Mwaro, le 20 avril 2021 (Net Press) . Un membre du conseil communal de Kayokwe, en province de Mwaro, au Centre du pays, a été interpelé dans la soirée de ce lundi 19 avril à son domicile sis sur la colline Nyagitongati par la police, de concert avec les membres du comité mixte de sécurité.
Elle a accusé cette dame de vendre des boissons prohibées appelées communément « Umu Drink ». Cette administrative est pour le moment gardée à vue au commissariat provincial de la police de Mwaro.
Selon nos sources, une fouille-perquisition a été opérée par la police à son domicile, cinquante litres de cette boisson y ont été découverts. Une enquête a été ouverte pour plus de détails sur les activités clandestines de cette responsable.
Honoré Hatungimana, l’administrateur de la commune Kayokwe, appelle à la vigilance pour traquer tout suspect qui vend des boissons prohibées et nocives pour la santé de la population. N.R.
Burundi - Politique
Une éviction à l’origine d’un désenchantement !
Rutana, le 20 avril 2021 (Net Press) . Elle s’appelle Florence Kaneza, cette ressortissante de la commune Tangara, en province de Ngozi, au Nord du pays. Elle est née en 1979 et c’est une "Cnddfddiste" de première heure selon des informations concordantes. Elle est également membre de la ligue des femmes du parti de l’Aigle (Abakenyerarugamba). Elle a été démise de ses fonctions de directrice des ressources humaines à la société sucrière du Moso (Sosumo).
Les employés pleurent le départ d’une femme juste qu’ils qualifient d"’ une employeuse juste toujours au chevet de ses employés". Selon les employés de la Sosumo qui ont requis l’anonymat, Florence Kaneza incarnait une personnalité hors pair. Nos sources sous couvert d’anonymat affirment que quelques figures influentes de ce pays lui intimaient l’ordre d’embaucher les leurs, une requête qui rencontrait toujours une désapprobation de cette femme.
Selon nos sources, depuis son arrivée à la Sosumo, les procédures de recrutement étaient transparentes et plusieurs chômeurs de longue date avaient été embauchés dans cette société grâce aux tests de recrutement organisés et sous la supervision de cette dame.
Lors des cérémonies de remise et reprise, une soirée de Gala a été organisée en l’honneur de Florence Kaneza, pour fêter le départ de cette dame que les employés considérait comme une " icone de cette société toujours aux chevets de ces employés " et les employés lui ont offert une génisse en guise de remerciements pour services rendus. N.R.
Burundi - Communication
« Connecter les jeunes filles, améliorer les perspectives d’avenir »
Bujumbura, le 20 avril 2021 (Net Press). Tel est le thème de la semaine dédiée à la journée internationale des jeunes filles dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, TICs pour l’année 2021.
Lors du lancement officiel par la ministre de la communication et des médias, Chantal Nijimbere, ce lundi 19 avril 2021, elle a indiqué que les filles et les femmes sont nombreuses dans le monde et même au Burundi, d’où un appui est souhaitable dans les TICs pour que ces dernières puissent contribuer dans le développement du pays.
La ministre Nijimbere a fait savoir que le Burundi reconnait la place des TICs dans les différents secteurs de la vie du pays. Elle n’a pas oublié de signaler que dans le plan national de développement 2018-2027, le gouvernement a donné une place de choix aux TICs.
Des infrastructures et des canaux de communication seront implantés pour que la population rurale ait des facilités pour utiliser les TICs à un degré satisfaisant. La ministre a insisté pour que cette semaine dédiée aux jeunes filles dans le secteur des TICs soit une occasion d’aider les filles et les femmes à se connecter activement dans les domaines de TICs. N.B.
Burundi - Communication
Le Burundi classé mondialement 147ème pays de la restriction de la liberté de la presse
Paris, le 20 avril 2021 (Net Press) . D’après son classement annuel mondial de la liberté de la presse, publié mardi 20 avril, sur 180 pays évalués par Reporters sans frontières (RSF) , le Burundi est classé 147ème pays mondialement de la liberté de la presse, tandis que la Norvège conserve la première place
Selon nos sources, au bas du classement figurent toujours la Chine (177e ), devant le Turkménistan (178e), la Corée du Nord (179e) et l’Érythrée (180e). En haut du tableau, la Norvège conserve la première place pour la cinquième année consécutive, devant la Finlande et la Suède, redevenue troisième au détriment du Danemark (4e).
Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, dans son rapport, alerte que la liberté de la presse, que le journalisme « est totalement ou partiellement bloqué » dans plus de 130 pays à l’heure où la crise sanitaire rajoute des entraves à la couverture de l’actualité.
Christophe Deloire affirme que la pandémie de Covid-19 a représenté « une forme d’opportunité pour les Etats qui ont pu restreindre la liberté de la liberté de la presse. Elle a ainsi exacerbé la répression dans les pays les plus muselés comme l’Arabie Saoudite (170e du classement) ou la Syrie (173e).
Fermeture des accès au terrain
Christophe Deloire s’alarme que la pandémie a également « provoqué une énorme fermeture des accès » au terrain et aux sources pour les journalistes, « pour une part légitime, quand il s’est agi de précautions sanitaires, mais aussi illégitime. Dans les deux cas, la question, c’est : ces accès seront-ils rouverts ? », La situation est d’autant plus préoccupante que le journalisme est le principal rempart contre la « virilité de la désinformation par-delà les frontières, sur les plateformes numériques et les réseaux sociaux », parfois alimentée par le pouvoir.
Les présidents Jair Bolsonaro, au Brésil (111e du classement) et Nicolas Maduro au Venezuela (148e) ont ainsi « fait la promotion de médicaments dont l’efficacité n’a jamais été prouvée par le monde médical », rappelle l’ONG. En Iran (174e ), les autorités ont « multiplié les condamnations de journalistes pour mieux minimiser le nombre de décès liés » au Covid-19. L’Égypte (166e), elle, interdit « la publication de chiffres sur la pandémie autres que ceux du ministère de la Santé ». N.R.
Burundi - Education - Société
Plus de 9000 cas d’abandons scolaire à Kirundo cette année
Kirundo, le 20 avril 2021 (Net Press). Selon nos sources, 9218 élèves ont abandonné l’école dans la province de Kirundo, au Nord du pays. La pauvreté, les maladies, les échecs ainsi que les grossesses non désirées, tels sont les causes principales de ces abandons.
Les mêmes sources disent que la direction provinciale a enregistré les 9218 cas depuis septembre. Aux écoles fondamentales, les chiffres sont de 9011 cas dont 4185 sont des filles. Les écoles post-fondamentales comptent 207 élèves qui ont abandonné l’école. La direction communale qui vient en tête des cas d’abandons est Busoni avec 2029 cas et Bugabira 1533 cas.
A ces causes mentionnées ci-haut, il faut signaler qu’il y a la sécheresse dans la région qui se prolonge dans le temps ainsi que la suspension des cantines scolaires dans beaucoup d’écoles de la province Kirundo. N.B.
Burundi - Agriculture
La vente de la production du maïs à Kayanza est satisfaisante
Kayanza, le 20 avril 2021 (Net Press) . Ce sont des propos du conseiller économique du gouverneur en province Kayanza qui dit qu’une somme de 139.111.680 Fbu est le montant que les agriculteurs ont déjà collecté sur la production du maïs vendu dans les différentes communes de Kayanza. Trois communes de la province viennent en tête à savoir Rango, Muhanga et Gahombo.
Le conseiller dit qu’il y a d’autres communes qui sont proches de la forêt de Kibira dont la production n’est pas encore prête à se faire vendre suite au retard de croissance lié à cette proximité. Il dit que le travail continue à la normale jusqu’au délai fixé par l’Etat et que la production est satisfaisante à voir la quantité qui reste à vendre. N.B.
Burundi - Tchad – Nécrologie
Tchad : la radio-télévision nationale annonce la mort du président Idriss Déby
Ndjamena, le 20 avril 2021 (Net Press) . Le président tchadien, Idriss Déby Itno, qui venait tout juste d’être réélu, selon les résultats provisoires de la commission électorale, aurait été blessé dans des combats ce week-end dans la région du Kanem face aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).
Le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna, dans un communiqué lu à l’antenne de Télé Tchad ce 20 avril. « Idriss Déby Itno vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille », Dans la foulée, l’armée a annoncé la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale et la mise en place d’une transition.
Celle-ci sera dirigée pour une durée de dix-huit mois par un conseil militaire, dont Mahamat Idriss Déby a pris la tête. Ce dernier, fils d’Idriss Déby Itno, est général de l’armée tchadienne et dirigeait depuis de nombreuses années la Direction générale des services de sécurité des institutions de l’État (DGSSIE), dont fait partie la garde présidentielle.
Dans la soirée du lundi 19 avril, Idriss Déby Itno avait été annoncé vainqueur de la présidentielle tchadienne avec 79,32 % des voix. Il aurait entamé son sixième mandat. N.R.