Mwaro, le 19 mai 2021 (Net Press) . Selon nos sources, dans la nuit de ce lundi 18 mai 2021, vers 22 h 40 min, sur la colline Fota, dans la zone Buziracanda, de la commune Ndava, de la province Mwaro, au Centre du pays, un groupe de trois bandits munis d’armes ont tenté un vol au bureau postal de Ndava et ont été refoulés par des éléments des forces de l’ordre de la position de cette localité.
Ces bandits ont échangé des coups de feu avec ces policiers avant de battre en retraite. Néanmoins, ils ont endommagé légèrement les vitres du bureau de l’Opj.
En fuyant vers la colline Buziracanda, les malfaiteurs ont croisé un nommé Dismas Ngendakuriyo et ont tiré sur lui. Il a rendu son âme sur place. Les mêmes sources disent que les enquêtes ont commencé.
Rappelons qu’il y a peu, d’autres attaques avaient ciblé cette province, notamment la commune de Rusaka et le chef de colline Makamba. Ces deux attaques avaient occasionné la mort d’une dizaine de personnes. N.B.
Burundi - Sécurité
Un retraité de l’armée burundaise introuvable
Makamba, le 19 mai 2021 (Net Press) . Il s’appelle Charles Hamenyimana, un ancien retraité de l’armée burundaise qui reste introuvable depuis le 15 mai dernier. Il a été aperçu pour la dernière fois au chef-lieu de la commune de Mabanda (province de Makamba, au Sud du pays).
Sa famille l’a cherché dans tous les cachots de la province de Makamba sans succès et craint qu’il aurait été tué. Ce catéchiste de l’église anglicane à la succursale Mutaremara, de la paroisse anglicane de Mabanda, a été enlevé samedi dernier et une source qui a requis l’anonymat indique l’avoir vu tout près de la paroisse catholique de Mabanda. Sa famille l’a cherché dans tous les cachots sans succès et craint qu’il aurait Kidnappé et tué
Non loin de là, toujours au Sud du pays, un motard a été tué et son corps retrouvé au bord de la rivière Siguvyaye, en commune et province de Bururi. Il aurait été tué par ses clients dans la nuit de lundi 17 mai car son corps a été aperçu dans la matinée de ce mardi. Il a été tué sauvagement car il a été décapité. Quatre personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes, selon les mêmes informations. N.R.
Burundi - Changement Climatique
Quand les rivières de Kajeke et de Mpanda se fâchent !
Bubanza, le 19 mai 2021 (Net Press) . Les rivières de Kajeke et de Mpanda situées dans la commune de Gihanga, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, ont perdu leurs lits et occasionnent actuellement d’énormes dégâts.
Nous sommes sur la Rn 5 menant vers la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. La rivière Kajeke a perdu son lit et envahi des champs de cultures comme le riz et les maïs, les infrastructures publiques comme les écoles, la route Rn5 ont été saccagées par ces eaux qui ont dévié le lit.
Les propriétaires de ces champs de culture ne savent pas à quel saint se vouer d’autant plus qu’ils ont contracté des crédits dans les banques et établissements bancaires pour financer ces activités champêtres. Et dans la même rubrique du changement climatique, la rivière Mpanda a perdu également son lit, les quartiers de Rukaramu 1 et 2, tout comme la Rn5 Bujumbura-Cibitoke, ont été inondés et abîmés.
Démentant les informations qui circulent sur les réseaux sociaux comme quoi le site Diamond du cimetière de Mpanda a été inondé et détruit par la montée de ces rivières, son responsable, Faustin Ndizeye, informe que le site Diamond n’a pas été inondé et que des travaux de prévention sont en cours, notamment le curage des eaux qui avancent dangereusement vers ce site.
Plus de 33 000 victimes attendues pour être relocalisées face à la montée des eaux
Désiré Bundoyi, le porte-parole de la Croix Rouge, indique que la montée des eaux du lac Tanganyika et le débordement de la rivière Rusizi depuis mercredi dernier, occasionne une situation alarmante où plusieurs maisons ont été détruites. Selon toujours cette source, la route Bujumbura–Gatumba est devenue impraticable et le déplacement depuis mercredi dernier de plus de 33.000 sinistrés des circonscriptions de Gatumba, de Mpanda, de Rukaramu et de Kigaramango sont attendues pour être relocalisées vers d’autres endroits plus cléments par cette Ong philanthropique. Désiré Bundoyi dit que pour permettre aux écoles victimes de ces inondations de clôturer cette année scolaire, la Croix Rouge prévoit construire les écoles mobiles.
Pour rappel, une délégation de quatre membres du gouvernement conduite par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, a effectué ce lundi une visite en zones Gatumba, Rukaramu et Maramvya pour s’enquérir de l’état des lieux. Le ministre Ndirakobuca avait demandé à la population sinistrée de se préparer en conséquence pour leur relocalisation ailleurs. N.R.
Burundi - Politique
Abel Gashatsi dans le collimateur des Upronistes radiés
Bujumbura, le 19 mai 2021 (Net Press) . En date du 18 mai, au nom des Upronistes qui viennent d’être exclus du parti mais aussi en lieu et place des signataires d’une pétition toujours ouverte, l’ambassadeur Isidore Mbayahaga, qui n’a pas sa langue dans la poche, a saisi par voie de correspondance le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire, dont l’objet est le recours contre une décision illégale et arbitraire.
D’entrée de jeu, l’on peut mentionner que l’auteur de la lettre a réservé une copie pour le président de l’assemblée nationale, pour le directeur général de la coordination des Ongs et de la promotion des libertés publiques ainsi que pour Abel Gashatsi lui-même, tous les trois se trouvant dans la capitale économique Bujumbura. Isidore Mbayahaga n’y va pas par quatre chemins puisqu’il indique qu’Abel Gashatsi, dont le mandat a expiré le 14 août 2020, ne peut plus engager le parti.
En plus de cette décision illégale, il a causé d’énormes préjudices au parti, notamment en vendant des biens immeubles et parcelles de l’Uprona, en violant les statuts pour radier du parti des Upronistes dont le seul tort était d’avoir dénoncé les forfaits qu’il a commis, des délits dont les détails se trouvent pendant devant les instances judiciaires, selon toujours la correspondance d’Isidore Mbayahaga.
Dans l’intention de couvrir ses crimes politiques et économiques, Abel Gashatsi a organisé au mois de mars dernier des congrès dans les communes du pays dans le but d’organiser un congrès au niveau national, des réunions suspendues par le ministère ayant la gestion des partis politiques dans ses attributions. Ce dernier avait recommandé un dialogue interne au sein de cette formation politique, mais celui qui prétend être toujours président de l’Uprona n’a rien fait dans ce sens.
Au lieu d’un dialogue interne, Abel Gashatsi a réuni le bureau exécutif fictif pour signer un document de radiation des Badasigana, un acte qu’il considère comme un engagement d’une vitesse supérieure de sa part car il a tenu une réunion malgré l’interdiction du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire.
Pour tout cela, l’auteur de la lettre demande au ministère de tutelle de signifier à Abel Gashatsi que sa réunion est irrégulière et la décision d’exclusion nulle et de nul effet. Il demande également au ministère d’autoriser aux Badasignana d’organiser un congrès national dans le but de doter le parti de nouveaux organes. A la justice burundaise, il est demandé de se saisir du procès n°121 déposé et reçu en date du 24 janvier 2019 par le parquet général de la République pour récupération des biens spoliés par l’ancien président du parti Uprona. J.M.
Burundi - Infrastructures
La population se réjouit d’un pont de dépannage reliant Kabarore et Kayanza
Kayanza, le 19 mai 2021 (Net Press) . Cette population dit que maintenant, les relations sont normales entre les deux localités car le pont qui les relie est pour le moment fonctionnel car il y a peu, les populations devaient payer de l’argent aux jeunes gens qui les faisaient traverser la rivière. Cette population fait savoir que les marchandises ne circulaient pas comme il faut, d’où il y avait des spéculations de toutes sortes.
Elle se réjouit que pour le moment, une ambulance peut passer sans beaucoup de problèmes et la libre circulation des personnes et des biens est une réalité.
Cette population demande de construire ce pont en dur car il est fait par des planches et des arbres. Elle demande qu’il soit construit à l’aide des métaux comme celui qui a été détruit. La population demande enfin de réfectionner la route qui mène vers Kanyaru pour éviter d’éventuelles spéculations. N.B.
Burundi - Administration
Du sit-in en commune Mabayi
Cibitoke, le 19 mai 2021 (Net Press) . Plus de 100 personnes ont effectué dans la matinée de ce mercredi un sit-in devant la société Tanganyika Mining Company située sur la colline Butahana, de la commune Mabayi, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, ils réclamaient la réhabilitation dans leurs droits.
Selon nos sources, les manifestants ont bloqué à l’aide de grosses pierres tout accès à cette société et demandent l’indemnisation de leurs terres d’autant plus qu’ils ont été déguerpis de leurs propriétés depuis 3 ans
L’administrateur de la commune Mabayi tranquillise et indique que cette affaire est en cours de traitement. Les concernés seront informés incessamment de la suite qui leur a été réservée.
Burundi - Santé
Le Symabu réagit suite à la hausse du prix de la carte Cam
Bujumbura, le 19 mai 2021 (Net Press). Le président du syndicat des malades du Burundi, Symabu, Sylvain Habanabakize, indique que cette décision de monter le prix de la carte d’assurance maladie, Cam, a été mal accueillie. Pour lui, l’Etat devrait chercher des fonds dans d’autres secteurs pour combler le déficit budgétaire.
Le Symabu estime qu’un malade qui ne parvient pas à trouver 3.000 Fbu pour cette carte va se procurer d’une carte à 25000 ou à 100.000 Fbu.
Une autre inquiétude et de savoir les critères de vulnérabilité pour dire que tel paie 25000F et tel autre 100 000F. Il demande à ceux qui sont chargés de mettre en application la mesure d’attendre la suspension éventuelle de cette mesure compte tenu de ces doléances. Il demande à l’assemblée nationale de ne pas amender cette loi car elle connaissent le pouvoir d’achat de la population qu’elle représente. N.B.
Burundi -Tanzanie – Sécurité
Plus d’une vingtaine de réfugiés burundais et congolais campent sur la frontière tanzano–kenyanne
Nairobi, le 19 mai 2021 (Net Press) . Douze Burundais et huit Congolais en provenance du camps des réfugiés de la Tanzanie, surtout celui de Nyarugusu, ont été interpellés à la frontière entre la Tanzanie et le Kenya. Ils s’apprêtaient à aller demander asile au Kenya par peur d’un rapatriement forcé et les mauvaises conditions de vie.
Selon nos sources, ces réfugiés sont campés à la frontière entre la Tanzanie et le Kenya, dans le district de Tarime et sont logés dans les locaux de la Croix Rouge et vivent dans des conditions déplorables.
Ces réfugiés affirment qu’ils fuyaient vers le Kenya, dans le camps de réfugiés de Kakuma, par crainte d’un probable rapatriement forcé vers le Burundi. A cela s’ajoutent de mauvaises conditions de vie au camp des réfugiés de Nyarugusu où il venait de passer deux jours sans manger et demandent aux services de l’immigration kenyane et le Hcr de faciliter leur demander d’asile.
En mars 2019, une cinquantaine de Burundais avaient été interceptés sur la même frontière. Ils ont été obligés de retourner au camp de Mtendeli d’où ils étaient venus. D’autres réfugiés burundais se dirigent soit vers le Rwanda, l’Ouganda, la Zambie, la RDC ou l’Afrique du sud. N.R.
Burundi - Usa - Justice
L’étau se resserre autour du cou de l’ancien président américain Donald Trump
New York, le 19 mai 2021 (Net Press) . Selon le site de la radio du monde, la Trump Organization serait visée par une enquête pénale. En effet, la Trump Organization, le conglomérat appartenant à la famille de l’ex-président américain Donald Trump, est visée par une enquête pénale, a annoncé, mardi 18 mai, la procureure de l’État de New York.
« Nous avons informé la Trump Organization que notre enquête sur cette organisation n’est plus uniquement de nature civile », a dit, le mardi 18 mai, Fabien Levy, porte-parole de la procureure de l’État de New York, Letitia James. « Nous enquêtons maintenant activement sur la Trump Organization en matière pénale, conjointement avec le procureur de Manhattan », a encore ajouté cette dernière.
Centaines d’entreprises
La Trump Organization regroupe des centaines d’entreprises liées à Donald Trump ou à ses proches, notamment des hôtels, des sociétés immobilières et des terrains de golf. Le procureur de Manhattan, Cyrus Vance, un démocrate, avait démarré en 2018 une enquête initialement centrée sur des paiements effectués, avant la présidentielle de 2016, à deux maîtresses présumées du milliardaire républicain, et désormais élargie à des allégations de fraude fiscale, fraude aux assurances ou fraude bancaire.
Confidentielle
Cette enquête se déroule de façon confidentielle devant un grand jury. Le procureur Vance a obtenu en février les déclarations de revenus de Donald Trump sur les huit dernières années ainsi que celles de la Trump Organization, au terme d’une longue bataille juridique. Donald Trump, qui a quitté la Maison Blanche en janvier, nie toute malversation et a qualifié l’enquête de « poursuite de la plus grande chasse aux sorcières politique de l’histoire de notre pays ». D.N.