Muramvya, le 21 juin 2021 (Net Press) . Vers 21h de ce dimanche 20 Juin 2021, une personne est morte, une autre a été grièvement blessée dans le quartier Muyange III, sur la colline Gahaga, en commune de Bukeye, de la province Muramvya, au Centre du pays. C’était lors d’une attaque d’une bande de 3 bandits armés d’un fusil qui ont tiré sur une femme et sa petite sœur qui rentraient chez elles. Ces criminels ont volé de l’argent dont la somme n’est pas connue jusqu’à présent.
Les sources en provenance de la commune Bukeye disent que ces bandits ont profité de ce forfait pour voler un sac à main avant de se volatiliser dans la nature. La police et le comité mixte de sécurité sont arrivés sur les lieux du crime alors que les deux victimes avaient été évacuées vers l’hôpital de Giko où l’une d’entre elles a rendu son âme juste à l’arrivée. L’autre a été transféré à l’un des hôpitaux de Bujumbura où elle est en train d’être soignée. La police dit que les enquêtes sont déjà en cours. N.B.
Burundi - Sécurité
Une personne tuée en province de Bujumbura
Bujumbura, le 21 juin 2021 (Net Press). Il était vers 14 heures de ce samedi 19 juin, sur la colline Warubondo, zone Gatumba, commune Mutimbuzi, en province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, quand une personne a été tuée alors qu’il tentait de lancer une grenade aux policiers, selon Pierre Nkurikiye, le porte-parole au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique. Selon cette source, la victime a été vue en possession d’un sac qui a suscité la curiosité des passants. Ces derniers ont par la suite alerté la police de Gatumba qui est aussitôt intervenue.
Arrivée sur les lieux, la victime a plongé la main dans son sac pour en tirer une grenade qu’il a lancée aux policiers, heureusement pour eux, sans être dégoupillée. Tentant de prendre une autre, il a été mortellement touché par une balle des éléments de la police. La grenade a été récupérée et d’autres ont été saisies : il s’agissait de deux grenades défensives nouveau modèle, d’une grenade ancien modèle et enfin d’un autre engin à manche appelé communément "dix tonnes".
Dans la même rubrique sécuritaire, le corps sans vie de Sylvestre Bidoreye a été découvert ce dimanche 20 juin vers 13 hoo, flottant dans la rivière Nyabiho, de la commune Gitaramuka en province de Karusi, au Centre-est du pays. Il aurait été tué mercredi 17 juin dernier.
Selon un témoin, Sylvestre Bidoreye et son cousin, Joseph Muhigirwa, ont reçu mercredi passé un coup de téléphone du responsable des Imbonerakure (jeunes du parti au pouvoir) de la colline de Gasasa, du nom de Jean Marie Vianney Mbonimpa. « Ils se sont rendus au domicile du chef de colline où plusieurs Imbonerakure s’étaient rassemblés. Sylvestre Bidoreye a subi une mort atroce à coups de machettes, puis jeté dans la rivière Nyabiho », indique notre source.
Le cousin de la victime, Joseph Muhigirwa, a quant à lui échappé de justesse à la mort après avoir été blessé, en prenant le large, selon toujours notre source. Des Imbonerakure reprochaient aux deux cousins de figurer sur la liste des bandits qui volent dans cette localité.
Sylvestre Bidoreye et Joseph Muhigirwa avaient quitté le parti de l’opposition Cnl pour adhérer au parti Cndd-Fdd au début du mois de mai « afin de ne plus être harcelés par des Imbonerakure, mais ils ont fini par être maltraités sauvagement par des jeunes enragés », indique un proche, triste.
L’administratrice de la commune de Gitaramuka, Pascaline Ndagijimana, fait savoir que le cadavre de Sylvestre Bidoreye a été conduit à l’hôpital pour autopsie dans l’après-midi de ce dimanche. Deux suspects ont été arrêtés puis conduits dans les cachots de la police à Gitaramuka pour des raisons d’enquêtes.
Dans la même rubrique sécuritaire, Pierre Nkurikiye, le porte-parole au ministère ayant en charge la sécurité, indique que dans la matinée de ce dimanche vers 8 heures, à la barrière de Nyamitanga, en commune Buganda, en province de Cibitoke , quelques éléments de la police ont appréhendé quatre personnes en possession de 24 pagnes frauduleux. Pierre Nkurikiye dit que ces personnes sont entre la main de la police pour des raisons d’ enquêtes. N.R.
Burundi - Politique
Audience à la présidence de la République du Burundi
Bujumbura, le 21 juin 2021 (Net Press) . Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a reçu en audience ce matin l’ambassadeur de l’Union européenne au Burundi, Claude Bocchu, qui a annoncé la décision des groupes de travail de l’Union européenne de révoquer la mesure qui suspendait l’aide financière directe aux pouvoirs publics burundais.
Rappelons que cette mesure de suspension de l’aide directe avait été prise en 2016 dans le cadre de l’accord de Cotonou et le gouvernement du Burundi était accusé à l’époque de violation massive des droits de l’homme. C’était au lendemain d’une décision de l’ancien chef d’Etat, Pierre Nkurunziza, de briguer un troisième mandat controversé.
A l’époque, il était demandé au gouvernement en place d’entrer en contact avec l’opposition, surtout en exil, pour un dialogue franc et inclusif, afin de ramener la paix et la sécurité dans le pays. Malgré la pression de l’Union européenne, le Burundi n’a jamais organisé cette rencontre avec l’opposition qu’il accusait d’ailleurs d’implication dans la tentative de renverser les institutions.
Signalons que l’aide suspendue était de 430 millions d’euros par an, ce qui avait plongé le Burundi dans une pauvreté extrême. Avec l’avènement du président Ndayishimiye à la tête du pays, des initiatives de réchauffement de la coopération entre le Burundi et l’Union européenne ont été entreprises, ce qui serait à l’origine de cette intention de révoquer la mesure de suspension de l’aide directe au gouvernement du Burundi.
Après l’audience de l’ambassadeur de l’Union européenne, le chef de l’Etat a également reçu celui des Etats-Unis au Burundi. Ce dernier venait lui remettre un message du président américain, Joe Biden, relatif à la fête nationale de l’indépendance qui est célébrée le 1er juillet de chaque année. J.M.
Burundi - Politique
La Burundi annule la vente de l’avion Beechkraft 1900
Bujumbura, le 21 juin 2021 (Net Press) . Le président de Win Aviation basé aux Etats-Unis, Andri Wiese, a adressé une correspondance au directeur général de la société Burundi Airlines en date du 3 mai 2021, lui signifiant qu’il renonce à l’achat de l’avion Beechkraft 1900.
La ministre du ministère du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme, Capitoline Niyonizigiye, a réagi ce 16 juin en informant qu’elle prend acte de ce désistement et qu’elle annule le contrat d’achat dudit aéronef qui avait été conclu trois mois avant, soit le 3 février de la même année.
Signalons que ce contrat avait été signé entre le président de Win Aviation et le président du comité ad hoc de fusion entre Air Burundi et Sobugea, avec l’aval de l’ancienne ministre de tutelle, Immaculée Ndabaneze. Elle a prié le directeur général de Burundi Airlines de faire respecter cette décision.
Une certaine opinion se pose la question de savoir pourquoi le Burundi a annulé ce contrat d’achat quand on considère le principe de la continuité de l’Etat. Par ailleurs, un ministre ne peut pas annuler une ordonnance ministérielle de son prédécesseur sans passer par le conseil des ministres.
La rédaction a tenté d’entrer en contact avec Mme Gloriose Ntibarutaye, porte-parole du ministère du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme pour de plus amples informations sur cette correspondance, mais en vain. Des informations à la disposition de la rédaction indiquent qu’elle ne répond pas aux numéros de téléphone qu’elle ne connaît pas.
Ce phénomène donne raison au président de l’Ong Parcem, Faustin Ndikumana, qui avait indiqué par voie de presse que les porte-parole des ministères ne sont pas efficaces, qu’il faudrait que les ministres se présentent lors des conférences publiques car ce sont eux qui prennent des décisions, qui détiennent finalement l’information. D.N.
Burundi - Politique
Le président du parti Uprona salue la part du Gouvernement dans la lutte contre le détournement des fonds publics
Bujumbura, le 21 juin 2021 (Net Press) . Abel Gashatsi, président du parti Uprona, salue le pas franchi par le Burundi dans la lutte contre les malversations économiques du pays et le détournement du trésor public. Il déplore ceux qui font le détournement des fonds publics et dit que cela constitue un frein au développement du pays.
Il félicite le président de la République, Evariste Ndayishimiye, qui met en avant la politique du prince Louis Rwagasore dont l’idéologie mettait en avant le respect du trésor public et condamne ceux qui font la malversation économique.
Abel Gashatsi l’a dit au moment où il reste dix jours pour que le pays commémore le 59ème anniversaire de son indépendance le 1er juillet prochain. Selon une opinion, des leaders antagonistes de l’Uprona se rapprochent en ordre dispersé du régime au pouvoir.
Au moment où Abel Gashatsi lance des fleurs au chef de l’Etat pour ses actions positives vis-à-vis du trésor public, l’ambassadeur Isidore Mbayahaga lui participe, en tant que pasteur, aux séances de prière organisées à Gitega du 17 au 19 juin pour l’action de grâce d’une année au pouvoir par Evariste Ndayishimiye. N.B.
Burundi - Médias
Quand un journaliste qui fait son travail est malmené !
Bujumbura, le 21 juin 2021 (Net Press) . Il s’appelle Jean Marie Vianney Niyongabo, un journaliste-reporter du journal Burundi Eco. Il s’apprêtait à faire le reportage sur la démolition des maisons construites anarchiquement à la 15ème avenue zone Cibitoke, en commune urbaine de Ntahangwa en date du 19 juin. Il a été malmené par des éléments de la police avant de lui confisquer son appareil photo.
Selon des sources sur place, ces éléments de la police lui ont intimé l’ordre de supprimer les photos prises, ce qu’a refusé ce professionnel des medias. Par la suite, un élément de la police lui a demandé de brandir sa carte de presse qui a été vite confisquée par ce policier.
Et sous l’intervention du chef de zone de Cibitoke, ses effets matériels lui ont été remis vers 14h 30 minutes.
Des professionnels des medias burundais qui ont reçu la carte de presse de la part du conseil national de la communication se disent toujours inquiétés par les éléments de la police ou alors de l’ administration au cours de l’exercice de leurs fonctions. En effet, sur ces cartes, il est mentionné que les autorités civiles, policières et militaires sont priées de laisser passer le détenteur. Mais ils déplorent qu’ils sont toujours des victimes des tracasseries de ces administratives.
Le conseil national de la communication, organe régulateur des medias, devrait mener une campagne de sensibilisation en faveur des autorités militaires, civiles et policières pour qu’elles observent les articles 45 et 46 de la nouvelle lois régissant la presse au Burundi. L’article 45 stipule que les journalistes exercent leur métier en toute indépendance et responsabilité sur l’étendue du territoire national et dans l’exercice de leurs activités, ils ont le libre accès aux sources d’informations et peuvent enquêter et commenter librement sur les faits de la vie nationale.
De son côté, l’article 46 précise que les journalistes ont droit, sur toute l’étendue du territoire national, à la sécurité de sa personne et de son matériel. En dehors des espaces et des objectifs légalement protégés, il ne saurait leur refuser le droit de filmer des évènements, de publier et de commenter des informations à caractère public. N.R.
Burundi - Culture
Le Burundi célèbre la journée internationale de la musique
Bujumbura, le 21 juin 2021 (Net Press). Le 21 juin de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la musique. Au Burundi, l’institut français de Bujumbura a préparé cette fête, d’où la chaussée du Prince Louis Rwagasore, sur laquelle se trouve ledit institut, est bloquée depuis ce matin.
Nous avons appris que la Brarudi entend également faire des affaires car elle en profitera pour vendre ses boissons tant prisées par la population "bujumburaise". Selon un des organisateurs de la fête, la musique débutera vers 18 heures et la séance prendra fin à 1 heure du matin. La sécurité est totale car la police a été fortement mobilisée. Ch.N.