Gitega, le 9 juin 2021 (Net Press) . Deux personnes ont été tuées ce mardi 8 juin lors d’un accident de roulage survenu au centre-ville de Gitega, au Centre du pays, dans une localité appelée communément Bwoga. Des sources sur place indiquent que le chauffeur de la Radiotélévision Nationale du Burundi, connu sous le sobriquet de « Nyinyi », a fait une escapade lors des cérémonies de la fête du patriotisme pour saluer un ami.
Au moment où il s’y attendait le moins, il a été appelé manu militari par son supérieur hiérarchique et en excès de vitesse, il a eu un accident de roulage et cogné deux personnes qui ont trouvé la mort sur le champs. Outre que le véhicule s’est abîmé, le chauffeur est sorti indemne de cet accident.
Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons, à travers le porte-parole au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Pierre Nkurikiye, qu’un responsable de la mosquée Madina, au quartier Buterere 2, zone Buterere, commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique, a été arrêté.
En effet, Scheik Rashid Ndikumana, puisqu’il s’agit de lui, aurait prêché vers 5 hoo du matin en date du 8 juin, en prononçant des propos injurieux envers le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca. Il aurait dit que ce dernier devrait demander pardon de ce qu’il a dit : " empêcher les musulmans de prier le matin ".
Le présumé auteur Scheik Ndikumana a dit que ce haut gradé du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique doit demander au président de la République de le destituer. Pierre Nkurikiye a fait savoir que ce responsable religieux est entre les mains de l’officier de la police judiciaire pour la confection d’un dossier pénal y relatif. N.R.
Burundi - Sécurité
Deux grenades découvertes tout près du campus Mutanga de l’Université du Burundi
Bujumbura, le 9 juin 2021 (Net Press) . Selon des informations concordantes, deux grenades ont été trouvées vers 11 heures ce matin dans la zone de Nyakabiga, de la commune de Mukaza, en mairie de Bujumbura. Ces deux grenades ont été découvertes par des passants et se trouvaient dans un caniveau situé entre le campus Mutanga de l’université du Burundi et le lycée Sos Nyakabiga, section primaire.
Les populations qui les ont vues pour la première fois ont vite alerté les forces de défense et de sécurité qui n’ont pas tardé à s’y présenter. Nous apprenons que quelques minutes plus tard, les forces de l’ordre ont pu dégager ces armes sans causer des dégâts, une action approuvée par les populations témoins de cette scène. D.N.
Burundi - Commerce
Vers l’augmentation du prix de l’essence ?
Makamba, le 9 juin 2021 (Net Press) . Dans son édition de ce 7 juin, la rédaction évoquait la pénurie de carburant de type essence dans toutes les stations de la province de Ngozi, au Nord du pays et ce, à partir du 6 juin dernier. La dépêche mentionnait que des vendeurs inconnus se sont immiscés dans ce commerce qui a vu le prix du litre varier entre 3.500 et 4.000 Fbu alors que le prix officiel est de 2.400 Fbu.
Dans le Sud du pays, l’on apprend que toutes les stations d’essence de la province de Makamba sont à sec depuis le 3 juin, une pénurie que les intervenants dans ce secteur ne savent pas non plus expliquer d’autant plus que même le ministère ayant le commerce dans ses attributions n’a pas encore dit un mot à propos de cette pénurie.
Comme dans la province de Ngozi, les spéculations conséquentes à cette pénurie commencent à se faire sentir. Il est apparu le marché noir de ce produit à Makamba même et le litre s’y achète à 3.500 Fbu. Ce qui fait que depuis quelques jours, le déplacement à moto est passé de 500 à 1.000 Fbu.
L’on saura que de temps en temps, la pénurie de l’essence est rapportée dans plusieurs provinces du pays, dont Rumonge et Muyinga. Même dans la capitale économique, l’on a vu des véhicules s’entasser dans des stations du centre ville il y a deux jours, ce qui avait fait croire à une montée imminente du prix de ce produit, le mouvement s’était estompé le lendemain. J.M.
Burundi - Communication - Administration
La Rtnb se plaint du non ajustement salarial de son personnel
Bujumbura, le 9 juin 2021 (Net Press) . La radiotélévision nationale du Burundi est l’un des instruments les plus influents du régime en place du fait qu’elle émet dans tout le pays et ne diffuse que des points de vue du gouvernement même si elle est taxée, à tort d’ailleurs, de médium public.
Il devient donc impensable de croire que nos consœurs et confrères de ces radio et télévision soient victimes d’un non ajustement salarial. Nous apprenons que la fonction publique a procédé à l’ajustement salarial pour une période de 5 ans pour les fonctionnaires à l’exception de ceux de la Rtnb qui ont vu un ajustement de trois ans seulement.
Ils se demandent où sont passés les deux autres années car, malgré des correspondances destinées au ministère de tutelle et à celui de la fonction publique, aucune réponse n’a été fournie face à ce manquement. Pourtant, le ministre des finances, au cours d’une émission en synergie du début du mois de mars dernier, avait indiqué que quand le gouvernement ajuste les salaires, tout le monde est traité au même pieds d’égalité. Ch.N.
Burundi - France - Politique
La gifle reçue par le président français loin de laisser indifférente l’opinion française
Paris, le 9 juin 2021 (Net Press). Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a été victime d’une agression physique ce 8 juin lors de son déplacement à Drome. Selon le journal "Le Figaro", dès la semaine dernière, depuis le Lot, Emmanuel Macron avait senti la colère grandissante dans le pays. Son immersion dans la Drome, mardi 8 juin, a tristement confirmé son présage.
Venu en Auvergne-Rhône-Alpes pour lancer la troisième étape du déconfinement, qui doit entrer en vigueur ce mercredi, le président de la République a été physiquement agressé par un homme, qui lui a asséné une gifle - une première dans sa vie politique. Les forces de l’ordre ont immédiatement procédé aux interpellations de l’auteur présumé, Damien T et d’Arthur C, deux hommes qui, comme l’a révélé "Le Figaro", gravitaient autour de la mouvance "gilets jaunes".
L’on apprend que malgré cette gifle, le président Macron a poursuivi son programme. Une opinion proche de lui indique que ce qui s’est passé est un acte isolé, qui ne représente pas l’opinion, même au sein de l’opposition. De son côté, l’ancien président de la France, François Hollande, s’est dit choqué par cet acte car une gifle à l’endroit d’un chef d’Etat est impensable et intolérable.
Un humoriste dit qu’Emmanuel Macron méritait cette gifle car il n’a pas respecté les mesures barrières, notamment la distanciation d’’un mètre vis-à-vis des populations à qui il rendait visite. D’autres confirment un mauvais climat politique au sein de la classe politique française depuis que le président Macron est au pouvoir.
Des observateurs de la vie politique française affirment sans détours que l’Hexagone connaît actuellement une crise de politiciens depuis le départ de l’Elysée de Jacques Chirac, car tous les autres présidents qui se sont succédé ont fait tous un seul mandat, allusion faite à Nicolas Sarkozy et à François Hollande, un sort que risque de subir Emmanuel Macron l’année prochaine.
Même les Africains ne se sont pas empêchés de mettre en garde. La Cedeao condamne avec fermeté la gifle infligée au président Emmanuel Macron. La Cedeao appelle au calme et à la sérénité des Français. Toutefois, la Cedeao n’exclut pas une intervention militaire pour faire cesser les gifles inattendues. J.M.
Burundi - Gambie – Justice
L’ancien président gambien Yahya Jammeh dans le collimateur de la justice
Banjul, le 9 juin 2021 (Net Press) . L’ancien président gambien, Yahya Jammeh, sera jugé pour les crimes commis sous son ère, comme l’affirme la commission chargée de faire la lumière sur les crimes qu’il a commis depuis qu’il était aux affaires.
Selon nos sources, la commission est chargée de faire la lumière sur les crimes commis entre 1994 et 2017 , 370 témoins convoqués par la commission , qui a mené ses auditions pendant plus de deux ans.
Pour rappel, Yahya Jammey appelé communément figure narcissique et mégalomane surnommé " Babili Mansa " ou le bâtisseur de points et le roi défiant les fleuves en mandingue, est arrivé au pouvoir par un coup d’Etat en 1994, date à laquelle il a renversé Dada Jawara, le premier président de la Gambie Indépendante. Yahya Jammeh est en fuite depuis sa défaite face aux élections de 2016 qui a conduit son challenger Adama Barrow au pouvoir. N.R.