Bujumbura, le 29 juin 2021 (Net Press). Une femme qui vit dans la zone de Kanyosha, plus précisément dans la localité de Gisyo, dans la commune de Muha en mairie de Bujumbura, a été tuée ce matin par un policier qui a tiré sur elle à bout portant un total de 16 balles en plein cœur et dans la tête.
Selon des témoins, deux voisins dont les murs des maisons étaient mitoyens étaient en conflit car le policier voulait construire en hauteur juste sur le mur de la défunte qui vivait en étage. L’administration était au courant de ces disputes car elle avait conseillé au policier de patienter jusqu’à ce que justice soit rendue.
Ce matin, le policier a fait semblant de quitter la maison mais contre toute attente, il est revenu et a frappé le mari de la victime de son cross de fusil avant de tirer sur la femme qui a trouvé la mort sur le champ. Selon des informations en provenance de Gisyo, le policier est entré en clandestinité aussitôt après le forfait. D.N.
Burundi - Rd Congo - Diplomatie
Le président de la République du Burundi attendu à Kinshasa dans les prochains jours !
Gitega, le 29 juin 2021 (Net Press) . Le ministre des affaires étrangères et de la coopération économique, Albert Shingiro, en visite dans la capitale congolaise, a été reçu en audience ce lundi 28 juin par le président congolais, Félix Tschissekedi. Il était porteur du message de son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye. Au menu de leurs échanges, il y avait notamment la visite du chef de l’Etat burundais sur le sol congolais à une date ultérieure qui n’a pas été précisée.
Au cours de cette visite, les deux présidents vont échanger sur les bonnes relations historiques entre les deux pays, la question de la sécurité à l’Est du Congo, l’intégration de la Rdc à la communauté est africaine. L’on se rappelle que le numéro un burundais a déjà effectué des visites dans trois pays de la communauté est africaine, en l’occurrence la Tanzanie, le Kenya et l’Ouganda.
Une certaine opinion estime que le président de la République, Evariste Ndayishimiye, devrait transcender les clivages fratricides entre Kigali et Gitega pour visiter le Rwanda afin de s’entretenir avec son homologue rwandais, Paul Kagame, sur le réchauffement diplomatique entre le Rwanda et le Burundi et rassurer les réfugiés burundais de Mahama et ceux éparpillés dans les autres villes de ce pays sur le retour de la paix et la tranquillité au Burundi afin de les encourager à rentrer. N.R.
Burundi - Ue - Sécurité
Les citoyens burundais interdits de se rendre en Belgique
Bruxelles, le 29 juin 2021 (Net Press). Selon des informations actualisées de l’Union européenne, les frontières extérieures de l’Espace Schengen restent temporairement fermées pour des voyages non essentiels sauf évidemment pour quelques catégories.
Selon toujours ces informations, chaque pays Schengen a défini, sur base de recommandations de l’Union européenne, des catégories plus détaillées et des procédures à suivre. Pour plus d’information, l’on doit contacter les autorités et ou l’ambassade du pays à destination du voyage.
Une interdiction d’entrée en Belgique s’applique aux pays "à très haut risque", dont le Burundi à partir du 26/06/2021. L’interdiction s’applique aussi aux détenteurs des visas délivrés avant la date du 26/06/2021. Il est non-autorisé aux personnes qui se sont trouvées sur le territoire des pays classés à très haut risque à un moment donné au cours des 14 derniers jours de se déplacer, directement ou indirectement, vers le territoire belge. J.M.
Burundi - Droits de l’Homme
La Cindh retrouve son statut A dans la défense des droits humains
Bujumbura, le 29 juin 2021 (Net Press) . La commission nationale indépendante des droits de l’homme, Cnidh, vient de retrouver le statut A dans la défense des droits de l’homme. C’est le plus haut statut de l’indépendance vis-à-vis des autorités dirigeantes qui est octroyée par les Nations unies.
Selon la Cnidh, cette situation permettra à la commission de retrouver une place dans le concert des Nations, elle pourra siéger, prendre la parole et donner ses avis et conseils. Il semble qu’avec le statut B qu’avait cette commission, elle ne pouvait même pas accéder dans la salle des Nations unies où l’on parle droits de l’homme.
L’on se rappellera que la décision de l’Onu de rétrograder la Cnidh a été effective en date du 26 janvier 2018. Au mois de mai 2016, l’Onu avait entrepris de revoir le statut de la commission sur demande de la Fidh et son affiliée au Burundi, la ligue Itega. En effet, depuis avril 2015, la Cnidh, selon ces deux associations, s’était résolue de minimiser ou carrément d’ignorer les crimes qui étaient commis.
En outre, son président avait entrepris la campagne contre la société civile indépendante, particulièrement le travail des défenseurs des droits de l’homme. Les deux associations avaient accueilli avec satisfaction la décision de l’Onu avant de demander à la Cnidh de se ressaisir et de promouvoir, en documentant, en rapportant et en prenant une position indépendante contre de sérieuses violations des droits humains commises dans le pays. D.N.
Burundi - Administration
Le directeur général de l’Otraco interdit de mettre son pieds au siège de cette entreprise dans la province de Gitega
Gitega, le 29 juin 2021 (Net Press). Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, vient de prendre une décision interdisant le directeur général de l’Otraco, Albert Maniratunga et des étrangers qui ont gagné le marché de la production d’un document dit contrôle technique dans les provinces de Gitega, de Ngozi et de Bururi de ne plus mettre les pieds dans leurs bureaux et ce, jusqu’à nouvel ordre.
D’après le chef de l’Etat qui a visité les lieux à Gitega, rien n’a été fait pour respecter les termes du contrat, ce qui a motivé cette décision de suspendre ces autorités. D’après sont bref discours, il a instruit au commandant de la police de roulage à Gitega de fermer les portes jusqu’à ce que le président Ndayishimiye remette lui-même les choses en ordre.
Il déplore le fait que faute de respect de cet engagement, les ressortissants des trois provinces en deviennent des victimes car ils doivent se rendre dans la capitale économique Bujumbura pour chercher un document qu’ils devraient normalement trouver sur place. Ch.N.
Burundi - Diplomatie
Gitega envisage la promotion de la diplomatie économique
Gitega, le 29 juin 2021 (Net Press). Le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement a entamé ce lundi 28 juin une semaine diplomatique dont le thème est : « une diplomatie économique à travers la promotion du partenariat public-privé et l’entrepreneuriat local pour la mise en œuvre du plan national de développement (Pnd) 2018-2027, centré sur la promotion de la diplomatie économique couplé par l’attrait des investisseurs étrangers. .
Selon le secrétaire permanent au ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement, Isidore Ntirampeba, cette visite est une occasion pour les diplomates de sortir de la capitale économique pour découvrir la beauté physique du Burundi, son identité culturelle et visiter les grandes réalisations et projets entrepris pour relever le niveau de vie de la population.
Isidore Ntirampeba dit que cette semaine offre un moment particulier aux acteurs burundais de la diplomatie, aux membres du corps diplomatique et aux représentants des organisations internationales et régionales d’échanger dans une atmosphère décontractée sur des questions nationales, régionales et internationales.
Isidore Ntirampeba, dans sa déclaration, a remercié les partenaires du Burundi qui ont soutenu le respect des principes et valeurs de la charte des Nations unies dans l’analyse de la situation au Burundi, arguant que le pays a été retiré de l’agenda du conseil de sécurité des Nations unies et du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, des sanctions qui avaient été prises contre le Burundi par l’organisation internationale de la Francophonie, les mesures de restriction des visas aux citoyens burundais par les Etats-Unis d’Amérique, les sanctions ciblées contre quelques autorités burundaises par le Royaume-uni, ont été levées.
Isidore Ntirampeba dit que le Burundi garde l’espoir que ceux qui n’ont pas encore levé leurs sanctions le feront sans trop tarder.
Pour rappel, les membres du corps diplomatique et les représentants des organisations internationales et régionales dans cette visite de trois jours auront une occasion de visiter la source du Nil située en commune Rutovu, en province de Bururi, la société sucrière du Moso en province de Rutana, la faille des Allemands de Nyakazu, la visite de conservatoire provisoire des restes humains des massacres de 1972, exhumés aux alentours de Gitega, la visite du site de fosses communes de la Ruvubu et de Mashitsi en province de Gitega, et du sanctuaire de Gishora.
Des grognes autour des visites !
Des opinions disent que les visites de conservatoire provisoire des restes humains des massacres de 1972 exhumés aux alentours de Gitega, la visite du site de fosses communes de la Ruvubu et de Mashitsi en province de Gitega rentrent dans le cadre de susciter la haine ethnique et sape le processus de réconciliation du peuple burundais.
D’autres y voient la politique de deux poids deux mesures d’autant plus que le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement qui a organisé cette excursion a fermé les yeux sur la visite des cimetières de Gishubi, de Bukirasazi, de Bugendana et de Kw, i Bubu en province de Gitega où les Tutsi ont été sauvagement massacrés, respectivement dans les années, 1993 et 1996.
Une autre opinion dit que cette excursion a fait tomber dans les oubliettes les visites du musée vivant de Bujumbura en ruine et les lacs du Nord en province de Kirundo qui étaient jadis des lieux d’attraction des touristes étrangers, qui venaient contempler les oiseaux migrateurs venus d’Europe.
Pour cette opinion, si ces places avaient été exposées aux partenaires, ils pourraient contribuer pour qu’ils redeviennent fréquentables pour l’intérêt supérieur du trésor public. N.R.
Burundi - Travail
Les cadres et agents de la Brarudi doivent partir coûte que coûte
Bujumbura, le 29 juin 2021 (Net Press) . Selon un document de la Brarudi qui date du 14 juin dernier, un plan de renvoi des 73 employés de cette société a été déjà arrêté. Une partie de ces futurs ex employés devront plier bagage en date du 30 juin 2021 au moment où une autre rentrera le 31 janvier 2022.
Cependant, cette décision ne rencontre pas l’assentiment du ministère ayant la fonction publique dans ses attributions qui la trouve injuste et illégale. Il entend d’ailleurs suivre de près cette intention de la Brarudi qui n’entend pas changer d’un iota ce qu’elle a prévu de faire pour ses anciens agents.
L’on rappellera que l’entreprise commerciale a toujours expliqué qu’il entend procéder ainsi car elle a un problème financier, ce qu’a toujours nié le syndicat de cette entreprise qui dénonce la société de vouloir recruter d’autres personnes après le départ des 73 et qui a toujours rejeté l’idée de la mauvaise santé financière de la Brarudi.
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, semble également révolté par cette situation car il a dit publiquement qu’il y a des sociétés privées qui chassent leurs agents injustement. Il avait fait savoir qu’en tant que l’Etat, il va intervenir afin de plaider pour que ces personnes rentrent dans leurs droits. Ch.N.