Kayanza, le 16 juin 2021 (Net Press) . Un infirmier du nom de Fabien Cishahayo, âgé de 28 ans, de la colline Rukago, de la commune de Gahombo, dans la province de Kayanza, au Nord du pays, a été tué hier à la machette vers 18h45’ alors qu’il se déplaçait à moto de cette entité administrative vers la commune de Kayanza.
Selon des informations en provenance de cette région, l’infirmier en question aurait été tué avec préméditation car en cours de route, un piège a été tendu, mais le motard, prénommé Juma et un policier, qui se déplaçaient également sur la moto, sont sortis indemnes de cette attaque. Les deux hommes sont aux mains de la police pour des raisons d’enquêtes car ils sont soupçonnés de complicité.
Selon les mêmes informations, l’infirmier Cishahayo s’était rendu un peu avant à la banque pour retirer d’argent, ce qui serait le motif principal de son assassinat. Par ailleurs, les autorités communales de Gahombo ne comprennent pas comment l’attaque a pu se reproduire très tôt, d’où elles demandent une enquête approfondie et une vigilance sans faille de la part des populations. D.N.
Burundi - Médias
Le journal en ligne "Ikiriho" rouvre aujourd’hui ses portes
Bujumbura, le 16 juin 2021 (Net Press) . Le journal en ligne "Ikiriho" a rouvert ses portes aujourd’hui, d’après le président ad interim du conseil national de la communication, Laurent Kaganda, qui est en même temps vice-président de ce conseil. Rappelons que le journal avait été interdit par le parquet général de la République en date du 12 octobre 2018.
Au début de l’exercice de ses fonctions, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, en compagnie des responsables des médias et des professionnels dans la capitale économique Bujumbura, avait recommandé au conseil national de la communication d’entrer en contact avec les organes de presse sous sanctions pour que ces derniers rouvrent leurs portes.
C’est dans ce sens que la radio Boensha Fm a rouvert ses portes en plus d’une des tribunes du groupe de presse Iwacu, interdite quelques années plus tôt. Le journal enligne Ikiriho va redémarrer ses émissions et d’après le patron du conseil national de la communication, l’on tend vers la réouverture de la radio BBC si jamais elle en fait la demande.
L’on signalera ici que sous les régime actuel, quatre journalistes du groupe de presse Iwacu ont été libérés après plus de 14 mois de détention dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Pour le moment, l’on observe une accalmie dans les relations entre le pouvoir et la presse, ce qui n’était pas le cas avant l’investiture de l’actuel chef de l’Etat dont le premier anniversaire sera célébré ce 18 juin prochain, plus précisément dans 48 heures. J.M.
Burundi - Education
La qualité de l’enseignement va en dégringolant
Bujumbura, le 16 juin 2021 (Net Press) . C’est ce qu’a déclaré Cassien Gashirahamwe, vice représentant légal de la coalition Bafashebige ce mercredi 16 juin 2021, lors d’un point de presse organisé par ladite coalition, en collaboration avec IDAY raising voices for education in africa où il a demandé au gouvernement de consentir ses efforts pour promouvoir un enseignement de qualité. C’était lors de la célébration de la journée mondiale de l’enfant africain qui est célébré le 16 juin de chaque année.
Cette journée a pour thème « 30 ans après l’adoption de la charte : accélérerons la mise en œuvre de l’agenda 2040 pour une Afrique propice aux enfants » : qu’en est-il de l’accès à l’éducation de base au Burundi à l’heure où nous célébrons cette journée ?
Cassien Gashirahamwe a fait signaler que le gouvernement du Burundi a concentré plus de 20% de ses dépenses dans le domaine de l’éducation et beaucoup d’autres initiatives comme la gratuité des frais scolaires, les cantines scolaires, des écoles pilotes pour une éducation inclusive et la construction des salles de classe par la population et ajoute qu’en plus de ces efforts, l’Etat peut demander des aides pour couvrir les besoins de l’enfant en âge d’être scolarisé.
Cette coalition a formulé des recommandations où il a demandé à l’Etat de rendre l’éducation fondamentale obligatoire et gratuite, fournir des kits scolaires aux enfants issues des familles vulnérables, adopter des infrastructures scolaires aux enfants vivant avec handicap, mobiliser le financement de l’éducation interne.
Les journalistes ont voulu savoir le rôle de cette coalition Bafashebige face aux différents défis rencontré dans le domaine de l’éducation et la réponse est qu’elle plaide pour que tous les enfants en âge d’être scolarisés bénéficient de cette éducation. Signalons que la mission de cette coalition est de plaider pour promouvoir une éducation de qualité et inclusive au Burundi. N.B.
Burundi - Santé
Des révélations autour de la pandémie Covid19 !
Bujumbura, le 16 juin 2021 (Net Press). Nous sommes au centre-ville de Bujumbura, tout près de l’ancien marché central. La rédaction a tendu dans la matinée de ce mercredi un micro trottoir centré sur l’observation des règles d’hygiène et le port de masques qui est au berne pour lutter contre la pandémie Covid-19.
Certains passants rencontrés par la rédaction disent que ces mesures ne sont pas nécessaires car selon eux, " la pandémie Covid-19 n’est pas dangereuse au Burundi d’autant plus que depuis une année, le ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida a déjà annoncé 6 morts seulement ".
Une partie de nos interlocuteurs ajoutent que la réouverture du poste frontalier de Gatumba, entre la République Démocratique du Congo et le Burundi, ainsi que le poste frontalier de Kobero, entre la Tanzanie et notre pays, le confinement des voyageurs chez eux pour ceux qui atterrissent à l’aéroport international Melchior Ndadaye, sont autant de facteurs qui mettent à terme la fin du suspense sur la dangerosité de cette pandémie.
Des éléments originaires des provinces de Cibitoke, de Kayanza, de Ngozi et de Kirundo profitent de cette occasion pour demander la réouverture des postes frontaliers de Ruhwa, de Kanyaru et de Gasenyi-Nemba car selon eux, le pays comme le Rwanda qui combat becs et ongles pour contrecarrer la Covid19, ne peut pas être à l’origine de la propagation de la Covid -19 au Burundi.
Ils indiquent que les habitants frontaliers avec le Rwanda sont assoiffés de la réouverture de ces postes pour faciliter les échanges des biens et des marchandises car, ils n’y vont pas par quatre chemins, « la faim tue plus que la guerre et la pandémie de la covid-19 ».
Cependant, il n’y a pas unanimité car d’autres individus n’accordent de violons et évoquent que le non port de masque et le non observation des mesures d’hygiène observés dans les parkings de l’ancien marché central de Bujumbura, les parkings desservant le nord et le sud peuvent virer vers la propagation à grande échelle de la pandémie Covid-19
Un individu sous couvert d’anonymat indique que sur les parkings desservant le nord de la ville de Bujumbura et le sud, le port de masques et l’observation des mesures d’hygiène a basculé dans les oubliettes. Tout en parlant d’un lendemain qui déchante, ils demandent au comité national de riposte contre la covid 19 d’engager une vitesse supérieure pour sensibiliser la population à observer ces mesures d’hygiène ainsi que le port des masques. N.R.
Burundi - Trafic Maritime
Les pêcheurs demandent la réduction du prix de la plaque d’immatriculation dont sera doté chaque bateau sur le lac
Bujumbura, le 16 juin 2021 (Net Press). Tels sont les propos des représentants des pêcheurs lors d’une réunion de ce mardi 15 juin 2021 avec les autorités de l’agence de régulation maritime et ferroviaire. Ces dernières ont expliqué aux premiers que chaque bateau doit payer 105 dollars américains pour avoir une plaque d’immatriculation et qu’ils seront peints selon les plages sur les sites d’embarcation, ceci pour question de sécurité maritime et pour éviter les vols éventuels.
Les représentants des pêcheurs ont expliqué que la somme demandée est exorbitante au moment où les pêcheurs peuvent passer tout un mois sans activités. Ils demandent de s’informer sur les autres pays riverains du lac Tanganyika pour harmoniser les prix de ladit plaque d’immatriculation.
Celui qui est chargé de la confection de ces plaques d’immatriculation tranquillisent les pêcheurs en leur informant que sauf deux papiers qu’ils paieront régulièrement les autres le seront une fois pour toutes. N.B.
Burundi - Santé
Le Burundi lance la première édition de la semaine santé mère - enfant
Bujumbura, le 16 juin 2021 (Net Press). Selon des informations émanant de l’Unicef, à l’occasion de la journée de l’enfant africain fêté le 16 juin de chaque année, le Burundi a lancé la première édition de la semaine santé mère - enfant où 5,2 millions d’enfants de moins de 15 ans et 270.000 femmes enceintes vont bénéficier d’interventions de préventions santé.
Selon ce communiqué, ce lancement sera couplé avec la célébration de la 11ème semaine africaine de vaccination (Sav) ayant pour thème : "Les vaccins nous rapprochent". Selon toujours le communiqué, en période de pandémie et dans le contexte de la Covid-19, il est crucial de maintenir l’accès des enfants aux services de santé essentiels, tel que la vaccination, supplémentation et le déparasitage.
Le Burundi organise du 16 au 18 juin 2021 la première édition 2021 de la semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME) pour offrir un paquet d’interventions à haut impact pour la survie de l’enfant et le bien-être des femmes enceintes et allaitantes. Ces éditions bi annuelles de la SSME existent depuis 2002, et cette première édition pour 2021 est couplée avec la semaine africaine de la vaccination.
L’organisation de cette édition met en place des mesures de prévention adaptées au contexte actuel de la Covid-19 telles que le lavage de mains à l’eau propre et au savon, le respect de la distance physique, le port de masques par les distributeurs /vaccinateurs, les équipes de supervision du gouvernement et des partenaires. Les agents de santé communautaires assureront la sensibilisation et le respect des normes au niveau des sites de regroupement.
Du 16 au 18 juin, dans les centres de santé, les postes avancés et les écoles, les femmes enceintes et les enfants pourront recevoir gratuitement, une supplémentation en vitamine A pour les enfants de 6-59 mois ; un déparasitage à l’Albendazole pour les enfants de 1-14 ans, les femmes enceintes au 2ème et 3ème trimestre de grossesse.
Elle pourront également recevoir du savon pour les femmes enceintes au 2 -ème et 3 -ème trimestre de grossesse. Il sera procédé à l’identification par les agents de santé communautaires des enfants de moins de deux ans ayant raté des rendez-vous pour la vaccination, et sensibiliser les familles pour le rattrapage dans la vaccination de routine ;
Il y aura ensuite la sensibilisation de la population qui se présente aux sites de distribution sur la prévention de la pandémie de la COVID-19, la continuité des services dans le contexte de la COVID-19 et sur la prévention des maladies liées au manque d’hygiène par les messages promotionnels sur le lavage des mains au savon et à l’eau propre ainsi que la sensibilisation sur la vision pour la décennie du Programme pour la vaccination à l’horizon 2030, avec un focus sur « les enfants zéros doses », ceux qui n’ont jamais été vaccinés. Ch.N.
Burundi - Onu - Environnement
L’Onu s’exprime à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la désertification
New York, le 16 juin 2021 (Net Press). Le 17 juin de chaque année, la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Le secrétaire général de l’Onu, António Guterres, a profité de cette occasion pour lancer un message de circonstance.
Pour lui, l’humanité mène une guerre implacable et autodestructrice contre la nature. La biodiversité décline et les concentrations de gaz à effet de serre sont à la hausse. Des îles les plus reculées jusqu’aux plus hauts des sommets, la pollution que nous causons est omniprésente.
Il poursuit dans ce message que nous devons faire la paix avec la nature, que la terre peut être notre meilleure alliée, mais qu’aujourd’hui, elle souffre. Causée par les changements climatiques et l’expansion de l’agriculture, des villes et des infrastructures, la dégradation des terres met en péril le bien-être de 3,2 milliards de personnes, a prévenu António Guterres.
Elle nuit à la biodiversité et favorise l’apparition de maladies infectieuses, telles que la COVID-19. La restauration des terres dégradées permettrait d’éliminer le carbone de l’atmosphère et elle aiderait les populations vulnérables à s’adapter aux changements climatiques.
Elle pourrait également générer une production agricole supplémentaire d’une valeur de 1 400 milliards de dollars par an. La restauration des terres a pour avantage principal d’être simple, peu coûteuse et accessible à tous. C’est l’un des moyens les plus démocratiques et les plus favorables aux populations pauvres d’accélérer la réalisation des objectifs de développement durable.
Cette année marque le début de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. En cette Journée mondiale, plaçons la santé des terres au cœur de tous nos projets, a-t-il conclu. D.N.
Burundi - Rdc - Justice
RDC : Vital Kamerhe condamné à 13 ans de prison en appel
Kinshasa, le 16 juin 2021 (Net Press) . Condamné l’an dernier à vingt ans de prison pour détournements d’argent public, Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président de la République démocratique du Congo (RDC) s’est vu confirmé sa condamnation. Les lieutenants de l’ancien chef de l’administration Tshisekedi sont remontés et dénoncent un jugement politique.
Le jugement est tombé comme un couperet après 19 heures au palais de justice et c’était la fin du suspense pour les détracteurs de Vital Kamerhe - qui s’attendaient à la reconduction de sa peine de vingt ans de prison - ainsi que pour ses partisans qui exigent depuis un an son acquittement. La cour a tranché : treize ans de prison.
Le jugement a vite été contesté par Jean-Marie Kabengele, l’avocat de vital Kamerhe. « Nous ne sommes pas d’accord avec cette décision, notre client ne mérite aucune peine. Nous allons après concertations avec lui, savoir quelle voie emprunter. »
Les juges sont restés fermes sur les dizaines de millions de dollars de dommages et intérêts aux parties civiles, la restitution de plus de 50 millions de dollars détournés, ainsi que la saisie des biens et fonds logés en banque que ce soit pour Kamerhe, son épouse et ses deux belles-filles.
Un jugement « bidon », peste Billy Kambale, le secrétaire général du parti de Vital Kamerhe, l’UNC. « Ce jugement ne nous est absolument pas opposable. C’est une machination politique qui ne passera jamais. Ceci confirme ce que nous disions dès le départ, c’était un complot politique. Et des individus au lieu de gérer la République passent leur temps à régler des comptes au leader le plus représentatif de la République. La direction politique nationale de mon parti va se réunir et va lever les options parce qu’ils doivent savoir que l’UNC va leur barrer la route. »
Quant à Samih Jammal, l’homme d’affaires libanais, patron des entreprises Samibo Congo et Husmal qui avait obtenu les marchés de gré à gré des maisons préfabriquées, il a vu sa peine sensiblement réduite de vingt ans à six ans de travaux forcés. Jeannot Muhima, le chargé d’import et export à la présidence, voit également sa peine réduite, de trois ans à un an de prison.
La police a dispersé dans la nuit des militants qui étaient rassemblés près du quartier général de l’UNC à Kinshasa pour protester contre ce jugement. L’UNC est restée en coalition avec le président Félix Tshisekedi en dépit de la condamnation de son leader depuis un an. Le parti dispose de cinq membres dans l’actuel gouvernement. N.R.