Bujumbura, le 23 juillet 2021 (Net Press) . Selon des sources concordantes, une grenade a été lancée dans la soirée de ce jeudi 22 juillet, vers 18h37’ à l’entrée de l’avenue Ndamukiza, sur la route nationale n° 3 Bujumbura – Rumonge, entre les quartiers Kinanira 3 et Kinindo, de la commune urbaine de Muha, en mairie de Bujumbura.
Selon les premières informations, ceux qui ont largué la grenade étaient au nombre de trois, cachés dans un véhicule de type Ti, non loin du bar "Chez Gérard". Ils ont lancé cet engin explosif contre une camionnette pickup de la police avant de prendre la fuite. Deux de ces criminels ont été déjà arrêtés, celui qui a explosé la grenade ainsi que son compagnon qui était au volant. La troisième personne court toujours mais elle est activement recherchée par la police.
La rédaction a essayé de contacter l’administrateur de la commune urbaine de Muha à ce sujet mais sans succès. Nous avons appris qu’elle était en réunion avec les représentants des confessions religieuses basées au sud de la capitale économique. Nous reviendrons sur les détails dans les dépêches ultérieures. N.R.
Burundi - Justice
Bururi : L’une des femmes arrêtées en commune Mugamba enfin libre !
Bururi, le 23 juillet 2021 (Net Press). Elle s’appelle Dévote Nkenguburundi, cette habitante de la colline Mpota, dans la zone Kibezi, en commune Mugamba, de la province de Bururi, au Sud du pays. Elle a été arrêtée avec Evelyne Kamikazi dans la nuit de lundi à mardi 20 juillet sous l’ordre du commissaire communal de la police, Moïse Arakaza, connu sous le sobriquet de Nyeganyega. Nous apprenons qu’elle a été libérée le lendemain 21 juillet.
On nous apprend qu’Evelyne Kamikazi emprisonnée avec cette dernière dans les mêmes circonstances, reste sous les verrous est dans de mauvaises conditions. Des sources proches de sa famille indiquent que cette dernière ne connait pas son lieu de détention et qu’elle aurait été torturée.
Les habitants de la colline Mpota plaident pour sa libération immédiate, d’autant plus qu’elle a des enfants en bas âge qu’elle doit élever.
Des milieux des défenseurs des droits de la femme plaident pour la libération de cette dame et avancent que cela constitue une violation fragrante de la loi du pays, un comportement qu’il faut éradiquer. Ils ajoutent qu’elle aurait été arrêtée parce que son mari a rejoint le chemin de l’exil lors des manifestations anti troisième mandat de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza et concluent que nul n’ignore que devant la loi, toute personne est responsable de ses actes et quelqu’un d’autres ne doit répondre des actes qu’il n’a pas posés. N.R.
Burundi - Politique
Les déplacés de Kayanza obligés de déménager vers une autre place
Kayanza, le 23 juillet 2021 (Net Press). Pendant une période de trois mois, les déplacés de la colline Gisare, de la commune Muhanga, dans la province de Kayanza, au Nord du pays, doivent déménager vers une autre place rendue disponible par l’administration locale.
C’était ce jeudi 22 juillet 2021 quand la commission nationale Terres et autres biens, Cntb, venait de rendre justice à la famille de Jacques Rurakobotse, propriétaire de ladite parcelle.
Félicien Nduwuburundi, le président de cette commission, a ordonné que les 32 familles composées de 178 personnes, déménagent dans un délai n’excédant pas trois mois et pour ceux qui ont des maisons commerciales, de quitter immédiatement l’endroit.
Félicien Nduwuburundi dit que cette parcelle est occupée par ces déplacés, il y a plus de 20 ans. Selon des informations sur place, une procédure d’entente avait été déjà initiée pour que soit, les occupants achètent le terrain, soit bénéficient d’une autre parcelle, soit encore de déménager.
Toutes ces initiatives ont échoué il y a de cela presque 10 ans, d’où le propriétaire du domaine a demandé que ces déplacés se rendent dans une autre parcelle apprêtée par la commune Muhanga.
Le représentant des déplacés, Jean Claude Nizigiyimana, a fait savoir qu’ils ont occupé la parcelle depuis 1994, fuyant les massacres qui ont suivi l’assassinat du président Melchior Ndadaye en octobre 1993. Il a suggéré que, pour des raisons pratiques, ce délai soit prolongé car il y a entre autres vieillards et orphelins qui ne sont pas en mesure de se construire une maison dans une période de 3 mois.
Le conseiller du gouverneur, Vianney Ndikumana, a demandé aux déplacés de respecter ce délai pour aller s’installer dans la parcelle de la commune et pour ces vieillards et orphelins, le président de la Cntb ainsi que les autorités administratives tranquillisent. Ils seront aidés par la population et les jeunes qui sont en vacances que l’administration va mobiliser. N.B.
Burundi - Urbanisme
Les fonctionnaires de Cankuzo priés d’exploiter leurs parcelles endéans deux mois
Cankuzo, le 23 juillet 2021 (Net Press) . Telle est une recommandation de l’office burundais de l’urbanisme, de l’habitat et de la construction, Obuha, à l’endroit des fonctionnaires qui ont bénéficié des parcelles de constructions dans la province de Cankuzo, à l’Est du pays.
Une durée de deux mois, c’est-à-dire Août et septembre 2021 est la durée accordée aux détenteurs de 146 parcelles qui se trouvent au centre de Kigoma, sis à Cankuzo. Dans le cas contraire, ces dernières seront saisies pour être redistribuées aux gens capables de les exploiter, selon Georges Hakizimana, représentant de l’Obuha.
C’est au moment où ce centre de Kigoma a été viabilisé il y a dix ans, déplorant le fait que seules 362 parcelles sont construites. Il a également mis en garde ceux qui auraient vendu leurs parcelles, leur indiquant qu’elles appartiennent à l’Etat. N.B.
Burundi - Démographie
La Parcem infatigable dans le réveil de conscience sur la démographie
Bujumbura, le 23 juillet 2021 (Net Press) . Cette Ong locale continue à plaider dans le but de réveiller la conscience de la population sur les dangers liés à la croissance non planifiée de la démographie.
Au cours d’une conférence de presse de ce vendredi 23 juillet 2021 que la Parcem a animée, Faustin Ndikumana, directeur de cette Ong, demande au gouvernement un tas de choses, notamment l’organisation des états généraux sur la situation actuelle de l’économie et de la gouvernance et des perspectives d’avenir.
Il demande également d’établir une situation de référence des indicateurs économiques et évaluer le programme national de développement (PND) à travers le programme d’action prioritaire(PAP). Il a fait savoir que depuis 2018 quand ce programme a été mis en place, l’heure est à l’évaluation du pas déjà franchi. Pour lui, il ne revient pas au président de la République de constater que dans telle commune, ceci est réalisé ou pas.
Cela est du ressort de la cour des comptes ou des parlementaires élus dans la circonscription de dénoncer ce qui ne va pas. Faustin Ndikumana dit aussi qu’il faut redynamiser le conseil économique et social pour jouer le rôle qui est le sien. Il propose enfin de mettre sur pied un centre de recherche et de pilotage des réformes économiques et sociales. N.B.
Burundi - Education
Notre confrère de nouveau dans les kiosques
Bujumbura, le 23 juillet 2021 (Net Press) . Le journal "La Voix de l’Enseignant", cet hebdomadaire, est apparu de nouveau ce matin dans les kiosques. Il mentionne à la une que les professeurs d’université sont préoccupés par la qualité de l’éducation. L’Association des Professeurs de l’université du Burundi (Apub) est préoccupée par l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Burundi.
Des professeurs font des conférences-débats pour recueillir les idées et propositions pour le faire. Au niveau du cycle fondamental et du post-fondamental, des disparités de formation se remarquent. Le manque de supports pédagogiques et d’enseignants qualifiés et insuffisants en nombre ne permettent pas d’arriver aux résultats escomptés.
A la fin des études, le pays n’obtient pas les élèves de profil voulu. Les écoles adaptées à l’Education Inclusive ne sont pas construites en nombre suffisant. Au supérieur, le niveau est dit « bas » suite aux lacunes encaissées dès le cycle fondamental. Le gouvernement devrait mettre en application les recommandations régulièrement fournies par ces différents intervenants.
Dans une autre rubrique de l’enseignement, notre confrère nous apprend que la réforme du fondamental est en phase d’évaluation. Après six années de mise en œuvre de la réforme et à un moment où le pays s’engage dans un processus de développement d’un nouveau Plan sectoriel décennal de l’éducation, une évaluation formative de la réforme de l’enseignement fondamental a été initiée par le Gouvernement du Burundi avec l’appui du Fonds des Nations-Unies pour l’Enfance (Unicef).
Elle se situe à un niveau stratégique de la politique éducative du pays. Mais le document n’a pas tenu compte des desiderata des enseignants du domaine des Sciences et Technologie qui proposent que le domaine soit scindé en deux, en l’occurrence la Biologie-chimie et la Physique-Technologie.
De leur côté, les parents sont en quête de l’occupation des enfants en vacances. Dans le but d’occuper les élèves en vacances d’été, différentes organisations en mairie de Bujumbura organisent différentes activités à leur intention. Il s’agit des activités sportives, d’aider à l’assainissement des rues et des activités de moralisation comme débats sur les grossesses non désirées, le tabagisme, le Sida, etc.
Les jeunes rencontrés se disent intéressés et en profitent doublement. Quant aux parents, ils disent que l’encadrement leur est très utile car pendant la journée, les enfants sont sécurisés d’une part et ils sont intellectuellement encadrés d’autre part. Un pédagogue leur conseille de ne pas répéter les activités de l’école qui risqueraient de les fatiguer d’avantage mais plutôt d’organiser des activités de relaxation pour rafraichir la mémoire.
Un responsable scolaire- parent regrette qu’il y ait des enfants qui restent à la maison par manque d’argent à payer aux organisateurs et demande aux autorités administratives de trouver un encadrement non payant. Signalons enfin que le concours d’entrée à l’école d’excellence est en cours de préparation. D.N.
Burundi - Japon - JO
La pandémie, invitée indésirable de la cérémonie d’ouverture à Tokyo
Tokyo, le 23 juillet 2021 (Net Press) . Après un report d’un an, les 32e Jeux olympiques de l’ère moderne s’ouvrent à Tokyo, ce vendredi 23 juillet, dans un contexte hors du commun. La pandémie de Covid-19 pèse encore très lourd sur cet événement. Et entre la crise sanitaire et ses conséquences désastreuses, le Japon n’a pas vraiment le cœur à la fête.
Le nouveau stade olympique de Tokyo, achevé fin 2019, a coûté entre 1,2 et 1,8 milliard d’euros, selon les estimations. Cet équipement moderne a une capacité d’accueil de 68 000 places. Dans un monde presque parfait, en tout cas sans pandémie, il aurait été une marmite bouillante pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, vendredi 23 juillet.
Mais le Covid-19 s’est abattu sur le monde et cette 32e édition des JO n’y échappe pas. Elle a déjà été repoussée d’un an. Et les autorités japonaises, confrontées au variant Delta, ont réinstauré l’état d’urgence le 12 juillet. Avant cela, elles avaient déjà décidé d’imposer un huis clos quasi total sur l’ensemble des événements prévus.
Ainsi, pour la cérémonie d’ouverture, le stade olympique accueillera moins de 1 000 spectateurs, entre officiels, représentants étrangers et journalistes. Loin, très loin de l’ambiance rêvée.
L’enthousiasme envolé
Ces Jeux de Tokyo resteront comme ceux d’une planète frappée par la crise sanitaire. L’expression « Jeux de la pandémie » s’est installée. Les quelques 11 000 athlètes prévus pour ces JO trépignent, pour la plupart, de se lancer dans la course aux médailles. Mais le Covid-19 plane comme une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Plusieurs d’entre eux, testés positifs, sont déjà hors course avant même la cérémonie. Au Japon, le cœur n’est pas à la fête. J.M.