Bujumbura, le 7 mai 2021 (Net Press) . En date du 6 mai 2021 vers 15 h00, suite à des pluies torrentielles, le pont de la rivière Kirasa, séparant la commune Kabezi, de la province de Bujumbura rural, à l’Ouest du pays et la commune Muhuta, dans la province de Rumonge, au Sud-ouest, s’est écroulé comme l’indique Pierre Nkurikiye le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Pierre Nkurikiye dit que d’autres dégâts matériels ont été enregistrés, un container appartenant à la paroisse de Mutumba, de cette même commune Kabezi a été également emporté par ces pluies jusque sur les rives du lac Tanganyika. Il affirme en outre qu’un minibus de plaque B 4246 A, assurant le transport en commun dans cette région, a failli être emporté par ce pont n’eut été l’intervention rapide de la population environnante.
Selon ce communicateur, quelques éléments de la police sont arrivés sur les lieux pour sécuriser la population, ils ont par la suite procédé au passage alterné de la grande masse de la population qui se trouvait de deux cotés du pont.
Cela a été facilité par un petit passage situé sur la partie du pont non écroulé et aucun dégât humain n’a été enregistré. Pierre Nkurikiye a informé que quelques éléments de la police continuent à assurer la régulation de la population sur ledit pont.
De son côté, l’administratrice de la même commune, Espérance Habonimana, indique qu’une montagne s’est également écroulée dans la localité de Migera et que 10 maisons ont été détruites suite à ces mêmes pluies diluviennes d’hier après-midi. Quand bien même le bilan est provisoire, elle demande aux âmes charitables de venir en aide aux sinistrés. N.R.
Burundi - Japon - Coopération
Le Japon au chevet du port de Bujumbura
Bujumbura, le 7 mai 2021 (Net Press). Ce matin, le ministre burundais en des relations extérieures et l’ambassadeur du Japon au Burundi, avec siège à Kigali au Rwanda, ont signé un accord de réhabilitation du port de Bujumbura, à concurrence d’une somme de 31 millions de dollars américains.
Selon ces autorités, la construction de ce port avait été initialement prévue en 2014 mais à cette époque, le Burundi n’était pas politiquement stable suite à la crise qui a surgi l’année suivante en 2015. Au moment où le pays allait trouver un peu d’accalmie, la pandémie du covid-19 a fait irruption, les deux raisons ayant été à l’origine du démarrage de l’activité.
Sur la relance des activités, Jacques Bigirimana, directeur général de l’autorité maritime portuaire et ferroviaire, a précisé que l’étape actuelle sera attribuée à une entreprise nippone et qu’il existe une autre entreprise qui a été recrutée pour assurer une assistance technique dans quatre composantes à savoir, la construction d’un terminal, la construction du chantier naval pour la construction et la réparation des bateaux, la déviation du canal de Buyenzi, ainsi que le dragage du bassin portuaire. Ce travail débitera au cours de cette année et prendra fin le 31 août 2022. N.B.
Burundi - Commerce
Tentative de détournement du sucre destiné à la Zone Nyakabiga
Bujumbura, le 7 mai 2021 (Net Press) . Un camion chargé de deux tonnes du sucre destiné à alimenter la zone Nyakabiga, commune urbaine de Mukaza, a été interpellé par la police dans l’après-midi de ce 6 mai alors que les occupants de l’engin tentaient de décharger ce produit dans le quartier de Carama. Le présumés coupables ont été arrêtés et sont gardés à vue au commissariat de la police de Nyakabiga pour une enquête y relative.
Pour des habitants de cette zone que la rédaction a contactés, c’est une suite logique de la pénurie du sucre sur le marché car les vendeurs, dans leurs spéculations, servent avant tout leurs intérêts dans ces conditions. Il ne faut pas oublier que cette pénurie, quand bien même la Sosumo affirme sans détour qu’elle produit une quantité suffisante, s’observe sur tout le territoire national.
Une dame qui vit dans l’une des zones du Sud de la mairie de Bujumbura et qui a requis l’anonymat, a confié à la rédaction de Net Press que pour le moment, les parents sont obligés d’acheter des jus dénommés "Boom" pour leurs enfants car ils ne peuvent pas trouver du sucre sur le marché.
Dans des endroits où des alimentations ont reçu quelques quantités de sucre, les gens font la queue et des fois se bousculent dans l’objectif d’avoir, ne fut-ce qu’un kilo de sucre à ramener à la maison. Les plus âgés et les femmes sont souvent victimes de ces désordres créés par des clients. N.R.
Burundi - Humanitaire
Célébration de la journée internationale de la Croix-Rouge et du croissant rouge
Bujumbura, le 7 mai 2021 (Net Press). Ce 8 mai 2021, la Croix Rouge du Burundi se joindra au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la Croix-Rouge sous le thème qu’ensembles, ils ne peuvent pas être arrêtés, allusion faite à leurs activités de secourir les plus nécessiteux..
Dans une déclaration conjointe de la Croix-Rouge du Burundi et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) lue par Madame Louart Perrine, cheffe de délégation du CICR au Burundi, elle dit que depuis 1948, c’est le moment de saluer le courage, le dévouement et la solidarité de plus de 14 millions de volontaires et 500.000 employés répartis dans les 192 sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge dans le monde. Ces volontaires s’emploient tous les jours à assister les plus vulnérables.
Louart Perrine indique que le mouvement de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge a été fortement impliqué dans la lutte contre la pandémie du covid-19 dans la prévention, la sensibilisation, la réhabilitation, l’assainissement ou dans l’assistance en nourriture et en biens pour les ménages affectés où en 2020, plus de 835 millions de personnes ont pu bénéficier de son aide.
Elle ajoute que les volontaires de la Croix-Rouge ont porté une assistance aux victimes de la montée des eaux du lac Tanganyika ou des inondations mais encore aux déplacés et aux réfugiés ou encore les rapatriés dans le rétablissement des liens familiaux et la réunification familiale des enfants non accompagnés.
La cheffe de mission a néanmoins rappelé les autorités burundaises l’urgence de promulguer et de mettre en œuvre la loi nationale de protection et de respect de l’emblème de la croix rouge au Burundi car il doit être protégé et respecté par touset en toute circonstance. Elle ajoute que le non-respect de l’emblème peut retarder les secours et mettent en danger des vies humaines.
Elle remercie tous les volontaires qui travaillent avec dévouement sur toutes personnes qui ont besoin d’être assistées et ensuite aux partenaires et acteurs humanitaires pour la coordination mais également au gouvernement du Burundi à travers la plateforme nationale de réduction des risques de catastrophes de son étroite collaboration durant les périodes difficiles.
Signalons que la Croix-Rouge dispose de 600 000 volontaires dans tout le pays qui sont regroupés dans les 2.912 unités par colline. N.B.
Burundi - Santé - Humanitaire
Une famille demande aux âmes charitables d’évacuer sa fille pour des soins
Bujumbura, le 7 mai 2021 (Net Press) . Le couple Esron Niyungeko et Joséphine Mukamusoni, habitant au quartier Mutakura, zone Cibitoke, commune urbaine Ntahangwa, en mairie de Bujumbura, dans un point de presse tenu ce jeudi 6 mai, ont demandé aux âmes charitables de voler à leur secours pour une évacuation médicale de leur fille, Evodie Ishimwe à Med Heal Group of hospital, à Nairobi au Kenya.
Joséphine Mukamusoni, dans ce point de presse avec une quinzaine de journalistes, a déclaré que les médias sont toujours au chevet du peuple et c’est par ce canal que sa famille tend la main à la première dame de la République du Burundi, Angeline Ndayishimiye, à la fondation Buntu de l’ancienne première dame Denise Bucumi Nkurunziza, aux associations féminines et aux autres bienfaiteurs de voler à leur secours pour son évacuation d’urgence.
Selon elle, leur fillette Evodie Ishimwe souffre de l’insuffisance rénale et nécessite une transplantation du rein dans la capitale kenyane à hauteur de 20.000 Usd. Le couple, qui affirme qu’il n’a pas de moyens pour évacuer cette fille, s’en remet aux âmes charitables.
Pour cela, Joséphine Mukamusoni donne les numéros de compte pour ceux qui veulent donner un coup de main. Il s’agit du compte n° 053864-01-22 ouvert dans les livres de la banque Inter Bank Burundi au nom de Joséphine Mukamusoni et n° 00200002661-08 ouvert à la BCB au nom de Esron Niyungeko. N.R.
Burundi - Education
Le journal "La Voix de l’Enseignant" constate…
Bujumbura, le 7 mai 2021 (Net Press) . Le premier constat fait par notre confrère est que les enseignants ne sont pas rassurés par le choix des examens un mois avant leur passation. Alors que le début des examens du troisième trimestre (palier) est prévu le 11 juin 2021, les enseignants de la direction provinciale de l’éducation en mairie de Bujumbura sont en train de choisir ces examens depuis mercredi 5 mai 20201. Ce travail qui est organisé en réseaux scolaires durera une semaine.
Les examens choisis sont acheminés à la direction communale de l’éducation qui élaborera un seul questionnaire pour chaque cours pour toutes les écoles de son ressort. Les enseignants disent que les examens choisis plusieurs jours avant leur passation et qui passent par plusieurs mains sont faciles d’être fraudés comme il en a été au second trimestre dans la direction communale de l’éducation de Ntahangwa et dans d’autres localités du pays.
Par ailleurs, ces enseignants estiment que cette façon de faire est anti pédagogique car c’est illogique de choisir une évaluation sur une matière qu’on n’a pas encore enseignée. Ils révèlent que les questions d’évaluation sont ciblées lors de la dispense de la matière. Pour éviter la fraude et d’autres imperfections, les enseignants en Mairie de Bujumbura demandent que ces examens soient choisis par les inspecteurs et les conseillers pédagogiques comme il se fait pour le concours national et l’examen d’Etat.
Selon toujours ce journal, le travail en réseaux scolaires est différemment apprécié. Après la passation des examens du second trimestre (palier) en réseau scolaire, le ministère de tutelle, les enseignants et les parents des élèves ne voient pas du même œil cette organisation des examens. Les enseignants et les parents parlent des imperfections dans l’organisation sans oublier le vol des questionnaires qui pourrait avoir l’origine dans l’administration, les erreurs de dactylographie, etc.
De son côté, le ministère de tutelle, par le biais du ministre, parle de spéculations des enseignants et des parents dont les enfants suivent des cours du soir. Le représentant de la coalition des syndicats des enseignants tranche : il faudrait associer les enseignants dans toute organisation en matière de l’éducation.
Concernant la fête du travail, notre confrère estime que la tradition est respectée, les fonctions restent avec leurs attentes. Long défilé avec exhibition des réalisations, discours des représentants des employés et des employeurs et enfin celui du chef de l’État qui congratulent les meilleurs travailleurs de l’année.
Cependant, les fonctionnaires burundais s’attendaient beaucoup plus à un discours rassurant quant à l’amélioration des conditions salariales. En effet, depuis 2015, tous les salaires des fonctionnaires et cadres de certaines institutions paraétatiques stagnent. Ceux qui recevaient des annales consistantes enregistrent des pertes énormes. Le gouvernement fait comme si de rien n’était. Le président parle d’un dialogue qui doit continuer, mais jusque quand ? J.M.