Muramvya, le 5 août 2021 (Net Press) . C’était hier vers 22 heures quand 6 personnes en état d’ébriété se sont rentrées dedans dans la commune de Shombo, de la province de Muramvya, au Centre du pays. Des sources en provenance de cette commune, Emmanuel Harerimana, 45 ans, a été tué au moyen d’un couteau tenu par un homme qui s’occupe de la vente de brochettes.
De son côté, Jules Nkunzimana, 26 ans, a été grièvement blessé dans ces bagarres et il a été évacué à l’hôpital. L’administration s’y est rendue ce matin pour tenter de pacifier les populations locales. Nous apprenons que ces personnes, outre qu’elles avaient pris un verre de trop, étaient des amis car ils étaient en train de partager une boisson que l’on appelle "Savana". Huit personnes ont été arrêtées pour des raisons d’enquêtes. D.N.
Burundi - Sécurité
Bujumbura : Deux personnes accusées de saboter les tuyaux qui alimentent l’eau arrêtée à Gatunguru !
Bujumbura, le 5 août 2021 (Net Press) . Deux personnes accusées de saboter les tuyaux qui alimentent l’eau ont été arrêtées au quartier Gatunguru, en commune Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, dans la soirée de ce mercredi 4 août par le directeur général de la régie de distribution d’eau et d’électricité, Régideso, Major Jean Albert Manigomba.
Elles sont tous accusées de saboter les tuyaux qui alimentent l’eau, c’était lors d’une descente sur terrain avec les professionnels des medias. Ces présumés auteurs ont été transmis manu militari par le directeur général de la Regideso au cachot du commissariat de la police de Kamenge pour une enquête y relative. Une certaine opinion rapporte que les quartiers non viabilisés sont souvent victimes de ce phénomène.
Pour elle, ce comportement bascule sous le silence de l’administration locale d’autant plus que dans ces circonscriptions citées, les habitants clament haut et fort qu’ils éprouvent un manque d’eau alors que l’administration est là, passive.
Le directeur général de la Regideso, Jean Albert Manigomba, appelle l’administration et les populations à sauvegarder les patrimoines de la Regideso pour leur bien-être. Il a mis en garde les employés de cette entreprise corrompus, les menaçant de sanctions administratives. Il a demandé aux populations de dénoncer celui qui demande ne fût ce qu’un franc pour un service quelconque. N.R.
Burundi - Politique
Bilan annuel du ministère des infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux
Bujumbura, le 5 août 2021 (Net Press) . Deogratias Nsanganiyumwami, le ministre des infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux, qui a présenté le bilan ce jeudi 5 août 2021, a fait savoir que le ministère s’est focalisé a priori sur la construction des routes. Il a poursuivi que les routes comme RN18, RN5, RN3, sont en cours de réfection tandis que le système de pavage des routes dans les centre-ville comme la route Mutakura - Centre-ville de Bujumbura est terminé.
Pour les travaux de réhabilitation, la route RN9 Bujumbura-Ndora, les travaux ont été achevés, de même que la RN7 où pendant la période pluviale, il s’observe des écroulements des terres et cela trouble la circulation des véhicules. Il a demandé à l’administration à la base de débloquer la route sans attendre l’intervention du ministère car il y a des cas où le problème est facile à régler et que la population environnante peut mettre les choses en ordre dans l’immédiat sans attendre l’arrivée des ouvriers du ministère qui peuvent arriver de 24 à 48 heures de retard.
Dans le cadre du logement, le ministre a déclaré qu’on est en train de voir la faisabilité de mise en œuvre de la convention de partenariat qui a été signé entre l’Obuha et la banque de l’habitat du Burundi pour la construction de 208 logements sociaux comme premier lot mais aussi mobiliser d’autres fonds pour promouvoir d’autres lots.
A la question des lamentations de la population suite aux dossiers qui trainent, voire des copies qui disparaissent, le ministre a répondu que la lenteur administrative date de longtemps dans ce ministère, mais qu’avec la mise en place d’une inspection générale au sein du ministère, le dossier ne peut pas passer plus de deux semaines au sein d’un seul service. Il a ajouté que cette inspection a été mise sur pied pour renforcer la bonne gouvernance et lutter contre la corruption.
A la question de connaître le pourcentage qu’il s’attribue compte tenu des réalisations et des perspectives d’avenir, le ministre Déo Nsanganiyumwami n’y va pas par quatre chemins, il ne peut pas aller en dessous de l’élite, donc de 90%. N.B.
Burundi - Politique
L’administrateur de la commune Mukaza déterminé à refaire le centre-ville de Bujumbura !
Bujumbura, le 5 août 2021 (Net Press) . Contacté par la rédaction, L’administrateur de la commune urbaine de Mukaza, Renovat Sindayihebura, dans son projet " Opération ville propre ", projette de refaire le centre-ville de Bujumbura.
Cet administratif envisage de piloter l’éclairage sur l’ensemble du territoire communal de son ressort, la plantation des arbres ornementaux à l’intérieur des zones Bwiza et Buyenzi et de faire une vue de la zone Rohero. RénovatSindayihebura envisage aussi le curage des caniveaux et l’élimination des eaux usées ainsi que les déchets qui détruisent le lac Tanganyika.
Il entend aussi passer au pavage de toutes les routes de son ressort, à l’installation des caméra de surveillance sur les principaux axes pour sauvegarder la paix et la tranquillité du centre-ville de Bujumbura. Il prévoit aussi l’installation des poubelles publiques sur chaque 100 m de l’avenue.
Il veut empêcher la construction des maisons en brique adobe car, selon lui, le centre-ville de Bujumbura constitue la vitrine du développement du pays ; l’installation des puits dans toutes les parcelles qui, souvent, causent des inondations qui endommagent les routes et les infrastructures publiques.
Renovat Sindayihebura indique que le bilan de l’opération ville propre amorcé en janvier 2021 est largement positif. Selon lui, l’état de la salubrité de la ville de Bujumbura est satisfaisante. Il déplore néanmoins que certains agents de l’Etat ou paraétatique n’ont pas adopté la politique de pavage.
Une opinion estime que les administratifs des communes urbaines de la capitale économique auront du pain sur la planche pour développer leurs ressorts administratifs pour le simple fait qu’ils ont un manque criant de financements au moment où ils sont dépourvus d’autonomie de financements. Ils dépendant largement de la mairie de Bujumbura.
Une autre opinion dit que malgré l’effort de refaire le centre-ville de Bujumbura, des déchets sont largués ici et là dans les quartiers et zones de la ville par des citoyens en mal de civilisation ou mal intentionnés et ce, malgré la présence des poubelles publiques. Elle demande que d’autres mesures accompagnatrices de la mise en application du projet opération Ville propre soient prises. N.R.
Burundi - Administration
L’ancien maire de la ville repêché par l’Ombudsman
Bujumbura, le 5 août 2021 (Net Press) . D’après un arrêté n° 009 du 4 août 2021 de l’Ombudsman portant nomination de certains cadres à cette institution, l’ancien maire de la ville, Freddy Mbonimpa, a été nommé directeur du département de la médiation et de l’éducation citoyenne.
Le même arrêté poursuit que le coordonateur de l’antenne régionale nord devient M. Clément Baryakaziri, en remplacement du député Antoine Ntwari. L’antenne régionale sud quant à elle obtient M Cyriaque Kabura comme coordonateur, en remplacement de M. Innocent Nimpagaritse.
L’on saura que Freddy Mbonimpa était maire de la ville de Bujumbura durant toute la durée de la dernière législature qui a pris fin lors de l’investiture de l’actuel président de la République, Evariste Ndayishimiye, le 18 juin de l’année dernière. Depuis, il était pratiquement tombé dans les oubliettes du Cndd-Fdd au pouvoir jusqu’à cette date du 4 août.
De son côté, Clément Baryakaziri est l’ancien administrateur communal de Ruhororo, dans la province de Ngozi, au Nord du pays. Selon des déplacés du camp de cette commune, cet homme a tout fait pour les maltraiter, tentant de les pousser à rentrer chez eux au moment où ces derniers estimaient que l’insécurité qu’ils ont fui est toujours d’actualité.
Ils ont exprimé leur déception de voir qu’il a été nommé dans une structure de médiation au regard des persécutions dont ils ont été victimes. Ils indiquent qu’ils n’entendent pas se confier à lui quoi qu’il arrive, ce qui ne présage rien de bon en matière de collaboration entre les deux parties. J.M.
Burundi - Hygiène
Du Rififi entre l’entreprise Extraco et la régie nationale de distribution de l’eau et de l’électricité
Bubanza, le 5 août 2021 (Net Press) . En marge d’une visite d’inspection effectuée ce mercredi 4 août par le directeur général de la Regideso, le major Jean Albert Manigomba, en compagnie d’une équipe de journalistes à la source de captage d’eau située sur la colline Nyankarange, commune Rugazi, en province de Bubanza, à l’ouest du pays, cette autorité a demandé à l’entreprise Extraco, qui a gagné le marché d’alimentation en eau potable, d’honorer ses engagements, c’est-à-dire remettre le travail en date du 23 août 2021. L’entreprise s’en défend.
Jean Albert Manigomba intime l’ordre à cette entreprise finir les travaux d’alimentation en eau potable dans les quartiers non viabilisés, dans ceux du nord de la capitale économique, faute de quoi, d’autres mesures allant dans le sens du désenchantement de cette entreprise seront prises. Il n’y va pas par quatre chemins, la décision de prolongation de ces travaux est inacceptable d’autant plus que la Regideso avait fourni un cadre favorable pour l’exécution de ces travaux dans un délai raisonnable.
De son coté, le directeur technique de l’Extraco, Jean Ntakarutimana, demande la prolongation de ces durés des travaux jusqu’à la fin septembre car selon lui, les matériaux qui devraient servir pour ces constructions ont été retardés par la crise sanitaire qui secoue le capitale ougandaise, Kampala. N.R.
Burundi - Santé
Le covid-19 se propage davantage dans notre pays
Bujumbura, le 5 août 2021 (Net Press) . Selon des sources officielles, la pandémie de covid-19 continue à se manifester dans plusieurs coins du pays et l’on constate que les contaminations sont à la fois internes et importées. C’est notamment dans les provinces de Kirundo, de Ngozi au Nord du pays et cette fois-ci, la capitale politique Gitega est atteinte.
Malgré ce constat, les mesures barrières ne sont pas observées par des populations, aussi bien dans des lieux publics comme les marchés, les messes et les parkings, il n’y a pas d’eau pour laver les mains, pas de masques et dans certaines localités, il y en a qui refusent de se laver les mains.
Dans le domaine de transport, les taximen ont fait une nouvelle trouvaille, ils se déplacent avec des masques qu’ils prêtent à leurs clients quand ils rencontrent les agents de la sécurité routière. Dans les bus, les voyageurs ne portent pas de masques comme recommandé par le ministère chargé de la santé publique.
L’on signalera que d’aucuns se plaignent du comportement des policiers de roulage. En effet, quand ils s’aperçoivent de tels cas, ils s’empressent de demander "quelque chose" et le marché est conclu. L’on vient de signaler un 10ème cas de décès du covid-19 dans notre pays. Ch.N
Burundi - Justice Transitionnelle
Six fosses communes déjà identifiées en mairie de Bujumbura
Bujumbura, le 5 août 2021 (Net Press) . Cela a été déclaré par Pierre Claver Ndayicariye, président de la commission vérité réconciliation (Cvr), ce jeudi 5 août 2021 alors qu’il présentait le bilan des enquêtes en cours sur les violations des droits humains, en plus des exhumations des fosses communes de la crise de 1972 en mairie de Bujumbura.
A la question de savoir si le travail de la Cvr n’est pas de nature à remonter la colère en rappelant le passé douloureux, Ndayicariye a répondu que la Cvr travaille pour deux parties, à savoir ceux qui ont perdu les leurs d’une part, afin de les calmer et leur montrer la réalité, les descendants des accusés d’autre part pour que ceux qui ont perdu les leurs ne les pointent pas du doigt alors que la faute revient aux parents ou arrière grands parents qui ne sont plus en vie. Pour lui, le travail vise à construire un Burundi meilleur aujourd’hui et demain. N.B.
Burundi - Commerce
Flambée du prix de fruit de citron
Rumonge, le 5 août 2021 (Net Press) . Le prix d’un fruit de citron passe de 200 fbu à 500fbu sur le marché de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Les citrons sont exportés vers les pays limitrophes où la demande ne cesse d’augmenter, la population demande l’intensification et la modernisation de la culture du citronnier.
Les consommateurs dénoncent la flambée des prix de certains fruits dont le citron et la papaye. Plusieurs sources indiquent que le citron possède des vertus thérapeutiques qui agissent sur la santé de l’homme. Aujourd’hui, des commerçants sillonnent les collines à la recherche des citrons qu’ils vendent par après dans les pays limitrophes où la demande ne cesse de s’accroître.
Les agriculteurs qui vendent les citrons se réjouissent de la montée du prix des citrons et indiquent que les citrons servaient dans la préparation des repas ou dans l’atténuation des effets secondaires de certaines maladies comme la grippe et autres maladies. Ils demandent que la culture de citron soit intensifiée à travers les différentes régions du pays afin que des familles puissent combattre la pauvreté.
Un consommateur amateur de ce fruit de citron indique que les prix des fruits montent sur le marché et fait remarquer que le prix du fruit de la papaye a aussi augmenté. Il demande que la culture des fruits soit intensifiée et modernisée pour rendre les fruits, dont le citron, accessibles et disponibles.
Ce consommateur demande au gouvernement d’inculquer à la population burundaise la culture de consommer des fruits, ceci pour se prévenir des maladies liées à la malnutrition. L’on saura que le problème de conservation et de transformation des fruits se pose toujours, selon ceux qui cultivent des fruits. J.M.
Burundi - Economie
L’office burundais des recettes procède au recouvrement forcé d’une citoyenne : info ou intox ?
Bujumbura, le 5 août 2021 (Net Press) . Un communiqué de l’office burundais des recettes qui date du 3 août 2021 donne l’impression d’être une intoxication quand bien même il porte le logo de cet office. En effet, ce document mentionne que l’Obr veut recouvrer à tout prix un montant de plus de 52 milliards de nos francs.
Ce communiqué en langue nationale ne motive pas les raisons qui poussent l’office à recouvrer ce montant, ni la période concernée par cette collecte. En outre, ce document qui circule sur les réseaux sociaux ne porte pas de cachet de l’Obr, mais uniquement une signature dont on peut douter de l’authenticité.
La rédaction a contacté des sources proches de l’office burundais des recettes qui ont indiqué que cet écrit peut être un faux document avant d’ajouter qu’elles ne connaissent pas la dame en question. Une certaine opinion se pose la question de savoir où voulait en venir l’auteur de ce document car il s’agit ni plus ni moins d’un fait de livrer la pauvre femme au mépris public. Ch.N.