Cibitoke, le 15 juin 2021 (Net Press) . Il s’appelle Gabriel Mbuzukongira, il est âgé de 69 ans, il a été tué dans la nuit de ce lundi 14 juin sur la colline Ruvumera, de la zone Kiramira, dans la commune de Rugombo, en province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays par des éléments non encore identifiés. Nous apprenons que deux personnes suspectes ont été interpellées par la police pour une enquête y relative.
Selon les témoignages de sa veuve, ses meurtriers ont troué le mur où se localise la chambre conjugale et la victime a été attaquée à la machette. Il a trouvé mort sur le champs et selon ces mêmes propos, les auteurs de ce crime se sont vite volatilisés dans la nature avant qu’il n’y ait intervention de qui que ce soit.
Son entourage affirme que la victime entretenait de bonnes relations avec les voisins, d’où il ne peut pas saisir les motifs qui seraient à la base de son élimination physique. Il demande à la police de tout faire pour arrêter l’insécurité qui augmente d’un cran dans cette province frontalière à la fois du Rwanda et de la Rd Congo.
Au moment nous mettons sous presse, nous apprenons qu’un ménage situé au quartier Karera, au centre-ville de la capitale politique Gitega, a été la cible d’une attaque à la grenade, une invasion qui est à l’origine de deux personnes blessées. Des sources sur place indiquent que l’engin a été lancé à travers la fenêtre de la chambre conjugale.
Des informations sur place indiquent que cette attaque serait liée à des conflits de concubinage. Une femme qui vivait dans de telles conditions a été arrêtée pour des mobiles d’enquêtes, apprend-on de sources en provenance de Gitega. N.R.
Burundi - Justice
Les mineurs détenus dans le centre de détention de Rumonge transférés à l’Est du pays
Rumonge, le 15 juin 2021 (Net Press) . Ce mardi 15 juin 2021, 51 mineurs qui étaient détenus dans un centre de détention de Rumonge, au Sud-ouest du pays, ont été transférés au centre de détention de Ruyigi, à l’Est, suite à l’écroulement du mur de la clôture dudit centre depuis la fin du mois de mai.
L’autorité de l’Ong "Famille pour Vaincre le Sida, "FVS/ Ami des enfants" trouve inconcevable que ces enfants soient incarcérés dans les prisons pour adultes. Signalons que ces mineurs vivaient jusqu’à présent dans la prison de Mutambara. Malgré cela, Fvs estime que le suivi des dossiers de ces enfants, tout comme la poursuite des formations déjà entamées, seront perturbés.
Cette Ong demande que ce centre soit vite réhabilité pour que ces mineurs retrouvent rapidement leurs conditions de vie dans la province de Rumonge. N.B.
Burundi - Politique
Le gouverneur de Bururi demande aux natifs de promouvoir le développement de leur province
Bururi, le 15 juin 2021 (Net Press) . Ce discours a été tenu par le gouverneur de la province de Bururi, le colonel Léonidas Bandenzamaso, lors de l’ouverture d’un centre de santé privé « Ubuntu village life » ce lundi 14 juin 2021. Ce dernier a été créé par l’association des natifs de la commune Mugamba, soutenue par l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Burundi.
Dr Alexis Nizigiyimana, qui a été à l’origine de la construction de ce centre, a remercié l’ambassadeur du pays de Joe Biden qui a rehaussé de sa présence ces activités et a fait savoir que 20 jeunes, 10 filles et 10 garçons, bénéficieront d’une formation en anglais dans les domaines de l’agriculture et de l’administration pendant une période de 6 mois. Alexis Nizigiyimana a ajouté qu’une deuxième formation sera organisée dans le domaine de la transformation agro-alimentaire.
Pour ce qui est du nouveau centre, Alexis Nizigiyimana a déclaré que cette commune Mugamba a déjà accueilli 100 femmes qui ont mis au monde et 1000 autres bénéficié d’un test d’échographie ainsi que d’autres patients qui ont bénéficié des traitements divers.
Il n’a pas manqué d’évoquer aussi les défis que connaît ce centre. C’est notamment la location des immeubles ainsi que l’espace de fonctionnement réduit. Il a indiqué cependant que le gouvernement de Gitega vient de lui doter une superficie de 7ha pour ériger ses propres locaux.
L’ambassadeur des Etats-Unis de son côté, a affirmé que le gouvernement américain ne ménagera aucun effort pour soutenir le Burundi dans tous les projets de développement. Le gouverneur de la province Bururi demande aux natifs de Bururi d’entreprendre des projets de développement de leur province.
La population de la commune Mugamba pousse un ouf de soulagement au regard de la réduction de la distance qu’elle parcourait auparavant pour se faire soigner. N.B.
Burundi - Société
Gitega s’exprime à l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain
Bujumbura, le 15 juin 2021 (Net Press) . A travers une déclaration rendue publique ce matin par l’inspecteur général au ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, Célestin Sindibutume a évoqué un progrès satisfaisant en ce qui concerne la protection des enfants.
L’inspecteur Sindibutume a fait savoir que le gouvernement du Burundi connaît un progrès satisfaisant en ce qui concerne la protection des enfants tant sur le plan légal, politique qu’institutionnel depuis l’adoption de la charte africaine. Il en veut pour exemple l’adoption de la protection de l’enfant, la mise sur pied de la police des mineurs, les initiatives communautaires de prise en charge des enfants vulnérables, la réinsertion en situation de rue et des mendiants, la création de trois centres de rééducation des mineurs en conflit avec la loi pour une justice adoptée aux enfants ainsi que la mise en place du forum national des enfants du Burundi.
Célestin Sindibutume a déclaré que le thème proposé pour cette année est « 30 ans après l’adoption de la charte, accélérer la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique digne des enfants » et ajoute que la célébration de cette journée aura lieu en date du 16 juin 2021 à Maramvya, en commune de Mutimbuzi, dans Bujumbura, au site « Sobel » qui héberge un bon nombre d’enfants victimes d’inondations survenues récemment.
Rappelons que cette commémoration de la journée de l’enfant africain en date du 16 juin de chaque année a été décidée par l’Union africaine au terme de la résolution CM/RES1290, une occasion de garder en souvenir le massacre des enfants de Soweto en 1976 ayant manifesté simplement pour revendiquer leur droit à l’éducation. C’était du temps du régime d’Apartheid en Afrique du Sud.
Sur un micro trottoir de la rédaction, nos interlocuteurs font savoir qu’un bon nombre d’enfants croupissent dans la précarité et citent les enfants en situation de la rue en provenance de la zone Buterere, en commune urbaine de Ntahangwa, qui pullulent au centre-ville de Bujumbura pour mendier à tout passant
Ce phénomène passe parfois sous le silence coupable du ministère de la solidarité, des autorités civiles et policières, sauf pour les enfants qui tentent de voler les biens de ces responsables administratifs et policiers. L’on saura qu’il y a deux semaines, un jeune drogué basé dans la rue, sur le boulevard Patrice Lumumba, tout près du palais des arts et de la culture, s’était approché d’un véhicule d’on officier qui achetait des médicaments à la pharmacie vétérinaire "Bolena".
L’officier qui se sentait agacé par ce jeune homme a ordonné à ses agents de transmission de l’embarquer et de le conduire dans les cachots du bureau spécial de recherche dans la zone de Buyenzi. Des gens qui ont assisté à la scène avaient indiqué que de tels enfants ont plutôt besoin d’une rééducation de la part du gouvernement et non des emprisonnements. N.R.
Burundi - France – Justice - Politique
L’ex-président Nicolas Sarkozy auditionné au procès Bygmalion
Paris, le 15 juin 2021 (Net Press) . Il est absent depuis le 20 mai et le début du procès du financement de sa campagne de 2012. Ce mardi 15 juin, Nicolas Sarkozy sera à la barre face au tribunal. L’ancien président français devra s’expliquer comme prévenu sur le dépassement des dépenses de sa campagne de 20 millions d’euros et devra répondre à cette question principale : comment pouvait-il ignorer de tels dépassements ?
C’est une audition très attendue. Poursuivi pour financement illégal de campagne électorale, Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir laissé filer les dépenses malgré plusieurs alertes sur les risques de dépassement du plafond légal pour une campagne présidentielle. Un dépassement payé par l’UMP grâce à de fausses factures.
Pour sa défense, Nicolas Sarkozy a toujours affirmé que, trop occupé par sa campagne et sa fonction de président de la République, il n’avait pas le temps de se plonger dans les comptes et assure n’avoir jamais été alerté d’un quelconque dépassement.
L’ancien président accuse par ailleurs Jean-François Copé, alors directeur du parti présidentiel, d’avoir profité de la fraude mise en place. Une version des faits largement démentie par le principal intéressé, mercredi dernier, lors de son audition comme simple témoin. L’ex-président de l’UMP avait même posé la question qui fâche : il faut se demander à qui cela profite ? Nicolas Sarkozy y répondra, peut-être, ce mardi. N.R.