Kirundo, le 29 juillet 2021 (Net Press). Jean Claude Kubwimana (22 ans), Valence Nsabimana (20 ans) et Isaac Karangwa (20 ans) ont été arrêtés hier sur la colline de Nyakarama en zone de Kinyonza. C’est dans la commune de Bugabira en province de Kirundo (Nord du Burundi). Accusés d’avoir dépassé la frontière et de s’être illégalement retrouvés sur le sol burundais, ils ont été remis au parquet de province en fin de journée hier même.
Selon les informations à notre disposition, ces trois Rwandais ont été arrêtés par les jeunes du parti aux affaires, les Imbonerakure, qui passent pour des membres du comité mixte de sécurité. Les intéressés étaient à la recherche du foin pour nourrir leur bétail et se sont retrouvés sur le sol burundais. N.R.
Burundi - Justice
Le parquet général de la République sort de son silence !
Bujumbura, le 29 juillet 2021 (Net Press) . Dans un point de presse tenu dans la soirée de ce mercredi 28 juillet, le procureur général de la République, Sylvestre Nyandwi, a donné un message des parentés des victimes de kidnapping qui s’observent ces derniers jours.
Sylvestre Nyandwi encourage des parents des victimes à porter plainte en cas de kidnapping d’un des leurs au lieu de se confier aux réseaux sociaux qui ont l’objectif de ternir l’image du pays.
Le procureur général de la République a profité de cette occasion pour inviter toute personne, parent, ami, voisin ou autre qui détiendrait une information sur ces cas de disparition ou ces actes de terrorisme, de la confier à la police ou au parquet le plus proche pour que les auteurs soient appréhendés et traduits en justice.
Sylvestre Nyandwi a rappelé tous les procureurs de la République que dans le cadre de lutter contre l’impunité et pour asseoir la paix et la sécurité des biens et des personnes vivant sur le territoire national, des enquêtes doivent être toujours menées.
De son côté, Tatien Sibomana, juriste de formation, ancien procureur de la République et homme politique, déplore ces arrestations intempestives et les disparitions qui deviennent de plus en plus inquiétantes, d’autant plus qu’elles visent les militants de l’opposition, en particulier les membres du conseil national pour la liberté et les Ex Forces armées burundaises, ex-Fab, désignés à l’avance.
Tatien Sibomana déplore qu’il y ait l’appareil de l’Etat qui est l’administration, le corps de la police et le service national des renseignements, qui enlèvent des citoyens alors qui sont tous payés par le contribuable burundais. Pour éviter ce genre de crimes et au-delà de ce corps, le ministère public dispose de toutes les circonstances de se saisir dans des situations pareilles.
Selon cet homme de droit et politicien, le ministère public n’est pas obligé d’attendre des dépositions des plaintes et si ces corps de police et ministère public ne jouent pas pleinement leurs rôles, ces arrestations et disparitions forcées vont continuer. Pire encore, les gens risquent de se poser des questions quand à la neutralité de ces corps d’autant plus qu’elles ont une odeur politique.
Tatien Sibomana interpelle le corps de la police et le ministère public sans oublier le service national des renseignements d’accomplir pleinement leur mission de prévention et de répression du crime de ce genre, pour éviter que les observateurs ne ternissent l’image du pays.
Tatien Sibomana conclut qu’il faut que les pouvoirs publics condamnent ouvertement ces crimes et exigent des enquêtes sérieuses pour identifier les auteurs, co-auteurs et complices de ces actes et les traduire en justice. C’est la seule voie pour que ces actes s’estompent et que l’opposition en général et les militants du conseil national pour la liberté (Cnl) en particulier, sans oublier les Ex-Fab, puissent se sentir en sécurité. N.R.
Burundi - Nigéria - Politique
Le président burundais reçoit en audience l’envoyé spécial de son homologue nigérian
Bujumbura, le 29 juillet 2021 (Net Press) . Le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a reçu dans la matinée de ce jeudi l’envoyé spécial du président nigérian et ministre des affaires étrangères. Au menu des échanges, le renforcement des relations historiques entre les deux pays, la coopération dans le domaine agro-pastorale, l’éducation, comme l’a indiqué le porte-parole du président de la République, Evelyne Butoyi.
Celle-ci a poursuivi qu’un comité mixte d’experts des deux pays sera mis en place pour l’étude de la faisabilité de cette coopération dans ces secteurs. Le numéro un burundais a hautement apprécié ce voyage, a demandé à son interlocuteur de transmettre ses messages de salutation à son homologue nigérian, Mouhamadou Buhari ainsi qu’au peuple nigérian. N.R.
Burundi - Santé
"Le covid-19 progresse d’une manière inquiétante", dixit le ministère de la santé
Bujumbura, le 29 juillet 2021 (Net Press) . Selon un rapport du ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, il se manifeste une grande propagation de la pandémie dans trois secteurs de santé, à savoir Kirundo, Kiremba, dans la province de Ngozi au Nord du pays et la mairie de Bujumbura, à l’Ouest.
Des ouvertures des frontières, notamment l’aéroport international Melchior Ndadaye, pourraient être à l’origine de cette augmentation presqu’exponentielle. D’autres facteurs sont notamment le non-respect des mesures barrières comme la distanciation sociale, surtout dans les endroits publics, le lavage des mains au savon, en plus du port de masque.
Malgré cela, le Burundi reste le pays qui enregistre très peu de cas de décès suite au covid-19 car selon le ministre de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, le Burundi vient de compter un neuvième cas de mort lié à cette crise sanitaire mondiale. D.N.
Burundi - Santé
Gitega change subitement de décision, mais…
Gitega, le 29 juillet 2021 (Net Press). Le ministre de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, a fait savoir hier que le gouvernement accepte le vaccin contre la pandémie de covid-19. Selon des informations dignes de foi, ce vaccin sera fourni par la banque mondiale.
Selon le comité de gestion de cette crise sanitaire mondiale, le vaccin sera administré à ceux qui le désirent. Cependant, le gouvernement met un peu de bémol dans sa décision car il refuse de prendre en charge ceux qui seront affectés par les effets secondaires de cette vaccination.
Malgré tout, cela est une bonne décision car il y avait des exigences qui commencent à émerger ici et là dans le monde, où on exige par exemple la vaccination pour que quelqu’un entame un voyage. Le Burundi, un des rares pays qui ont mis longtemps pour adhérer à la vaccination, était déjà placé parmi les pays à hauts risques.
Les populations burundaises, à Bujumbura comme à l’intérieur du pays, émettent des avis partagés sur l’introduction de ce vaccin, surtout les plus âgées. Au moment où certaines d’entre elles pensent que c’est une bonne chose, d’autres affichent un scepticisme car elles affirment qu’elles ne sont pas sûres de la posologie de ces vaccins.
Coïncidence ou pas, ce changement de décision du Burundi a eu lieu au moment où la présidente de la Tanzanie, Mme Samia Suluhu Hassan, a été vaccinée hier même à Dar es Salam. L’on saura que ce pays, ami inconditionnel du Burundi, avait lui aussi refusé la vaccination dans son pays, ce qui a coûté la vie à l’ancien président Magufuli qui serait mort de covid-19.
L’on saura que la conférence des Nations unies sur les changements climatiques, Cop, se réunit une fois l’année. Pour le moment, c’est le tour de l’Ecosse, plus précisément à Glasgow, d’abriter le Cop 26, le 1er novembre 2021. Parmi les conditions exigées pour y participer, il y a justement la vaccination et le Burundi était déjà sur la liste des pays à ne pas inviter. J.M.
Burundi - Agriculture
Le ministre Déo Guide Rurema satisfait de son bilan 2020 - 2021
Bujumbura, le 29 juillet 2021 (Net Press) . Le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement, Deo Guide Rurema, a animé enfin d’avant-midi une conférence de presse pour parler de son bilan annuel 2020 - 2021 où, d’emblée, il se donne 92.4%.
Deo Guide Rurema a fait savoir que la production a augmenté grâce à la combinaison des efforts et à la disponibilité de tout le nécessaire. Il s’agit notamment de 60.850.3T d’engrais organo-mineraux et 14.098.25 T de dolomie ainsi que les différentes semences sélectionnées où 445.185T de semences de maïs hybride et 41.821T de semence de haricots volubile ainsi que 1295kg de semences maraichères.
Dans le but de faciliter encore le producteur, 9 centres de rayonnement agricoles sont mis sur pied sous l’appui techno-financier du ministère et 51.000 ménages agricoles ont bénéficié des crédits dans le cadre de renforcement des capacités financières des producteurs.
Dans les perspectives d’avenir, le ministre dit que lui et ses collaborateurs vont disponibiliser les intrants agricoles à temps mais également accompagner l’usine FOMI dans la constitution des stocks suffisants d’engrais organo-mineraux afin d’éviter les retards dans la distribution. Il a ajouté qu’ils vont mettre en place les mécanismes allant dans le sens d’augmenter davantage la production agricole, animale et halieutique et enfin lutter contre les épizooties par les campagnes de vaccination. N.B.
Burundi - Sécurité Sociale
L’Inss dément formellement une information qui circule sur les réseaux sociaux
Bujumbura, le 29 juillet 2021 (Net Press) . La rédaction a reçu ce matin une information relative à la revalorisation des pensions au Burundi, qui parle d’un audit commandité par le comité technique conjoint Présidence/Primature sur la réforme de l’Inss et les malversations constatées au sein de cette administration.
La rédaction a mené ses investigations et a constaté qu’il s’agit d’un fake news. Ceci vient d’être confirmé par un démenti officiel de cet institut. Dans un communiqué qui vient d’être rendu public aujourd’hui même, la direction de l’Inss porte à la connaissance de ses partenaires sociaux et aux usagers des réseaux sociaux en particulier que le message intitulé "Revalorisation des pensions au Burundi" qui est en train de circuler sur WhatsApp est totalement faux.
La direction de l’Inss ne connaît pas d’audit portant sur les malversations à l’institut qui aurait été commandité par le comité technique conjoint Présidence/Primature sur la réforme de l’Inss. Aucun membre de la direction et des chefs de service n’a été démis de ses fonctions.
Aucune liste des personnes renvoyées n’est affichée au siège de l’Inss. Enfin, l’institut national de sécurité sociale précise qu’aucun sou n’a été versé par Bruxelles sur les comptes de l’Inss du temps de feu président Pierre Nkurunziza. Le communiqué a été signé par le directeur général de l’Inss, le général major Emmanuel Miburo. N.B.