Ngozi, le 4 septembre 2021 (Net Press) . C’était dans la soirée de ce vendredi 3 septembre 2021 quand un camion de la Brarudi a eu un accident de roulage dans la commune Gashikanwa, dans la province de Ngozi, au Nord du pays. Il a eu lieu à un endroit situé entre cette dernière et la localité de Gatobo, comme l’a indiqué l’un des habitants de cette contrée.
Il a fait savoir qu’au moment où la population se précipitait pour consommer la bière renversée par cet accident, un autre camion qui était derrière a cogné l’engin de la Brarudi. A son tour, il a été heurté par deux autres bus de la compagnie Volcano, l’un qui allait à Muyinga et l’autre à Kirundo, qui ont été également bloqués par le camion de la Brarudi.
C’est à ce moment qu’un grand bus de la compagnie Memento, dont le système de freinage s’est retrouvé défectueux, a emporté les passagers qui étaient dans la rue, de même que les personnes qui se trouvaient dans ces véhicules garés sur la route. Les informations en provenance du lieu d’accident font état de dégâts considérables.
La population de cette localité, terrifiée par ce qu’elle a vu, se dit incapable de compter les personnes qui seraient mortes suite à cet accident. L’administration locale n’a pas encore fait de commentaires. N.B.
Burundi - Sécurité
Une personne trouve la mort au centre-ville de Gitega !
Gitega, le 4 septembre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Mélance Hakizimana, ce veilleur d’un stock de riz appelé communément Padis. Son corps a été retrouvé dans la matinée de ce vendredi 3 septembre, dans le quartier de Shatanya III, non loin d’un cimetière pour musulmans, situé dans la capitale politique Gitega, au Centre du pays.
Selon un élu local, la victime, un sexagénaire, travaillait comme veilleur à cet endroit. Il serait décédé à la suite de la consommation excessive d’une boisson prohibée communément appelée Karibu.
C’est le troisième corps découvert dans la province de Gitega depuis août dernier. Deux autres cadavres, dont celui de Fidèle Nikuze, également veilleur à Masenga, colline de Ntobwe, dans la commune de Gitega, avaient été retrouvés. Les circonstances de la mort des victimes restent floues. N.R.
Burundi – Politique
Le président de la République rencontre les représentants des partis politiques
Gitega, le 4 septembre 2021 (Net Press). Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, a rencontré hier dans la capitale politique Gitega, les représentants des partis politiques agréés au Burundi. Nos informations rapportent que la réunion a eu lieu à huis clos, d’où la rédaction a eu très peu d’informations sur cet entretien.
Cependant, l’on apprend que le chef de l’Etat considère que des formations politiques qui n’ont pas gagné les élections ne sont pas nécessairement des partis politiques de l’opposition. S’ils ont des programmes bien étudiés, le pouvoir en tient compte pour l’intérêt supérieur de la Nation. C’est la raison pour laquelle il compte les rencontrer régulièrement.
Le président de la République rencontre ces derniers jours plusieurs catégories socioprofessionnelles de personnes, dans les capitales comme dans les autres villes du pays. L’on sait qu’il a rencontré dernièrement les magistrats, les jeunes entrepreneurs et d’autres couches de la population aussi bien dans Kayanza que dans Bujumbura rural. J.M.
Burundi - Santé
La banque mondiale au chevet du Burundi dans la lutte contre Covi-19, mais ….
Bujumbura, le 4 septembre 2021 (Net Press). Dans une correspondance adressée au ministre des finances et de la planification au développement, Domitien Ndihokubwayo, la représentante pays de la banque mondiale au Burundi , Véronique Kabongo, a déclaré que cette institution de Breton Wood promet toujours d’être au chevet du Burundi dans la lutte contre le covid-19, mais exige …
Pour Véronique Kabongo, le gouvernement burundais devrait accueillir les doses de vaccins contre le covid-19 et encourager la vaccination contre cette pandémie sanitaire à travers toute l’étendue de la République du Burundi.
Une opinion trouve que la représentation de la banque mondiale prend le taureau par les cornes d’autant plus que le ministre de la santé burundais, Dr. Thaddée Ndikumana, a annoncé dans la soirée du mercredi 29 juillet 2021 que le Burundi accepterait les doses proposées par la banque mondiale dans le cadre de Covax, mais se refusait à signer des engagements exigés, selon lui, par les compagnies pharmaceutiques.
Cette annonce intervient au lendemain d’un accord de principe avec le Fonds monétaire international pour une aide de 65 millions d’euros destinée à aider ce pays d’Afrique de l’Est à surmonter les retombées de la pandémie.
Le gouvernement burundais avait refusé jusqu’ici de bénéficier de l’initiative Covax, destinée à garantir aux pays défavorisés un accès équitable aux vaccins, expliquant ne pas vouloir de vaccins encore "au stade expérimental".
Le ministre Thaddeé Ndikumana a précisé que quand les vaccins seront ici, un Burundais qui le désire pourra s’adresser aux structures sanitaires pour être vacciné.
Après des mois de déni de l’épidémie sous le président Pierre Nkurunziza, décédé subitement le 8 juin 2020, officiellement d’un arrêt cardiaque, son successeur Évariste Ndayishimiye, qui venait d’être élu, a opéré une volte-face complet qualifiant le coronavirus de "plus grand ennemi des Burundais".
Mais pour une autre opinion, le pari n’est pas encore gagné car le premier ministre Alain Guillaume Bunyoni, s’adressant dernièrement à une délégation de la communauté de l’Afrique de l’Est qui préconisait le pass sanitaire pour les populations de l’Eac, a rétorqué que ce la relève d’une atteinte aux libertés individuelles.
A ce jour, seuls trois pays n’ont toujours pas démarré de campagne de vaccination : le Burundi, l’Erythrée et la Corée du Nord. N.R.
Burundi – Education
Le torchon brûle à l’Ecole d’Excellence de Musenyi
Bujumbura, le 4 septembre 2021 (Net Press) . L’Ecole d’Excellence de Musenyi connaît un remou depuis la clôture de l’année scolaire 2020-2021. Le nœud du problème est venu des irrégularités constatées lors des 1ères et 2èmes délibérations des élèves de cette école. Le directeur et les enseignants ne lisent pas l’ordonnance de la même façon. Toutes les étapes de recours ont été respectées selon les propos des enseignants.
Mais, ni la direction communale, ni la direction provinciale de l’éducation et même le cabinet du ministre de l’éducation, personne n’a pris le taureau par les cornes pour redresser la situation. Aujourd’hui, ces enseignants demandent que toutes les instances habilitées puissent trouver une solution adéquate à leurs préoccupations.
Sur une autre rubrique de l’éducation, il y a eu une semaine universitaire à l’Université du Burundi. L’université du Burundi organise la semaine universitaire à travers les différents campus traditionnellement connus à savoir le campus Mutanga, campus Rohero, le campus Kamenge et le campus Zege à Gitega. Le thème général retenu est : « L’Université du Burundi, leader dans la formation de qualité et la recherche innovante au service du développement durable ».
Notre confrère termine sur une note de désespoir, il y a un même niveau de formation, un même programme, mais des résultats différents. Un enseignant psychologue estime que la responsabilité de l’échec scolaire est partagée. Pour lui, la part de responsabilité de l’enseignant à l’échec est minime car dans la classe, il y a toujours les excellents, les moyens et les moins bons.
Par contre, le gouvernement peut remédier à toutes les difficultés liées à l’apprentissage. Il suffit de mettre en place les infrastructures répondant aux normes internationales avec tout son équipement, réduire les effectifs par classe jusqu’à 40 ou 45 élèves, fournir les supports pédagogiques nécessaires pour enseignant et pour élève, donner à chaque cours un enseignant qualifié et permanent et enfin motiver l’enseignant par un salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Du coté enseignant les autorités scolaires doivent suivre régulièrement dans ses activités scolaires. La réussite s’améliorerait. D.N.
Burundi – Société
A la veille de la rentrée scolaire, la Radiotélévision Isanganiro au chevet des enfants scolarisés de Gatumba !
Bujumbura, le 4 septembre 2021 (Net Press) . Une délégation de la Radiotélévision Isanganiro conduite par le directeur ad intérim de cette station, Alain Désiré Bukeyeneza, a volé au secours ce samedi des enfants scolarisés, meurtris par les pluies diluviennes qui se sont abattues en zone Gatumba, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Rappelons que cet événement est arrivé pas n’importe quand, à la veille de la rentrée scolaire !
Nous sommes au site de déplacés de Kinyinya, zone Gatumba, dans Bujumbura. Chaque élève reçoit des mains de cette délégation, quatre cahiers et stylos, un lot de vêtements et chaussures. Le chef du site de déplacés de Kinyinya salue l’œuvre charitable de la Radiotélévision Isanganiro, qui rentre dans le bon déroulement de la prochaine rentrée scolaire.
De son côté, le directeur a.i de la radiotélévision Isanganiro, Alain Désiré Bukeyeneza, a fait savoir que cet appui est prévu pour 180 élèves sur 2000 en situation nécessiteuse. Il a ajouté que la radiotélévision Isanganiro, en dépit de son rôle d’informer le public en général, pour que les défis qui hantent la société puissent être résolus, la question des élèves en situation de précarité du site de Kinyinya reste une préoccupation de cette station.
Il demande à ces élèves de fournir leurs efforts pour leur scolarisation, source de leur bon avenir et du pays en général.
Et un coup de main qui invite !
Une opinion dit que ce coup de main de la Radiotélévision Isanganiro donne un message qui invite d’autres bienfaiteurs à aider, surtout à l’approche de la rentrée scolaire, d’autant plus que lors de l’allocution de remerciement du chef du site de déplacés de Kinyinya II, Alexis Yamuremye a lancé un cri d’alarme que ce site éprouve une rareté des tentes, surtout à l’approche de la saison pluvieuse. N.R.
Burundi – Belgique - Sport
Francine Niyonsaba toujours triomphaliste !
Bruxelles, le 4 septembre 2021 (Net Press) . Après sa victoire aux Etats-Unis d’Amérique, puis en France sur 2000 m et 3000 m, la star burundaise, Francine Niyonsaba, une athlète burundaise, vient de remporter également dans la course de fond sur une distance de 5.000m. C’était hier à Bruxelles où elle a gagné la première place avec un chronomètre de14munites 25 secondes et 34 tierces.
Signalons que dans une séance de moralisation que le président de la République a tenue à Bujumbura au cours de cette semaine, il a fait savoir que Francine Niyonsaba, l’athlète burundaise est à encourager car elle apporte beaucoup de devises au Burundi. N.B.
Burundi – Usa - Politique
« 11-Septembre : Biden avance vers la déclassification des documents de l’enquête », dixit Rfi
Washington, le 4 septembre 2021 (Net Press). Le président américain a signé un décret ordonnant la déclassification des archives de l’enquête de la police fédérale sur les attentats du 11 septembre 2001. La décision intervient à une semaine de la commémoration des attaques.
« Joe Biden ne sera pas le bienvenu à la cérémonie de commémoration des attentats du 11 septembre s’il ne tient pas sa promesse. » C’était début août dans une lettre publiée par des familles de victimes des attaques contre les tours jumelles et le Pentagone.
Pendant la campagne présidentielle de 2020, Joe Biden avait promis de garantir la transparence pour les familles. Certaines d’entre elles se sont lancées dans une bataille judiciaire contre l’Arabie saoudite et d’autres États qu’elles soupçonnent de complicité dans les attaques. Elles pensent que des documents pourraient les aider à le prouver devant la justice.
Déclassification pas automatique
Mais les gouvernements américains successifs ont toujours invoqué le secret d’État pour ne pas publier ces documents. Joe Biden est donc le premier à vouloir rompre le silence. Il a ordonné au ministre de la Justice et aux agences concernées de superviser un examen des documents de l’enquête du FBI.
La procédure pourra durer jusqu’à six mois. Mais la déclassification ne sera pas automatique et certaines informations considérées comme vitales pour la sécurité nationale pourront demeurer secrètes. Ch.N.