Bujumbura, le 6 août 2021 (Net Press) . Dans l’après-midi de ce jeudi 5 août 2021, un prisonnier qui se rendait en audience à la cour-suprême et accompagné de policiers, a tenté de s’évader mais les policiers qui le gardaient ont tiré sur lui et l’ont tué.
Selon nos sources, le détenu est entré dans les locaux de la cour suprême où il a enlevé le costume de détenu pour rester en culotte et en singlet. Par après, il a tenté de prendre fuite, en direction de la banque de la République du Burundi, Brb. Les policiers avaient commencé à s’inquiéter et ils l’ont vu traverser la route devant la banque centrale.
Ils ont tiré sur lui et il est mort sur le champ. Des gens qui assistaient à cette scène macabre ont indiqué que les policiers ont réservé une punition disproportionnée, mais d’autres ont rétorqué qu’ils n’avaient pas le choix car en cas d’évasion, le policier qui gardait le fugitif le remplace en prison jusqu’à ce qu’ils soit retrouvé.
Ils ont fait remarquer que même en prison, il y a toujours des tentatives d’évasion, surtout de la part des prisonniers condamnés pour une longue période, pendant la nuit. Les policiers les en ont toujours dissuadé par des tirs à balles réelles. Si le détenu rencontre par hasard ses balles, perdues ou pas, il meurt et le tireur n’est pas poursuivi. N.B.
Burundi - Sécurité
Fouille-perquisition dans la zone de Kinindo
Bujumbura, le 6 août 2021 (Net Press) . Ce matin, la population "kinindoise" a été réveillée par des éléments de la police qui venaient pour une fouille-perquisition. Les grands axes étaient contrôlés par des militaires et il était interdit de quitter le quartier avant la fin de l’opération policière qui a pris fin vers 8 heures.
Selon des populations contactées, les policiers entraient dans les ménages et cherchaient des outils qui pourraient contribuer à la déstabilisation de la sécurité comme les armes, les effets militaires et autres. Ils cherchaient également les cahiers des ménages pour vérifier s’il n’y a pas d’irréguliers aux domiciles visités.
Vers 8 heures, les policiers, tout comme les militaires, sont rentrés et d’après les informations recueillies, ils n’ont trouvé rien d’inquiétant dans la zone de Kinindo. La population locale salue la courtoisie avec laquelle les policiers se présentaient avant d’accomplir la mission qui les attendait. J.M.
Burundi - Politique - Santé
La mutuelle de la fonction publique vers la mutuelle nationale du Burundi
Ruyigi, le 6 août 2021 (Net Press). Ce sont des propos de la directrice générale de la mutuelle de la fonction publique, Annonciate Sendazirasa, ce jeudi 5 août 2021, lors d’une réunion avec les directeurs généraux des hôpitaux de Cankuzo, de Ruyigi et de Karusi, à l’Est et au Centre-est du pays. Elle a fait savoir qu’une étude de faisabilité est en cours pour que la mutuelle puisse avoir le maximum d’affiliés.
Annonciate Sendazirasa a fait savoir que la direction est dotée de moyens limités suite à la montée des actes médicaux qui coûtent extrêmement chers aujourd’hui. Elle a interpelé les médecins, surtout du Centre et de l’Est du pays, de prescrire des médicaments qui sont disponibles à la mutuelle de la fonction publique et en fonction de leur pouvoir d’achat.
Signalons que cette réunion qui regroupait les chefs de districts sanitaires de plusieurs provinces s’est tenue dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays. N.B.
Burundi - Royaume Uni – Santé
Le Burundi et quatre autres pays de la communauté est africaine dans la ligne de mire du Royaume Uni !
Londres, le 6 août 2021 (Net Press). Le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie et le Kenya sont épinglés par le Royaume Uni comme des pays hautement infectés par la pandémie de la Covid-19. Les ressortissants de ces pays qui désirent séjourner dans ce pays devront être mis en quarantaine dans des différents hôtels du royaume pendant 10 jours et ce, à leurs frais, selon le rapport du ministre britannique de la santé.
Ce rapport épargne de cette mesure un seul pays, le Sud –Soudan, qui passe, aux yeux de Londres, comme l’unique nation de cette partie de l’Afrique qui est parvenue à maitriser la propagation à grande échelle de cette pandémie.
Nombreux observateurs estiment que les ressortissants burundais risquent d’être déclarés personae non grata sur le sol du Royaume Uni, du simple fait que les mesures d’hygiène pour contrecarrer la propagation de la pandémie Covid-19 ne sont pas tout simplement observées.
La rédaction a tendu un micro-trottoir à quelques citadins du centre-ville de Bujumbura qui déplorent que les mesures d’hygiène sont tombées dans les oubliettes, car selon eux, des rassemblements dans des cérémonies de fêtes sans distanciation physique, les embrassements risquent de plonger le pays dans une crise sanitaire sans précédent de Covid-19, d’autant plus que même le ministre ayant la santé publique dans ses attributions et le comité national de lutte contre le covid-19 ne font plus de sorties médiatiques pour fournir une situation actualisée de la propagation de cette pandémie et de sa prévention.
Et un deal mal tourné !
Au début de la propagation de la pandémie Covid-19, les vendeurs des masques y ont trouvé du boulot. Selon eux, le deal a mal tourné car suite à la négligence d’observation des mesures d’hygiène, les passagers qui empruntent les axes nord et sud ne les achètent plus.
Selon le rapport du ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida rendu public le 3 août 2021, le Burundi a confirmé ses premiers cas positifs de Covid-19 le 31 mars 2020. Il s’agissait de deux cas importés qui avaient voyagé au cours des 14 jours précédant à Dubaï (Emirats Arabes Unis) et à Kigali (Rwanda). Depuis le début de janvier 2021, le Burundi fait face à une augmentation importante de nouveaux cas dans la population locale. En effet, le Burundi a mis 296 jours (près de 10 mois) pour atteindre 1000 cas positifs locaux de Covid-19 alors qu’il a fallu 143 jours (moins de 5 mois) pour franchir la barre des 4000 cas. Cette évolution épidémiologique avait fait reclasser le Burundi par le bureau régional de l’Oms, dans la catégorie des pays à « transmission communautaire d’incidence modérée ».
Depuis le 21 juillet 2021, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 rapportés par jour au Burundi a connu une augmentation importante (en moyenne 135 cas par jour) alors que la moyenne journalière était en moyenne 30 cas par jour. Ces données épidémiologiques traduisent la circulation active du Coronavirus dans le pays. Notons qu’outre les variantes Alpha et Beta, le variant Delta a été identifié comme circulant au Burundi en début du mois de juillet 2021.
Dans le contexte actuel de résurgence de la Covid-19, selon ce rapport, il est impérieux de renforcer les interventions de réponse, notamment la promotion du dépistage volontaire et du respect des mesures barrières, la bonne gestion des alertes, l’identification et le suivi des contacts ; ainsi que la gestion efficace des cas pour interrompre la chaine de contamination.
Le Burundi connait une résurgence de la Covid-19 depuis le 21 juillet 2021. La moyenne journalière de cas de Covid-19 depuis cette date est de 131 cas alors que cette moyenne journalière était de 30 cas jusque-là. Au cours des 14 derniers jours, deux flambées épidémiques ont été confirmées dans les districts de Kiremba (532 cas ; 31,15%), de Kirundo (444 cas ; 26,00%). Le district de Bujumbura Centre également a rapporté un grand nombre de cas (259 soit 15,16%). Ce sont des cas d’évolution confirmés au laboratoire. N.R.
Burundi - Société
Le chef de l’Etat définit qui est personne démunie
Gitega, le 6 août 2021 (Net Press) . Le 6 août 2021 est la journée nationale de la solidarité. Le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, s’est joint à la population de la colline Gisama, de la commune Giheta, dans la province de Gitega, au Centre du pays, où 80 personnes vulnérables ont reçu une aide composée de vivres, d’habits, etc.
Le président de la République a fait savoir que sauf les handicapés, les vieillards ou les malades mentaux, aucune autre personne ne peut être appelée « démunie » car toute personne doit travailler pour vivre. Il a ajouté que c’est une journée de grande importance où depuis longtemps, si une personne se développe, il devait penser à sa région d’origine pour aider les démunis.
Signalons que cette journée est célébrée aujourd’hui dans toutes les communes et provinces du pays. Elle a été instaurée pour la première fois lors de la législature précédente de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. N.B.
Burundi - Education
Les enseignants de la 2ème année en formation sur les nouveaux programmes
Bujumbura, le 6 août 2021 (Net Press) . Cette information émane du journal des enseignants "La Voix de l’Enseignant". Selon ce confrère, les programmes de la 2ème année viennent d’être revus. C’est pour cela qu’on veuille commencer par la formation des enseignants, comme on l’a fait pour les enseignants de la première année.
Une formation visant les enseignants des classes de 2ème année est en cours depuis ce mardi 3 août 2021. Elle regroupe aussi bien les enseignants du public que du privé. Malgré les mises en grade, les tricheries n’ont pas manqué mais vite corrigées dans certains endroits.
Dans un autre cadre, nous apprenons du même journal qu’il y a stabilisation des prix du matériel scolaire. Depuis l’année 2020, le gouvernement a fixé les prix du matériel scolaire pour arrêter la spéculation des commerçants. Aujourd’hui, les prix restent inchangés et pour concurrence, des vendeurs acceptent des réductions sur la vente des douzaines de cahiers.
Les acheteurs apprécient positivement l’effet mais disent qu’ils ont toujours un pouvoir d’achat faible suite à la pauvreté de la population qui se généralise. Ils ne sont pas encore nombreux devant les stands ou boutiques. Des vendeurs estiment que les acheteurs seront nombreux la veille de la rentrée scolaire car, ils en ont l’habitude.
Cependant, il est difficile de trouver des places de redoublement au secondaire, selon toujours ce journal. A un mois de la rentrée scolaire 2021-2022, des parents craignent qu’il leur soit difficile de trouver des places de redoublement de leurs enfants. Ils indiquent que les directeurs leur disent qu’ils n’ont pas de places ou que leurs enfants ont une note très basse pour être reçus : une crainte de plus que leurs enfants ne vont plus étudier.
Des directeurs des écoles quant à eux expliquent qu’il est quasiment impossible d’accueillir tous les demandeurs de places de redoublement car la loi leur autorise de donner seulement 10% de ceux qui ont échoué. En plus, ils doivent attendre l’orientation pour connaître les effectifs de ceux qui ont réussi au concours national de certification et d’orientation ou encore ceux qui terminent la 6ème année. Priorité aux nouveaux admis dans la classe suivante. Un parent demande une réglementation pour stabiliser les esprits des parents.
Burundi - Japon - Histoire
Bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki : 76 ans déjà !
Tokyo, le 6 août 2021 (Net Press) . Les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, ultimes bombardements stratégiques américains au Japon, ont lieu les 6 août 9 août 1945 sur les villes d’Hiroshima (340 000 habitants) et de Nagasaki (195 000 habitants). Hiroshima est le siège de la 5e division de la deuxième armée générale et le centre de commandement du général Shunroku Hata, et Nagasaki est choisie pour remplacer la cité historique de Kyoto.
Dans la mesure où les dirigeants japonais ont rejeté les conditions de l’ultimatum de la conférence de Potsdam, les États-Unis souhaitent imposer au Japon sa reddition sans condition, l’éviction de l’empereur Hirohito et l’adoption d’un régime politique démocratique.
Le gouvernement américain souhaite aussi, puisque ces deux armes nouvelles sont désormais opérationnelles (l’une était à l’uranium, l’autre au plutonium), les tester en grandeur nature et montrer aux autres pays, en particulier à l’Urss, la supériorité de feu décisive qu’elles donnent à l’Amérique, ce qui fait de ce bombardement l’acte inaugural de la guerre froide.
Pour la plupart des historiens, les bombes larguées sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki sont considérées comme un sifflet d’arrêt de la deuxième guerre mondiale, sanctionnant ainsi la victoire des Alliés, dont les Etats-Unis.
Ces bombardements, que certains considèrent comme l’un des principaux crimes de guerre des Alliés, demeurent la seule utilisation de l’arme nucléaire durant un conflit. Signalons que la jeunesse nippone demande aux autorités de ne plus enseigner cet épisode de l’histoire de leur pays qu’elle juge trop vieille et inutile pour la société. Ch.N.