Kayanza, le 1er septembre 2021 (Net Press) . Dans la nuit de ce mardi 31 août 2021, une sentinelle d’une bibliothèque située sur la colline Buraniro, de la commune Butaganzwa, dans la province de Kayanza, au Nord du pays, du nom d’Eugene Niyokwizera, a été tué par un groupe de bandits à coups de machettes sur la tête.
Les auteurs de ce forfait n’ont pas encore été identifiés, mais l’on soupçonne des voleurs. Ces bandits ont subtilisé certains appareils se trouvant dans cette bibliothèque, dont trois ordinateurs portables, une imprimante, un téléphone et une somme de plus d’un million de nos francs.
L’administratrice de la commune Butaganzwa, Janvière Kanyana, fait savoir que les enquêtes ont déjà commencé pour mettre la main sur les criminels. Mais également, elle interpelle le comité mixité de sécurité de faire des patrouilles nocturnes. Cette autorité administrative demande à la population de Butaganzwa de vaquer aux activités de développement au lieu de voler. N.B.
Burundi - Administration
Une lourde amende contre un sénateur - spéculateur
Gitega, le 1er septembre 2021 (Net Press) . Elle s’appelle Spés Caritas Njebarikanuye, elle n’est pas n’importe qui car elle est la première vice-présidente du sénat burundais. Elle vient d’être sanctionnée d’une lourde amende administrative, à hauteur de 2 millions de nos francs, dans l’après-midi de ce mardi 31 août, accusée de surenchère sur le prix du sucre.
En effet, cette grossiste du sucre au centre-ville de Gitega, qui a l’avantage de s’approvisionner à la société sucrière du Moso (Sosumo) à Gihofi, en province de Rutana, au Sud-est du pays, a dû payer cette amende comme l’on peut le lire sur la quittance numéro 063134, signée par le comptable communal de Gitega, en la personne d’Epithace Ndayisaba.
Selon nos informations, elle a vendu ce sac à 125.000 Fbu alors que le prix officiel de ce même produit est de 115.000 Fbu. Une opinion se dit satisfaite de cette décision d’autant plus qu’il n’y a personne qui soit au-dessus de la loi. Des gens s’interrogent comment les hauts gradés de la République, qui devraient respecter et faire respecter la loi, trempent dans ces errements.
La même opinion, qui n’y va pas par quatre chemins, estime que ce numéro deux de la chambre haute du parlement burundais devrait être tout simplement ôtée de son immunité parlementaire pour qu’elle soit traduite devant la justice. Rappelons que sous les régimes passés, il était strictement interdit aux fonctionnaires de l’Etat de cumuler les fonctions de l’Etat avec celles de commerce privé, pour des raisons de conflits d’intérêts. J.M.
Burundi – Ouganda – Réfugiés
Des polémiques autour d’une invitation de rapatriement
Nakivale, le 1er septembre 2021 (Net Press) . Les réfugiés du site de déplacés de Nakivale, en Ouganda, se trouvent confrontés à un dilemme lié à une liste des réfugiés qui demandent à rentrer et qui a été confectionnée par 7 promoteurs de ce mouvement. Selon des informations dignes de foi, ils ont écrit au président Ndayishimiye, lui demandant de s’impliquer pour qu’ils rentrent.
Pour ces individus, le Burundi a recouvré la paix et la sécurité, raison pour laquelle ils demandent aux présidents burundais et ougandais, aux responsables du Hcr, ainsi qu’à l’Eac, pour qu’ils puissent rentrer car ils n’ont plus rien à faire à Nakivale. Cependant, ce document pose polémiques car tous les réfugiés n’accordent pas de violons sur cette liste.
Pour certains, ils se sont retrouvés sur la liste alors qu’ils n’ont pas été consultés et estiment que les initiateurs du projet auraient été manipulés par les autorités de Gitega, des soupçons qui n’ont pas de preuves jusqu’à présent. Le Hcr a tranché et a indiqué qu’il va rapatrier des réfugiés qui manifestent la volonté de retourner au pays.
Malgré cette volonté du Hcr, il fait savoir que le mouvement de rapatriement a ralenti suite à la pandémie du covid-19. Nous apprenons que l’Ouganda enregistre jusqu’à ce jour plus de 50.000 réfugiés burundais dont l’essentiel se trouvent dans le camp de déplacés de Nakivale, un lieu qu’ils ont baptisé « New Buja ». D.N.
Burundi - Santé
Poursuite de la livraison de la carte biométrique de la mutuelle de la fonction publique jusqu’au 31 décembre
Bujumbura, le 1er septembre 2021 (Net Press) . Cela ressort d’un communiqué de la mutuelle de la fonction publique (Mfp) signé par la directrice générale de cette société étatique, Annonciate Sendazirasa, de ce 31 août 2021, à cet effet. La mutuelle a organisé, selon les communes urbaines de Bujumbura, comment les affiliés seront servis selon les dates précises et ce, jusqu’à la fin de l’année en cours.
La mutuelle fait savoir qu’elle a pris cette mesure parce que ces derniers jours, un grand nombre de personnes viennent chercher la carte alors que la mutuelle ne dispose pas d’un espace suffisant pour les accueillir tous, d’autant plus qu’elle doit respecter les mesures barrières contre la covid-19 tel que demandé par le gouvernement.
La mutuelle informe le public en général et les affiliés en particulier qu’à partir ce mercredi 1er septembre 2021 jusqu’au 3 septembre 2021, dans 48 heures, les affiliés qui se présenteront à la mutuelle pour chercher leurs cartes biométriques seront des habitants de la commune Mukaza et du 6 au 8 septembre 2021, la mutuelle accueillera ceux de Muha et enfin du 9 au 13 septembre 2021, ce sera le tour de ceux de Ntahangwa.
L’on saura que les cartes non biométriques continueront à être délivrées jusqu’au 31 décembre de cette année, dans tout le pays, d’après toujours le communiqué. Pour revenir à la mairie de Bujumbura, la direction informe les affiliés que les fiches à compléter sont disponibles dans toutes les zones de la mairie de Bujumbura.
Quant à ceux de l’intérieur du pays, la direction tranquillise et informe que cette date limite qui est fixée au 13 septembre 2021 ne concerne que ceux de la mairie de Bujumbura. N.B.
Burundi – Education - Administration
Ordonnance ministérielle portant fermeture de l’école East African Community School
Bujumbura, le 1er septembre 2021 (Net Press) . L’école East African community school de Kanyosha, au Sud de la mairie de Bujumbura, a été fermée par l’ordonnance ministérielle du 13 juillet 2021, qui a accusé l’école d’avoir deux représentants légaux. Cette ordonnance a tenu compte de l’initiative de M. Patrice Hakizimana, qui a voulu adjoindre aux coassociés sa pseudo-association, ce qui n’a pas porté de fruit car il a vite semé la zizanie en voulant devenir le représentant légal de ladite école.
Un autre motif est la manœuvre d’escroquerie utilisée par ce Hakizimana, sous le label de l’association « Etoile filante » pour obtenir l’autorisation d’ouverture des cycles et sections de l’école East african community school de Kanyosha, qui avait pourtant son propre représentant légal en la personne de Pacifique Nzambimana.
Le ministère de tutelle informe les parents des élèves fréquentant cette école de se faire inscrire dans les autres établissements plus performants et qui ont les mêmes sections. Cette ordonnance demande à la direction communale de Muha de récupérer les dossiers individuels des élèves. N.B.