Makamba, le 5 juin 2021 (Net Press) . Quatre jeune accusés d’extorsion de l’argent à des voyageurs qui viennent de la Tanzanie ont été interpellés ce vendredi 4 juin sur la colline Murambi, en commune Kibago, de la province de Makamba, au Sud du pays.
Des sources sur place, ces jeunes sont accusés d’extorsion de l’argent à hauteur de 90.000 shillings, le quatrième jeune adulte de 41 ans a été interpellé sur la colline Jimbi, dans cette même commune, en possession de 24 valises rentrées frauduleusement de la Tanzanie. Ces jeunes sont gardés à vue au commissariat communal de la police pour des raisons d’enquêtes. N.R.
Burundi - Agriculture
Visite de l’extension des plantations caféicoles de l’Etat par le ministre ayant l’agriculture dans ses attributions
Ruyigi, le 5 juin 2021 (Net Press). C’était ce vendredi 4 juin 2021 que le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Deo Guide Rurema, accompagné par le directeur général de l’office pour le développement du café, Odca, a effectué une visite dans les provinces de Ruyigi puis de Mwaro.
Le ministre a signalé que l’objectif de cette visite est de se rendre compte de l’état des lieux de l’extension des plantations caféicoles de l’Etat, en collaboration avec les coopératives dans ces provinces susmentionnées.
Dans sa tournée, Deo Guide Rurema a encouragé la population de toujours travailler en collaboration avec les coopératives pour faciliter l’encadrement de ces dernières. Il l’a dit à Ruyigi après avoir visité les 47.500 plants de caféiers sur une superficie de 19 ha sur la colline Nyagitika.
Le ministre Rurema a fait savoir que dans l’objectif d’accompagner et d’encourager la population œuvrant dans le secteur du café, le gouvernement a augmenté le prix du café cerise où le kg est passé de 550 à 700F.
Il faut noter que le Gouvernement accordé à l’Odeca une superficie de 67ha pour y planter les plants de caféiers propres à l’Etat dans les provinces de Cankuzo, de Mwaro et de Ruyigi, au Centre et à l’Est du pays. N.B.
Burundi - Education
Les enseignants de la 2ème année et les maîtres responsables bientôt formés
Bujumbura, le 5 juin 2021 (Net Press). C’est une information qui nous parvient du journal "La Voix de l’Enseignant". Depuis 2010, le Burundi s’est engagé dans une vaste réforme de l’école fondamentale. La réforme a commencé avec le cycle 4 du fondamental c’est-à-dire les classes de 7è, 8è et 9è. Les manuels ont été confectionnés et distribués.
Les enseignants ont été formés pour dispenser les cours dans ce cycle. Après la mise en place de la réforme au cycle fondamental, l’on a commencé avec le programme de la première année qui est aujourd’hui fonctionnel. C’est au tour des programmes de la 2ème d’être revus. C’est pour cela qu’on veuille commencer par la formation des enseignants.
Toujours dans le domaine de l’enseignement, les syndicats des enseignants demandent de surseoir aux examens en réseaux. Les représentants des syndicats du secteur de l’enseignement réunis au sein de la COSESONA (Coalition des Syndicats des Enseignants pour la solidarité Nationale et la Défense des Droits socio-professionnels) relèvent le désordre qui s’observe dans l’organisation des examens en réseaux. C’est ce vendredi 4 juin 2021.
Il n’y a pas de cadre légal qui règlemente ces examens, les tricheries sont multiples, les frais scolaires au fondamental sont de retour. Surseoir à ce système pour ce est une recommandation faite par les représentants syndicaux.
Notre confrère évoque également des écoles disparues à jamais. Il s’agit de 31 écoles dont les recrutements en 7ème fondamentale ont été suspendues par une ordonnance ministérielle pour cause de mauvais résultats au concours national.
L’article 2 de l’ordonnance n° 620/1287 du 19 septembre 2018 portant gel de recrutement en 7ème dans certaines écoles privées dispose que le recrutement en 7ème, à la rentrée scolaire 2019-2020 de chacun des établissements fermés, sera conditionné par l’obtention de bons résultats au concours national, édition 2019, sinon, lit-on dans l’ordonnance, le gel de recrutement en 7ème année continuera pour l’année scolaire 2019-2020.
Au cas où les résultats obtenus au concours national, édition 2020, ne seront pas satisfaisants, l’article 3 de la même ordonnance préconise la fermeture complète « du cycle 4 de l’enseignement fondamental de ces établissements sans aucune autre forme d’avertissement à partir de l’année scolaire 2020-2021. »
Mais les TICs freinent l’apprentissage de l’orthographe français, se plaint l’hebdomadaire. Bien que la Technologie de l’Information et de Communication(TIC) présente des avantages dans la communication et surtout dans le domaine de la recherche, elle est en quelque sorte un handicap dans l’apprentissage du Français dans son aspect orthographe.
Des enseignants du secondaire et des universités affirment que la TIC rend fainéant les apprenants. Ils ne veulent plus prendre notes en classe dictées par l’enseignant. Au secondaire, les élèves préfèrent écrire eux-mêmes au tableau et au supérieur, les étudiants optent pour l’achat des syllabus des enseignants ou font recours à des photocopies des notes.
Un enseignant de l’université demande à ses collègues du secondaire d’essayer de parler Français pendant les cours et d’obliger la prise des notes par dictée dès la 7è jusqu’à la fin des humanités. Ils arriveraient à l’université avec un bagage suffisant pour pouvoir prendre notes.
Pourtant, les épreuves types constituent une autre forme de distraction chez les élèves. Le ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique a produit des épreuves types pour les élèves des classes terminales des cycles de toutes les sections. Ce sont des exercices et leurs grilles de correction se rapportant sur les matières faisant objet d’évaluation nationale.
Après avoir remarqué qu’il y a des élèves qui se concentrent seulement sur ces grilles, des responsables des écoles conseillent aux élèves de ne pas se perdre dedans. Ces exercices ne sont que des modèles de questions sur les matières vues en classe. Ils doivent travailler en groupe pour faciliter la compréhension pendant la révision au lieu de mémoriser les réponses car ce ne sont pas les mêmes questions qui viendront aux examens.
Si les questions sont changées, l’élève qui aura préparé seulement ces épreuves types échouera lamentablement. Un enseignant leur propose de faire la révision et jeter un coup d’œil sur les épreuves la veille de l’examen. D.N.
Burundi - Afrique - Santé
La fondation Mo Ibrahim s’exprime à travers son événement annuel (suite)
Londres, le 5 juin 2021 (Net Press) . Au deuxième jour de la session annuelle de Ibrahim Governance Weekend, les participants aux discussions ont abordé le sujet des répercussions à gérer : recul de la démocratie et des droits, nouveaux facteurs d’instabilité. Les panélistes ont fait une sorte de bilan de l’impact de la covid-19 après plus d’un an de son apparition.
Tous les panélistes ont été d’accord que la covid-19 a eu un impact très négatif sur presque tous les projets de développent en Afrique, que ce soit le programme de développement durable à l’horizon 2030 même si dans l’ensemble, l’espérance de vie dans cette partie du globe avait augmenté. Mais il y a eu perte d’emplois.
Ils ont fait allusion à l’éducation où plusieurs écoles ont été fermées suite à la pandémie de la covid-19. Les gestionnaires des pays ont réagi en instaurant des études à distance mais les panélistes estiment que les élèves ont perdu de 30 à 50% de ce qu’ils devraient apprendre. Cela est apparu comme un défi énorme qui demande un soutien de la part des gouvernements.
Toujours dans ce domaine, il y a eu des inégalités entre les zones urbaines et rurales, notamment en ce qui concerne l’accès à l’information, à l’internet, etc. Les politiques doivent donc implémenter les zones rurales, y compris les populations qui sont au plus bas de la société. Par ailleurs, les pays doivent augmenter conséquemment les salaires des enseignants tout en envoyant ceux qui sont qualifiés dans les zones rurales.
Il y a également des inégalités entre les sexes et dans la distribution des vaccins. Les intervenants ont souligné le fait que des écarts dans tous les domaines existaient un peu avant la pandémie mais que cette dernière est venue pour les amplifier.
Ils ont abordé en outre le cas des élections en Afrique où des dirigeants manipulent des constitutions pour se maintenir au pouvoir. Suite aux informations livrées par les hommes politiques, des jeunes deviennent violents, ce qui engendre des conséquences désastreuses. La covid-19 a révélé les différents dysfonctionnements dans le système de gestion des pays.
Pour cela, les intervenants ont recommandé qu’il y ait des mesures décisives au niveau des emplois pour les jeunes qui, dans le cas contraire, ces derniers perdent confiance dans les autorités gestionnaires du pays. Il faut qu’il y ait la transparence dans les décisions, ce qui suppose une bonne gouvernance, il faut enfin des réponses collectives et non unilatérales.
L’Afrique, en tant que continent, doit trouver des solutions sinon, la covid-19 va toucher durement les zones en conflit. Ils n’ont pas manqué de signaler qu’en Afrique, il y a des bons et des mauvais leaderships. Ces pourquoi les jeunes de ce continent se voient comme des personnes délaissées par les dirigeants alors qu’ils réussissent par rapport aux jeunes de même âge d’autres continents.
Il faut donc capitaliser les potentialités des jeunes aussi bien dans leurs pays que dans la diaspora. Ils ont besoin de plus d’assurances face à leurs frustrations, allusion faite à l’aspect ethnique de l’Ethiopie, notamment au Tigré. Face à ces défis, la société civile peut rassurer les jeunes, le gouvernement aussi même si dans le domaine politique, il y a des choses négatives.
Evidemment, l’on a souligné que la pandémie accentue les problèmes déjà existants, d’où l’analyse d’un des panélistes qui trouve que la question de la bonne gouvernance n’est pas étudiée à fond en Afrique. A part les pays comme le Rwanda, l’Afrique du Sud et le Sénégal, cette question n’est pas traitée à sa juste valeur.
Sinon les contre-exemples sont l’Ouganda, le Soudan, etc, d’où il faut revoir le contrat social. L’on demandera de se laver les mains alors qu’il n’y a pas d’eau, de porter un masque alors qu’il coûte cher, bref, un système à mettre en place ou à renforcer. Depuis 1990, les jeunes sont impatients, violents en vue de changer des régimes car la gestion de la transition est également difficile.
Il faut alors que la jeunesse africaine s’occupe de l’avenir de l’Afrique car il y a dans cette partie du monde l’extension du djihadisme, beaucoup d’espace que personne ne contrôle, des armes et de l’argent qui circulent comme au Mali. Il faut redéfinir le rôle du soldat en Afrique, serait-il chargé de tirer sur les populations ou alors de la surveiller ?
En signe de conclusion, ils trouvent qu’il doit y avoir un investissement et un engagement dans l’éducation pour que les enfants puissent recevoir une bonne éducation et l’Allemagne est disposée à collaborer dans ce sens. L’Afrique est le continent le plus jeune du monde, s’il est connecté, il peut attirer des compétences et des investissements d’ailleurs.
La deuxième partie de cette deuxième journée était consacrée au dialogue avec Charles Michel, président du conseil européen. Cet homme a évoqué sa passion pour l’Afrique, parlant des paysages merveilleux de la République démocratique du Congo et de l’émotion des Africains.
Il estime qu’il doit y avoir une coopération entre l’Afrique et l’Europe pour régler certains problèmes, notamment démographiques. Pour lui, il faut qu’il y ait une sorte de plan Marshall pour l’Afrique. La covid-19 peut aider à identifier les besoins pour le partenariat, d’où il faut améliorer les besoins, les opportunités, trouve Charles Michel.
Il pense également qu’il faut faire un plaidoyer de l’Afrique au niveau du G7, mobiliser le fonds monétaire international ainsi que les ressources domestiques, les investissements étrangers et la vaccination pour améliorer la santé des Africains. A la question de savoir combien de vaccins seront envoyés en Afrique, Charles Michel a avancé un effectif de 100 millions de doses qui doivent être acheminées en Afrique.
Cependant, il a fait savoir que dans un premier temps, les Africains ont été réticents, il faut donc développer la confiance des doses et lutter contre l’intoxication. Il a également déploré le fait que la plupart de doses se rendent aux Etats-Unis. Il recommande d’être résilient et concret.
Le président du conseil européen s’est également engagé de débloquer 5,5 milliards d’euros d’investissement en Afrique et cette dernière devrait négocier des financements à faibles taux d’intérêt. Il y a eu cependant une inquiétude comme quoi l’on oblige les gens de rester chez eux, de la mise en quarantaine et qu’il n’y aura aucune base pour débloquer l’argent.
Il a recommandé aux deux continents de mobiliser davantage des ressources domestiques car ce qui est embêtant, c’est qu’il y a une lourde bureaucratie en Afrique et un fossé entre la loi et l’applicabilité. Les Africains doivent donc gérer les ressources qui sont à leur disposition. Il a réaffirmé son engagement dans le décaissement de ce montant car pour lui, il faut éviter une fragmentation du marché pendant la crise de la covid-19.
Il est revenu lui aussi sur la lutte contre les terroristes, la mise en place des institutions démocratiques solides, allusion faite à la Libye. Il s’est dit préoccupé voire déçu par le développement en Ethiopie car l’année dernière, l’on avait l’impression que tout avance mais avec la situation actuelle au Tigré, c’est grave.
Les invasions causent de l’instabilité dans la région où elles apparaissent, d’où il a informé avoir discuté de cette situation avec Félix Tchisekedi, président de la République démocratique du Congo et en même temps président en exercice de l’Union africaine. J.M.
Burundi - Usa – Communication
Facebook suspend l’ex-président américain Donald Trump pour deux ans
Washington, le 5 juin 2021 (Net Press). Facebook a annoncé vendredi 4 juin suspendre les activités de Donald Trump pour deux ans, après qu’il eut enfreint les règles du réseau social en encourageant ses partisans lors de l’assaut du capitole, le 6 janvier à Washington. Donald Trump a dénoncé une "insulte" à ses 75 millions d’électeurs.
Facebook persiste et signe. Le réseau social de Mark Zuckerberg a annoncé vendredi 4 juin suspendre l’ex-président américain Donald Trump pour deux ans, soit la punition maximale après avoir enfreint les règles de la plate-forme pendant l’assaut du capitole par ses partisans, le 6 janvier 2021.
Facebook a également affirmé que les personnalités politiques seront sanctionnées comme les utilisateurs lambda en cas de non-respect des règles, notamment en cas de désinformation.
Cette interdiction a été prononcée en vertue de cette nouvelle règle sur-mesure, elle aussi annoncée vendredi et créée par le groupe californien par rapport aux événements du 6 janvier. Elle prévoit des sanctions allant d’un mois à deux ans de suspension pour les personnalités publiques en cas de troubles et de violences, d’après un communiqué. Les récidivistes pourront être définitivement bannis.
L’ex-président américain avait été exclu temporairement le 7 janvier dernier pour avoir encouragé ses partisans lors de l’attaque du Capitole à Washington, une décision sans précédent.
Plus de six mois après sa défaite dans les urnes, Donald Trump continue de donner des maux de tête au géant des réseaux sociaux, écartelé entre souci de respecter la liberté d’expression et nécessité morale et économique d’assainir les échanges entre ses 2,85 milliards d’utilisateurs mensuels.
Une "insulte" aux électeurs de Donald Trump
La décision prolonge jusqu’en janvier 2023 au moins la suspension de Donald Trump. En mai, le comité de supervision de Facebook avait déjà maintenu la décision, mais le comité avait alors jugé que le groupe ne pouvait pas imposer une suspension illimitée, donnant six mois à Facebook pour déterminer "une réponse proportionnée".
Réagissant après l’annonce, Donald Trump a dénoncé une "insulte" aux "75 millions" d’Américains qui ont voté pour lui en 2020. "La décision de Facebook est une insulte" aux "75 millions de personnes qui ont voté pour nous en 2020", a affirmé l’ex-président dans un communiqué, ajoutant que le géant des réseaux sociaux "ne devrait pas être autorisé à s’en tirer avec cette censure et ce musellement". "À la fin, nous allons gagner. Notre pays ne peut plus supporter ces abus !", a-t-il conclu.
La suspension de Donald Trump a été effective à partir de la date initiale en janvier et ne sera rétablie que quand les "risques pour la sécurité du public auront disparu", a précisé la plateforme. "Compte tenu de la gravité des circonstances qui ont conduit à la suspension de Donald Trump, nous pensons que ses actions ont constitué une violation grave de nos règles qui méritent la plus haute sanction disponible dans le cadre des nouveaux protocoles d’application", a ajouté le réseau social. N.R.