Cibitoke, le 13 mai 2021 (Net Press) . C’était sur la sous colline Nyarure, de la colline Buhoro, en commune Mabayi, de la province Cibitoke, au Nord-ouest du pays, où plus de 200 maisons ont été détruites et d’autres brulées. Les propriétaires de ces maisons disent qu’ils dorment actuellement à la bel étoile et demandent assistance à l’Etat en leur montrant un autre endroit où construire.
L’administrateur de la commune Mabayi fait savoir que ce sont des terres qui ne leur appartiennent pas et qui ont été démolies car elles sont riveraines de la rivière Rusizi. Même celles qui ne sont pas encore détruites sont déjà inondées, mais cette autorité tranquillise tout de même sa population car il est en train de voir un autre endroit qui servirait de pièces de rechange pour qu’ils puissent s’y installer. N.B.
Burundi - Sécurité
Vol à main armée sur la colline Masha
Gitega, le 13 mai 2021 (Net Press) . C’était dans la nuit de ce mercredi 12 mai 2021, sur la colline Masha, en commune de Ryansoro, de la province Gitega, au Centre du pays, que des personnes non encore identifiées, munies d’un fusil se sont introduites chez un commerçant de vaches et ont volé des téléphones portables et une somme d’argent dont le montant exact n’est pas encore connu.
Celui-ci était également enseignant, d’après des sources d’informations en provenance de Masha. Le chef collinaire de cette colline, John Kwizera, a déclaré qu’après le forfait, ces voleurs ont pris le large vers la forêt de Masha. Jusqu’à présent, les auteurs du vol ne sont pas identifiés ; concluent nos sources.
Pour une large opinion, de tels forfaits à main armée est un signe d’échec du désarmement volontaire de la population car ces fusils, tout comme des grenades, sont toujours utilisés ici et là dans le pays. La même opinion demande encore une fois à l’administration sécuriser la population en procédant au retrait des armes de la population qui les détient illégalement. N.B.
Burundi - Rwanda - Sécurité Routière
Le rédacteur en chef d’une radio en exil trouve la mort dans un accident de roulage
Kigali, le 13 mai 2021 (Net Press) . Le journaliste, rédacteur en chef de la radio en exil Inzamba, François Bizimana, a trouvé la mort dans la nuit de mercredi à jeudi 13 mai 2021, lors d’un accident de roulage. Le corps sans vie a été transféré à la morgue de l’hôpital de Kacyiru, à Kigali, la capitale rwandaise.
Le journaliste défunt était à bord de sa moto flambant neuve lorsqu’il est entré en collision avec une bicyclette qui transportait des planches. Il a rendu l’âme sur le champ et la police de protection civile rwandaise l’a transféré à la morgue de l’hôpital de Kacyiru, apprend-on de sources proches de l’accident à Kigali.
Il avait quitté le Burundi aux côtés de ses confrères, une centaine au total, qui fuyaient pour leur sécurité en avril 2015. Ses collègues journalistes disent que le monde des medias vient de perdre un journaliste chevronné, connu pour son intégrité, son amour et son dévouement pour son métier et sa famille. N.R.
Burundi - Politique
Tentative de coup d’Etat au Burundi, 6 ans déjà !
Bujumbura, le 13 mai 2021 (Net Press) . Six ans jour pour jour viennent de s’écouler après la tentative de renversement des institutions par un groupe d’officiers supérieurs, à la tête duquel se trouvaient les généraux Godefroid Niyombare et Cyrille Ndayirukiye. Ce dernier vient de trouver la mort dans la prison centrale de Gitega ce 25 avril 2021, il y a quelques semaines.
Ce jour-là, des gens qui étaient proches de l’opposition étaient aux anges si bien qu’ils se sont arrogés le droit de détruire une station de radio et télévision Rema, qui roulait pour le parti au pouvoir. Plus tard, le Cndd-Fdd, tout comme la radio et télévision Rema, ont intenté un procès devant la justice, ils attendent la mise en exécution du procès rendu.
Certains auteurs du putsch manqué auront la vie sauve par le fait qu’ils ont fui le pays mais le numéro 2 de ce complot, le général Cyrille Ndayirukiye, est resté, fut arrêté et mis en prison en compagnie de quelques autres membres de ce complot. Jusqu’à sa mort, il assumera devant les instances judiciaires les actes qu’il a posés, arguant que c’était une façon de faire respecter la constitution et l’accord d’Arusha.
Rappelons qu’au mois d’avril de la même année, le parti Cndd-Fdd avait mis en avant l’ancien président sortant, feu Pierre Nkurunziza, comme candidat de cette formation politique aux présidentielles pour un troisième mandat. Or, les accords d’Arusha et la constitution de l’époque le lui interdisaient formellement car ils autorisaient uniquement deux mandats présidentiels.
La confusion relative à l’interprétation de ces textes fut à l’origine des manifestations contre le troisième mandat, ce qui a engendré des désordres un peu partout dans la capitale économique Bujumbura. L’intention était de mener une résistance de la part de la société civile et des partis politiques de l’opposition qui sera matée par après par les forces de l’ordre loyalistes.
Les membres de celle-ci étaient obligés de s’en aller en exil au moment où d’autres ont été emprisonnés et d’autres encore ont été tués lors des différentes manifestations. L’un des cas les plus connus est l’emprisonnement et sa condamnation à 32 ans de prison de Germain Rukuki, un membre de l’Acat, une des associations aujourd’hui radiées par Gitega. Six ans plus tard, la lecture de la situation du 13 mai 2015 diffère toujours selon que l’on est proche du pouvoir ou de l’opposition. J.M.
Burundi - République centrafricaine – Santé
Les militaires burundais en mission de maintien de la paix en Rca vaccinés du Covid-19
Bangui, le 13 mai 2021 (Net Press) . Au moment où le Burundi ne figure pas sur la liste des pays qui reçoivent le vaccin du Covid-19 dans le programme du Covax, les militaires burundais en mission de maintien de la paix en République centrafricaine ont été vaccinés du Covid-19, dans la matinée de ce mercredi 12 mai.
L’on saura que le pays est toujours réticent par rapport aux vaccins qui sont en cours d’utilisation dans le monde, le gouvernement convaincu qu’il s’agit des tests et qu’il attend un vaccin agréé définitivement par l’organisation mondiale de la santé, Oms. Même les étrangers qui vivent au pays sont obligés d’aller dans des régions où la vaccination est pratiquée.
Outre que le gouvernement n’a pas encore adhéré à ce programme, l’on se rend compte que même les mesures barrières ne sont pas respectées par une large majorité de la population qui indiquent notamment que le masque leur empêche de respirer correctement. Quant au conseil de se laver les mains, il n’y a plus d’eau et de savons dans plus endroits publics. N.R.
Burundi - Confessions Religieuses
Toutes les religions dans l’allégresse dans notre pays, mais…
Bujumbura, le 13 mai 2021 (Net Press) . Toutes les confessions religieuses du Burundi avaient une fête comme annoncé hier dans nos dépêches. Que ce soit des catholiques, des protestants, des musulmans, tous avaient une fête de l’Ascension pour les chrétiens et de la fin du Ramadhan pour les musulmans.
Dans les prêches des catholiques, le message est que le messie laisse les personnes devenir adultes et se donner enseigner la bonne nouvelle en l’absence physique du Christ. Le message était similaire chez les protestants, que ce soit des anglicans ou des pentecôtes, c’était l’allégresse.
Pour toutes ces religions, la fête d’aujourd’hui était une occasion de partager avec des personnes vulnérables mais il y a eu des contraintes liées à la pénurie criante des boissons de la Brarudi et du sucre, surtout chez les musulmans. En outre, les lieux de loisirs qui existaient avant au bord du lac Tanganyika ont été inondés, par conséquent infréquentables.
Dans la capitale économique Bujumbura, le centre-ville était vide d’hommes et les activités se faisaient au ralenti. Selon des personnes contactées par la rédaction, le pouvoir d’achat limité a fait que les gens ont opté pour la sobriété dans les dépenses pour ces fêtes religieuses, surtout que les prix des produits de première nécessite ont grimpé de façon exponentielle suite à ces festivités.
Dans la vente de ces boissons de la Brarudi et du sucre, il y a des spéculations des commerçants qui indiquent à qui veut les écouter qu’ils risquent de travailler à perte car ils continuent à payer les loyers. Par ailleurs, poursuivent-ils, les occasions de fête devraient contribuer à compenser les pertes subies ces derniers jours, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
C’est ce qui a poussé d’ailleurs l’association burundaise des consommateurs, Abuco, via son président, Pierre Nduwayo, à demander à la Brarudi de sortir de son silence sur la pénurie de ses produits car, au moment où il vient de revoir à la hausse les prix de ses mêmes produits, on pensait qu’ils seraient disponibles mais jusqu’à présent, rien n’est fait. Pierre Nduwayo demande au gouvernement de punir sévèrement, jusqu’à la fermeture des bistrots, ceux qui s’adonnent aux spéculations des produits de la Brarudi. N.B./D.N.