que ce jour, ils espéraient qu’il allait être libéré, mais ce fut vain. Ce n’est que ce 31 mars qu’il a été libéré, une décision saluée par le Cnl dans la province de Ngozi qui demande que d’autres membres de cette formation politique de l’opposition soient libérés. J.M.
Burundi - Droit de l’homme
Quand la commission indépendante des droits l’homme s’en lave les mains !
Bujumbura, le 1er avril 2021 (Net Press) . L’ancien député Fabien Banciryanino, aujourd’hui locataire de la prison centrale de Mpimba, à Bujumbura depuis le 2 octobre 2020 et accusé de rébellion à une autorité publique, d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et de tentative d’organiser une conférence de presse sans l’aval de l’administration, est aujourd’hui soumis dans une cellule d’isolement pour avoir épinglé les autorités pénitentiaires de Mpimba de travailler de mèches avec les capitas pour infliger de mauvais traitements des prisonniers.
Sixte Vigny Nimuraba, président de la commission national indépendante des droits de l’homme, Cnidh, au cours de sa visite de ce mardi à la prison centrale de Mpimba, s’en est lavé les mains sur cette affaire. Il a déclaré qu’il est normal qu’un prisonnier qui se comporte mal soit soumis dans une cellule d’isolement correctionnel. Ce défenseur des droits de l’homme ne dresse pas l’ état de santé de cet ancien député qui souffre des maladies chroniques, ni de sa condition carcérale dans cette cellule d’isolement.
Cette situation est venue comme une goutte d’eau qui fait déborder le vase dans les milieux des défenseurs des droits de la personne humaine qui s’inscrivent en faux contre une intervention qui n’arrange en rien la famille biologique, la victime et les locataires de la prison centrale de Mpimba souvent victimes de mauvaises traitements inhumains et dégradants dénoncé dans une lettre ouverte au directeur de la prison centrale de Mpimba, au président de la commission nationale indépendante des droits de l’homme et au ministère de la justice, un acte qui a tourné vers le calvaire pour l’ancien député Fabien Banciryanino.
Nos interlocuteurs trouvent que l’ancien député Fabien Banciryanino devrait être remercié pour avoir épinglé les mauvais traitements inhumains et dégradants dont sont victimes les prisonniers pour améliorer leur situations carcérale. N.R.
Burundi - Administration
Poursuite de nominations des hauts cadres et des cadres dans différents ministères
Gitega, le 1er avril 2021 (Net Press) . Par décrets n° 100/092 et 100/083 du 29 mars 2021, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a nommé des hauts cadres et des cadres du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage et ceux du ministère de la santé publique et de lutte contre le sida. Ch.N.
Burundi - Pays –Bas Côte d’Ivoire – Justice
La chambre d’appel de la CPI confirme l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé
La Haye, le 1er avril 2021 (Net Press). Dans la décision qui a été lue par le juge Chile Eboe-Osuji ce mercredi 31 mars, la chambre d’appel de la Cour pénale internationale indique qu’elle rejette l’appel du procureur et confirme la décision de première instance. En janvier 2019, l’ancien président ivoirien et l’ex-chef des Jeunes patriotes avaient été acquittés.
Les deux pouces en l’air, en signe de joie et de victoire : ce fut la réaction de Laurent Gbagbo à l’énoncé du jugement de la chambre d’appel de la Cour pénale internationale ce mercredi.
Son président a rendu son arrêt après plus d’une heure et demie passée à démonter, un à un, les arguments du bureau du procureur. Et finalement, vers 16h30, il conclut « que la chambre rejette l’appel [de l’accusation] et CONFIRME la décision prise en première instance » : Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont donc définitivement acquittés.
La chambre d’appel a révoqué aussi les conditions à leur remise en liberté et demandé au greffier d’organiser leur transfèrement vers un ou des États de leur choix. En clair, les deux hommes sont innocentés, libres et peuvent rentrer, s’ils le désirent, en Côte d’Ivoire. La chambre d’appel estime, à la majorité, que le procureur n’a pas réussi à démontrer que la chambre préliminaire avait fait des erreurs de droit ou des erreurs de procédure...
Un revers pour la procureure de la CPI qui quitte ses fonctions le 15 juin prochain. !
Cette décision, en revanche, est un revers pour la procureure Fatou Bensouda qui échoue dans ce cas emblématique à deux mois et demi de la fin de son mandat.
De son côté, la procureure Fatou Bensouda a indiqué que son bureau avait « pris note du jugement « arguant que sous son mandat, son approche de tous les cas dont le Bureau s’est saisis a toujours été de faire progresser leurs devoirs et leurs responsabilités avec le plus grand professionnalisme en strict conformité à "Romestatute".et souligne qu’en qu’officier de la cour, elle respecte l’intégrité de ce processus et la décision de la chambre d’appel
Et un acquittement qui divise les ivoiriens !
Sur le parvis de la cour pénale internationale, à l’annonce de la décision, les quelques dizaines de partisans venus soutenir Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont laissé exploser leur joie.
Mais du côté des associations de victimes des violences postélectorales 2010-2011, c’est en revanche l’inquiétude qui prévaut. Il s’agit d’une décision « inique » pour Issiaka Diaby, président du Collectif des victimes de crises en Côte d’Ivoire, qui ne cache pas sa déception. Pour lui, la justice n’a pas été rendue aux victimes.
Issiaka Diaby dit qu’une victime qui n’a pas obtenu justice est potentiellement prédisposée à la vengeance et ajoute qu’au départ, la Cpi avait commencé à enquêter sur les auteurs de crimes et aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la cour pénale internationale ne fait plus peur à personne, selon les uns et les autres qui estiment que c’est un géant aux pieds d’argile. N.R.
Burundi - France - Société
Les femmes parisiennes recommandées de porter toutes des pantalons en jeans
Paris, le 1er avril 2021 (Net Press) . Nous apprenons qu’une société française située au 7ème arrondissement, non loin de la Seine, vient de fabriquer des lunettes déshabilleuses des femmes qui portent des robes et des jupes. L’information a été confirmée par Marine Le Pen, présidente du parti Rassemblement National, jadis appelé Front National, fondé par son père, Jean Marie Le Pen.
Cette information a été mal accueillie par une grande majorité de parisiennes, surtout celles qui prennent de l’âge et qui s’opposent farouchement à la nudité. Elles demandent aux autorités françaises d’intervenir à temps pour que ce "scandale" soit arrêté immédiatement et ne franchisse pas les frontières de la capitale française. Le premier ministre de l’Hexagone, Jean Castex, a indiqué avoir été surpris par une telle fabrication et promet de suivre de près la situation.
Les Parisiennes, soutenues d’ailleurs par leurs maris, dénoncent ouvertement cette société et si rien n’est fait, elles entendent porter l’affaire devant la justice française. Marine Le Pen, dont les sondages actuels prônent qu’elle pourrait gagner les élections de 2022, a recommandé à toutes les femmes de Paris, indépendamment de leurs âges, de porter des pantalons en jeans en attendant que cette société suspende la fabrication de ces lunettes déshabilleuses. J.M.