Bubanza, le 10 juillet 2021 (Net Press) . Selon nos sources, le curé de la paroisse Muzinda, dans la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, a été malmené par le responsable d’une maison de culte de la colline Kibambwe, dans la commune Mpanda, de la même province. Il l’accusait de semer le désordre et le policier qui était dans cette localité est intervenu, a menotté le curé et l’a ensuite entraîné au commissariat de la commune Mpanda.
Sur place, le curé a été vite relâché et comme un arroseur arrosé, le policier et le responsable de culte ont été arrêtés et sont détenus à ce même commissariat.
L’administratrice de la commune Mpanda, Nadine Nibitanga, confirme cette détention et dit que le policier et le responsable de la maison de culte sont incarcérés dans le cachot du commissariat de Mpanda. Dans l’entre-temps, un enquête judiciaire a été ouverte. N.B.
Burundi - Sécurité
Des coups de feu entendus au Nord de la capitale économique
Bujumbura, le 10 juillet 2021 (Net Press) . Des coups de feu ont été entendus vers 21hoo de ce vendredi 9 juillet au quartier Mutakura, sur la route dédiée à feu lieutenant général Adolphe Nshimirimana, dans la zone de Cibitoke, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique. Un policier de roulage est soupçonné d’avoir tiré des balles dans l’air.
Selon nos informations, il était vers 21hoo quand un policier de roulage qui avait pris un verre de trop, a arrêté un tri cycliste connu communément « Touk –Touk ». Il s’est heurté au refus net du motard, ce qui a irrité ce dernier qui a tiré des balles réelles en l’air pour dissuader ce chauffeur de s’arrêter.
La population de cette localité et ses environs a eu la peur-panique, certains parmi ceux qui passaient la soirée bien arrosée dans les différentes buvettes de la zone Cibitoke ont été obligés de fuir vers leurs domiciles respectifs. Des informations qui filtrent indiquent que ce policier a été arrêté par ses paires pour des raisons d’enquêtes.
D’autres informations indiquent que cette route en mauvais état, au quartier Mutakura, à la quatrième avenue, est le bastion des violences policières envers les citoyens qui rentrent tardivement. Ils en veulent pour preuve que quatre individus qui regagnaient leurs domiciles vers 23 hoo de ce jeudi 8 juillet ont été tabassés par les policiers de roulage. Ils se demandent pourquoi cette police de roulage, spécialiste dans la régulation de la circulation routière, s’arroge le droit d’être la source d’insécurité de cette entité administrative. N.R.
Burundi - Justice
La ministre de la justice met en garde les magistrats et les juges corrompus
Ruyigi, le 10 juillet 2021 (Net Press) . La ministre de la justice, Jeanine Nibizi, a organisé une visite, en compagnie du président de la cour suprême, du procureur général de la République et des autres cadres de ce ministère dans la commune de Gisuru, de la province Ruyigi, à l’Est du pays, pour échanger sur la situation judiciaire de cette commune.
Dans un mot d’accueil du président de grande instance de Ruyigi, celui-ci a fait savoir que cette province souffre d’un manque de juges qui sont au nombre de 7 seulement et que la commune de Gisuru n’en a que deux.
La ministre Nibizi a demandé aux magistrats de bien noter les doléances de la population et de les aider en les orientant, étape par étape, dans les différentes procédures d’acheminement pour vite clôturer les dossiers. Jeanine Nibizi a déclaré que le ministère s’est rendu compte que la population de Gisuru confond les juridictions.
Elle a ensuite mis en garde les juges et les magistrats qui pratiquent la corruption ou du favoritisme, que le gouvernement ne les tolèrera jamais. Elle a enfin procédé à la remise des résultats des dossiers en demandant des révisions ou d’annulation des justiciables. N.B.
Burundi - Justice
Des familles déplorent l’incarcération des leurs dans des endroits tenus secrets
Bururi, le 10 juillet 2021 (Net Press) . Des informations en provenance de la province de Bururi, au Sud du pays, rapportent que deux personnes, l’une âgée de 71 ans et l’autre de 42 ans, respectivement Juvénal Ndereyimana et Thaddée Kantungeko, viennent de passer près d’un mois dans un cachot tenu secret jusqu’à présent.
Les sources dignes de foi indiquent qu’ils ont été arrêtés le 10 juin dernier alors qu’ils arrivaient dans la commune de Matana, en provenance de celle de Songa, toujours dans la même entité provinciale. A leur descente du bus qui les transportait, ils ont été embarqués dans une camionnette militaire pickup vers une destination inconnue.
Apparemment, leur venue était connue d’avance par le service des renseignements militaire car quelques minutes avant, des véhicules de la police et du Snr faisaient des navettes à cet endroit, selon les témoignages. Cette information est confirmée par des autorités locales qui n’ont jamais indiqué le lieu de leur incarcération.
Leurs familles respectives demandent à savoir où se trouvent ces deux personnes. L’on saura que l’homme du troisième âge fut un militaire qui a pris sa retraite en 1984. Le deuxième, un avocat, avait été emprisonné entre 2012 et 2017 pour ses idées politiques, selon toujours sa famille, qui précise qu’il était membre du parti d’opposition Msd, dirigé par Alexis Sinduhije.
Ces deux familles demandent à toute personne qui aurait une information relative à leur endroit d’incarcération de leur en faire part car elles s’inquiètent de leur sécurité, surtout que leurs téléphones mobiles ont été éteints depuis leur arrestation. J.M.
Burundi - Usa - Média
Le comité pour la protection des journalistes demande de rétablir tous les medias interdits
New York, le 10 juillet 2021 (Net Press) . Le comité de protection des journalistes, Cpj, une Ong basée à New York, aux Etats-Unis d’Amérique, dans une correspondance de ce mercredi 7 juillet adressée au gouvernement burundais, a demandé le rétablissement de tous les medias interdits d’opérer sur le sol burundais.
Pour le représentant de cette Ong en Afrique subsaharienne, cette demande intervient après la décision de lever les interdictions imposées à la station londonienne, Bbc et le site progouvernemental Ikiriho. Cette ong ajoute que plusieurs autres medias figurent sur la liste noire, en l’occurrence la "Voix d’Amérique" suspendue en 2018 après avoir diffusé des informations qui font froid au dos au gouvernement burundais relatives aux relations entre Gitega et les Nations unies.
Le comité pour la protection des journalistes ne cache pas ses inquiétudes sur les conditions imposées pour la réouverture de la Voix d’Amérique, notamment la remise d’un journaliste de cette radio en section kiswahili que le gouvernement burundais veut arrêter. Ce medium a confié au comité pour la protection des journalistes qu’il ne négociera pas à ce propos et malgré des tentatives visant à permettre les medias à travailler, la demande scandaleuse sur la remise de ce journaliste et d’autres manquements comme les poursuites judiciaires des directeurs de la Radio publique africaine et la Radiotélévision Renaissance, Bob Rugurika et Innocent Muhozi, tous accusés de tentative de coup d’Etat du 13 mai 2015 et leur jugement par contumace démontre que le gouvernement burundais crée un environnement fondamental hostile pour la liberté de la presse.
Pour cette Ong américaine en charge de la protection des journaliste dans le monde, les autorités burundaises devraient accélérer le rétablissement de la distance de la Bbc, la levée de la suspension de la Voix d’Amérique sans conditions ainsi que toutes les restrictions sur les autorités des médias et garantir les journalistes d’opérer librement. N.R.
Burundi - Administration
L’administrateur de la commune Mutimbuzi conseille aux demandeurs des parcelles de traduire en justice les autorités qui leur demandent de l’argent
Bujumbura, le 10 juillet 2021 (Net Press) . C’est à travers un communiqué que l’administrateur de la commune Mutimbuzi, dans Bujumbura rural, Siméon Butoyi, a sorti ce vendredi 9 juillet 2021 où il a demandé à ceux qui achètent des parcelles de dénoncer les autorités à la base qui leur demandent de l’argent pour signer leurs contrats d’achat des parcelles.
Cela arrive au moment où la population se lamente que les administratifs à la base leur demandent une somme exorbitante allant jusqu’à plus de 250.000 Fbu pour signer leurs contrat d’achat de parcelles.
L’administrateur Siméon Butoyi affirme que certains administratifs exigent une somme d’argent pour signer ce contrat et ajoute que cela date de 2015 où les administratifs de l’époque demandaient une somme et ajoute que lui aussi a résolu plusieurs cas de ces litiges, mais que cette mesure est à décourager grâce à la conjugaison d’efforts des administratifs et de la population, d’où il a sorti ce communiqué. N.B.
Burundi - Economie - Administration
Le staff de l’Obr et les déclarants doivent dégager le poste frontalier de Kobero
Muyinga, le 10 juillet 2021 (Net Press) . Le ministre burundais des finances, Domitien Ndihokubwayo, a rendu visite ce jeudi 8 juillet 2021 au poste frontalier de Kobero, dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays, qui sépare la Tanzanie du Burundi. D’après cette autorité, le staff de l’Obr et les déclarants de Kobero sont corrompus, d’où dysfonctionnement.
Selon donc le ministre Ndihokubwayo, au plus tard le 15 juillet, les deux équipes de l’Obr et des déclarants doivent également être remplacés. Des informations consistantes indiquent que le ministre Ndihokubwayo avait entendu des plaintes allant dans ce sens de la part des transporteurs qui passent sur ce poste frontalier.
C’est à ce moment qu’il a décidé de s’y rendre et il a trouvé qu’un camion transportant des marchandises pouvait passer 4 ou 5 jours alors qu’il est en ordre, une situation engendrée sciemment par les agents de l’office et les déclarants. Dans ces conditions, les chauffeurs sont obligés de toucher à leurs portemonnaies pour donner quelque chose afin de continuer.
Le ministre a indiqué que celui qui passera outre sa décision sera tout simplement chassé. Signalons que ce poste est le plus emprunté par des transporteurs car la frontière entre le Burundi et le Rwanda est toujours fermée, ce qui fait que les voyageurs en provenance de l’Ouganda, du Kenya et de la Tanzanie passent par cet endroit.
Cependant, il y a ceux qui relativisent la décision du ministre des finances car ils estiment que les membres de l’Obr et les déclarants qui sont corrompus le restent partout où ils sont mutés et que le désordre demeure. Ils lui demandent plutôt de lutter contre la corruption ou de les radier pour juguler ce problème.
L’on saura que le poste frontalier de Kobero connaît des fraudes de toutes natures. Selon nos informations sur place, il y a des marchandises qui entrent au pays et qui en sortent par fraude pratiquée par des motards et les autorités de l’Obr et des déclarants ferment les yeux car ils savent que le soir, ils auront une part de leurs dividendes. D.N.
Burundi - Education
"Examen d’Etat, session 2021 : des mesures pour bannir la tricherie", dixit le journal "La Voix de l’Enseignant"
Bujumbura, le 10 juillet 2021 (Net Press) . La commission chargée de l’organisation de l’examen d’Etat s’attendait à un effectif de 53 078 candidats dont 21 se trouvent au centre de passation de Nairobi au Kenya. Ces candidats sont répartis sur 106 centres de passation dont un se trouve effectivement à Nairobi.
Nonobstant, cet effectif doit être revu à la baisse car la commission n’a pas pu extirper tous les candidats qui ont échoué en classe, donc non admis à la passation de l’examen d’Etat. Les centres de passation ont sensiblement augmenté. Les élèves indiquent que les questions ont été choisies parmi les questions contenues dans les épreuves-types. Une façon d’augmenter la réussite mais pas la connaissance.
Au sujet de cet examen d’Etat 2021, il a été constaté par notre confrère que les listes des surveillants de la mairie ne sont pas communiquées à l’avance. Les enseignants de la mairie de Bujumbura se plaignent contre les organisateurs de la surveillance de l’examen d’Etat. Les listes des surveillants ne sont pas communiquées aux concernés à temps et quand ils apprennent qu’ils sont sur la liste pour répondre à de petites réunions de mise au point avec les présidents des centres, ils sont en retard et ils sont directement remplacés.
Ils accusent les responsables d’être corrompus. Les remplaçants sont avisés avant les ayant-droit. Ils demandent au ministre de suivre de près les organisateurs pour les années prochaines pour travailler dans la transparence.
Revenant sur le syndicalisme, notre confrère revient sur un crédit logement qui est octroyé au taux alléchant chez les enseignants. Au cours des cérémonies marquant ses vingt-cinq ans d’activités, les enseignants ont été informés que désormais, le crédit à la Fondation pour le Logement des Personnels de l’Enseignement (FLE) sera au taux de 7% et à long terme sur 10 ans.
Les premiers bénéficiaires de crédit l’ont vu depuis le lundi 5 juillet 2021. Avec les syndicats des enseignants, on progresse quand même. Cette fondation mérite soutien et adhésion massive de la part des enseignants. Ch.N.