Muyinga, le 7 juin 2021 (Net Press) . Ce matin vers 9h30, sur la route Kaguhu, de la zone de Bwasare, en commune de Gasorwe, province de Muyinga, au Nord-est du pays, un accident de roulage s’est produit où une vache qui traversait la route à une vive allure, a sauté sur le dessus d’un véhicule de type Probox,de plaque K 0490 A qui était de passage vers Gashoho.
Le véhicule a été endommagé en haut et les jambes de la vache cassées. Selon des informations en provenance de cette contrée, le propriétaire de la vache a été obligé de l’abattre, une information confirmée par l’officier de police judiciaire local. Il n’y a pa eu de dégâts humains enregistrés. N.R.
Burundi - Humanitaire
L’assemblée nationale organise une visite au site de Kinyinya
Bujumbura, le 7 juin 2021 (Net Press) . Une aide composée de 15 tonnes de haricot, de 20 tonnes de maïs, de 15 tonnes de la farine pour faire la bouillie ainsi que des cartons de savon et des habits a été distribuée par l’assemblée nationale ce lundi 7 juin 2021 aux déplacés de Kinyinya, suite aux inondations de Gatumba, commune Mutimbuzi, dans Bujumbura, à l’Ouest du pays.
Le président de l’assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, a soutenu l’idée de chercher un autre endroit pour l’installation de ces déplaces. Il a ajouté que ces inondations sont cycliques, d’où ceux qui veulent y construire des maisons doivent d’abord ériger des pilonnes sur le sol et construire en hauteur comme cela s’observe dans d’autres pays qui vivent dans des conditions similaires.
Signalons que la semaine dernière, le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, Gervais Ndirakobuca, y a également fait une descente et a demandé à cette population de penser au déménagement vers un autre endroit que son ministère est en train de chercher, et ce, pour leur intérêt. N.B.
Burundi - Politique
Le sénat a organisé une réunion à l’endroit des professionnels des médias
Gitega, le 7 juin 2021 (Net Press) . Ce lundi 7 juin 2021, le sénat a organisé une réunion à l’endroit des responsables des médias et des professionnels sur les massacres de 1972 à Gitega. Son président, Emmanuel Sinzohagera, a fait savoir que les enfants ne peuvent pas être poursuivis pour des crimes commis par leurs parents.
Sinzohagera dit que le fait qu’ils sont en train de parler des évènements de 1972 ne veut pas dire qu’il s’ingère dans les activités de la Cvr mais que chacun a son angle de travail. En outre, la constitution en vigueur lui confère les prérogatives d’enquêter sur l’équilibre ethnique aussi bien dans la machine étatique que dans le privé.
Pour lui, les événements de 1972 constituent un socle de la déchirure interne. Emmanuel Sinzohagera a ajouté que ce n’est pas non plus raviver les rancœurs, mais pour que tout le monde prenne conscience de ce qui s’est passé pour ne pas retomber dans les mêmes erreurs mais aussi pour pardonner.
D’entrée de jeu, il a juré de ne pas faire du business autour des événements de 1972, au cours de cette réunion à l’encontre des responsables et des professionnels des médias. A travers ces assises centrées sur la mise en lumière des événements de 1972, la chambre haute du parlement burundais tend le micro aux victimes de ces tragédies pour ressasser ce qui leur est arrivé. Pour lui, ces assises visent à connaître la vérité, la réconciliation entre les victimes des événements et les descendants de leurs auteurs pour bâtir un Burundi unifié et prospère.
Cependant, les victimes des massacres de Bugendana et de kw’IBubu en province de Gitega rencontrés par la rédaction disent que le sénat localisé à Gitega et la Cvr effectuent beaucoup de visites des ossements humains qui datent de 1972 et ne disent mot sur les massacres de 1993 et de 1994 des Batutsi de Gitega et le reste et se demandent où va la réconciliation prônée par le sénat et la Cvr.
Ces derniers s’inquiètent même du fait que les exhumations peuvent concerner les victimes de 1993 et d’autres périodes dans toutes ces fosses ciblées par la Cvr et le sénat, d’autant plus que les deux institutions ne disposent pas de moyens scientifiques suffisants de prouver l’appartenance des ossements exhumés.
Cependant, Emmanuel Sinzohagera a fait savoir qu’ils ne se focaliseront pas uniquement sur les évènements de 1972 seulement mais qu’ils feront le tour de tous les autres évènements qui ont endeuillé Burundi. N.R.
Burundi - Gouvernance
L’Olucome s’exprime sur les déplacements du chef de l’Etat à l’extérieur du pays
Bujumbura, le 7 juin 2021 (Net Press) . L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, trouve que les déplacements du président de la République à l’extérieur du pays sont très onéreux alors que le Burundi passe pour le pays le plus pauvre du monde, allusion faite au rapport du fonds monétaire international.
Ces déplacements sont tellement coûteux parce que le pays doit affréter un avion pour cet effet alors qu’il y a quatre avions qui appartiennent au Burundi mais qui ne fonctionnent pas, dont l’un qui un qui a été vendu tout au début de la première législature du Cndd-Fdd. L’Olucome aurait donc aimé que le chef de l’Etat se fasse représenter par une équipe réduite de personnes pour minimiser les dépenses. J.M.
Burundi - Commerce
La pénurie d’essence s’observe à Ngozi
Ngozi, le 7 juin 2021 (Net Press) . Tout a commencé ce dimanche 6 juin 2021 où sur les 6 stations d’essence de la province Ngozi, au Nord du pays, cette pénurie était généralisée. On ne pouvait même pas trouver 1 litre d’essence.
Selon des pompistes, l’on ne sait pas exactement la cause de cette pénurie mais signalent que la semaine dernière, ils ne s’étaient pas approvisionnés comme il faut d’où ce dimanche, le carburant a fait défaut dans toutes les stations d’essence de cette entité provinciale.
Selon les sources des personnes résidant sur place, les conséquences ont commencé à se faire sentir suite aux spéculations diverses des commerçants non reconnus qui vendent le litre d’essence à un prix qui varie entre 3500 à 4000F.
Pour ceux qui voyagent à moto, la sanction a été immédiate car le coût de déplacement a été revu à la hausse et oscille entre 500Fet 1000F. Ces passagers demandent à l’Etat de suivre de près cette question avant que la situation ne s’empire. N.B.
Burundi - Confessions Religieuses
L’église catholique du Burundi fête le Saint Sacrément
Bujumbura, le 7 juin 2021 (Net Press) . Ce dimanche 6 juin, toutes les églises de la capitale économique Bujumbura étaient pleines à craquer. La rédaction a contacté certains chrétiens des différentes paroisses pour savoir s’ils comprennent le sens de cette fête et a constaté que c’est plutôt l’inverse. Il a ensuite constaté un prêtre qui a fourni des explications suivantes.
L’eucharistie (du grec ancien eukharistía « action de grâce ») est un sacrement chrétien. Elle occupe une place centrale dans la doctrine et la vie religieuse de la plupart des confessions chrétiennes. Alors que les catholiques parlent d’eucharistie, le terme de Sainte-Cène est généralement utilisé par les protestants pour désigner le même rite.
L’origine de ce rite est commune à tous les chrétiens : selon le Nouveau Testament, en particulier la Première épître aux Corinthiens et les Évangiles synoptiques, il fut institué par Jésus-Christ, qui, la veille de sa Passion, distribua du pain et du vin aux apôtres en leur disant : « Ceci est mon corps [...], ceci est mon sang [...]. Vous ferez cela en mémoire de moi. »
Les catholiques et les orthodoxes décrivent l’eucharistie comme une véritable « actualisation », non sanglante, du sacrifice du Christ en vue du salut, par le ministère du prêtre. De leur côté, les protestants affirment que le texte biblique ne soutient pas la théorie de la transsubstantiation enseignée par l’Église catholique. Les luthériens emploient le terme de consubstantiation. La tradition calviniste professe la notion de présence spirituelle. Chez les chrétiens évangéliques, on parle d’un mémorial du sacrifice de Jésus-Christ. Ch.N.
Burundi - Afrique - Santé
La fondation Mo Ibrahim s’exprime à travers son événement annuel (fin)
Londres, le 7 juin 2021 (Net Press). Au troisième jour de ses activités qui se sont déroulées en date du 5 juin, Ibrahim Governance Weekend s’est penché sur un thème : "Se tourner vers l’avenir : une occasion privilégiée de redéfinir le modèle de croissance de l’Afrique". Il convient de signaler ici que les panélistes, au nombre de cinq, étaient uniquement des femmes.
Toutes les interventions se sont concentrées sur les activités à mener au cours de la période post-covid-19. Elles ont constaté que la démographique africaine est un atout important dans la relance de l’économie africaine. L’on a beaucoup plus d’agriculteurs et beaucoup d’agronomes, ce qui favorisera le développement agricole.
Elles ont parlé de l’accès aux vaccins fabriqués par les pays africains car pour elles, l’Afrique doit réduire sa dépendance vis-à-vis de l’Occident, s’attaquer aux aspects socioéconomiques nés de la crise mondiale et l’Afrique doit voir comment améliorer son niveau social sur le long terme.
Il faut qu’il y ait investissement vers d’autres pays africains, en plus de la formation pour avoir plus de leaders et un accès important sur le secteur privé, sans oublier le partage des expériences. Elles ont également insisté sur le modèle africain de croissance et revoir les relations entre les pays développés et l’Afrique.
Revenant sur les jeunes, elles ont insisté sur l’éducation de la fille car il y en a qui se marient très tôt, qui ne vont même pas à l’école alors que leur éducation est primordiale pour le développement de l’Afrique. Il ne faut pas perdre de vue que la non éducation des filles, y compris l’accès à internet, renforce les inégalités entre les hommes et les femmes.
Evoquant la dette, elle apparaît comme un problème très épineux pour accéder au financement. En effet, 40% de pays ont emprunté de l’argent, mais 60% d’entre eux ont eu des difficultés de paiement de la dette, d’où il faut trouver un institut africain de financement équivalant à ceux de l’Europe ou de l’Amérique.
Avec ces difficultés d’économie africaine qui chutent, il y a beaucoup de risques de tomber dans la pauvreté, d’où il faut de bons programmes de protection sociale, des opinions inclusives qui mentionnent les priorités de l’Afrique à définir. Elles ont recommandé de transformer la gouvernance, la politique économique et des revenus.
Elles ont en outre mis en relief le secteur des énergies renouvelables, le développement du numérique, les investissements, le cadre légal et réglementaire de production des vaccins. Il faudrait se pencher également sur les conséquences structurelles de la pandémie. Elles ont conclu que les gouvernements ont besoin de continuer, là où c’est possible, des réformes pour attirer les investissements.
Parmi les panélistes, il y avait une jeune fille Ma Soukha Ba, une représentante des jeunes, qui a parlé des choses extrêmement intéressantes, notamment que 60% des Africains ont moins de 15 ans, qu’ils constituent par conséquent l’avenir de l’Afrique. Elle a proposé de réinventer le modèle africain de croissance en recourant aux ressources naturelles pour les usines.
Elle a également rappelé qu’il faut qu’il y ait conscience d’une deuxième vague de la maladie qui guette l’Afrique, d’où au niveau de la zone franche, l’on doit penser au changement climatique et travailler pour l’augmentation du produit intérieur brut. Elle a proposé de saisir le capital humain, un avantage offert par la croissance démographique.
Le deuxième volet de la troisième journée était un dialogue avec l’ancien président du Niger, Mahamadou Issoufou, lauréat du prix Mo Ibrahim pour le leadership d’excellence, édition 2020. Il a évoqué de la sécurité au Sahel, plus précisément de la sécurité dans cette partie de l’Afrique, les raisons de ces attaques répétées, les motivations des groupes terroristes, s’il s’agit d’un trafic ou alors d’un combat pour les droits. J.M.