Bujumbura, le 11 septembre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Thierry Niyonkuru, il est né en 1985 sur la colline Mujejuru, de la zone Ijenda, en commune Mugongomanga, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Il a été porté disparu depuis ce vendredi 10 septembre soir. Selon des sources concordantes, ce père d’un nourrisson avait accompagné son épouse, en commune Rutegama, de la en province de Muramvya, au Centre du pays, depuis lundi 6 janvier, où elle avait trouvé de l’emploi.
En regagnant la capitale économique, il s’était convenu avec un de ses amis policiers connu sous le nom Hassan Nimubona, de lui acheter quelques produits vivriers en cours de route. Arrivé à un endroit appelé communément « Gare du Nord », en zone Kamenge, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique, Thierry Niyonkuru a téléphoné à son épouse pour lui dire qu’il est arrivé saint et sauf à Bujumbura.
Selon la femme de ce policier, qui travaille comme agent de la police de protection des institutions (Api), Thierry Niyonkuru s’est embarqué dans un tricycle connu sous le nom de (Tuck –Tuck), pour aller ravitailler ces produits vivriers à destination. En route vers de la zone Musaga, Sud de la capitale économique, tout près de la station de Service de Butanyerera, il a été kidnappé après la livraison par des éléments à bord d’un voiture connu sous le nom de Ti.
Terrifié par cet enlèvement, le chauffeur de ce tricycle a rebroussé chemin pour lancer un cri d’alarme à la femme de ce policier que son client venait d’être enlevé. Sa famille biologique dit que depuis son enlèvement vendredi soir, il reste introuvable dans tous les cachots de la ville de Bujumbura et craint le pire.
Sur les réseaux sociaux, des informations, les unes plus contradictoires que les autres indiquent qu’il a été trouvé, d’autres rapportent que l’on a identifié son lieu de détention, ce qu’une opinion pense qu’il s’agit de désinformer pour fausser les pistes d’enquêtes. Nous reviendrons sur les détails de cette information dans nos futures dépêches. N.R.
Burundi – Sécurité
Des éléments de la marine saisissent des pagnes importés clandestinement
Bujumbura, le 11 septembre 2021 (Net Press). Les militaires de la marine ont saisi dans la nuit de vendredi à samedi 11 septembre, à l’endroit dit « Nonara Beach », 1038 pagnes venus de la République démocratique du Congo, importés frauduleusement. Selon des sources dignes de foi, ces tissus ont une valeur de plus de 28 millions de nos francs.
Selon les mêmes informations, le responsable de ces militaires a agi sur information des populations environnantes, une attitude appréciée par les éléments de ce corps. Nous apprenons également que ces tissus ont été remis à l’office burundais des recettes, Obr, qui devra procéder à leur vente aux enchères. Un montant de 10% de la vente sera remis à ces populations en guise de leur remerciement.
En plus de ces tissus, une voiture de marque Probox venue récupérer ces pagnes, une moto et un vélo ont été également saisis. Trois personnes qui déchargeaient ces produits ainsi que le propriétaire, un certain Désiré de Gatumba, ont été également appréhendés et se trouvent pour le moment entre les mains de la police qui procède aux enquêtes. N.B.
Burundi - Justice
Quand la ministre de la justice tape du poing sur la table !
Bujumbura, le 11 septembre 2021 (Net Press) . En marge d’une conférence publique animée ce vendredi 10 septembre avec les professionnels de la justice et la population, la ministre de la justice, Jeanine Nibizi, a dénoncé les magistrats considérés comme « des brebis égarées » et qui sont dans l’œil du cyclone de ce ministère. Leur radiation n’est pas à écarter, d’après la ministre Nibizi.
La Ministre de la justice a fait savoir que ces magistrats débout et assis qui affichent des écarts de comportement professionnel seront remplacés pour redorer l’image de la justice burundaise. Elle a ajouté qu’aucun pays du monde ne s’est développé sans une justice équitable qui incite les opérateurs économiques étrangers d’investir au Burundi.
Sans donner les noms du tribunal du ressort administratif de Mukaza, elle a ciblé des professionnels de cette juridiction qu’elle a accusé de travailler de mèche avec les commissionnaires pour spolier des parcelles aux justiciables, ainsi que d’autres abus qui ternissent l’image de la justice. Elle a prévenu que des mesures draconiennes seront prises, allant jusqu’à la révocation de ces derniers, d’autant plus que selon elle, même en République Démocratique du Congo, plus de 500 magistrats accusés d’être des corrompus de la justice de ce pays ont été licenciés. La patronne de la justice a tapé du poing sur la table que ces derniers seront radiés pour être remplacés par les professionnels de la justice qui ne trainent pas derrière eux de sales casseroles. N.R.
Burundi – Justice
Corrompu ou piégé, il se retrouve derrière les verrous
Makamba, le 11 septembre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Evariste Mbonimpa, il est responsable de la Regideso (régie de distribution d’eau et d’électricité) dans la province de Makamba, au Sud du pays. Tenté par l’appât du gain, il a été approché par un citoyen de la commune de Mabanda, de cette même province pour un raccordement électrique de sa maison contre 200.000 Fbu d’intéressement.
Le marché conclu, l’abonné a informé la brigade anti-corruption de la place qui a guetté la remise de ce montant. Ainsi, le responsable de la Regideso a été attrapé en flagrant délit et a été immédiatement arrêté. Il a été directement transféré à la cour anti-corruption de Bujumbura, la capitale économique, après un bref interrogatoire sur l’origine de ce montant.
Ce n’est pas la première fois que les responsables de cette entreprise étatique tombent dans ce genre de piège. Nous apprenons qu’un autre cadre de cette société dans la commune de Nyanza-lac, toujours dans la province de Makamba, a été arrêté par la même cour pour encore une fois une affaire de corruption.
Les tentatives de corruption dans cette entreprise sont monnaie courante du fait qu’elle monopolise la distribution de l’eau et d’électricité à travers tout le pays. En outre, ses cadres et agents ne sont pas tous des anges car souvent, ils sont surpris en train de vendre clandestinement des outils de cette entreprise et le sort est connu d’avance pour celui qui est attrapé : la prison. J.M.
Burundi - Politique
Vers un recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage au Burundi
Bujumbura, le 11 septembre 2021 (Net Press) . C’était ce vendredi 10 septembre 2021, au club du lac Tanganyika, que le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a procédé au lancement officiel d’un recensement général de la population, de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage pour l’année 2022.
Evariste Ndayishimiye a demandé à la population de ne pas fuir le pays suite à la peur d’être recensé. Il a fait savoir qu’il y a des gens qui ont l’habitude de fuir suite à la peur car ils estiment à tort que le recensement, c’est pour les identifier et les tuer. Il a ajouté que même les gens instruits craignent un tel recensement.
Le président Ndayishimiye a demandé aux administratifs d’interpeller la population pour se faire recenser et d’accompagner les agents qui feront le travail car les statistiques qui proviendront des résultats de ce recensement vont permettre d’évaluer l’étape déjà franchie en matière de développement. Il a invité la population à bien répondre pour avoir des résultats fiables.
Il a demandé à toute la population qui vit sur le sol burundais de se faire recenser sinon, ils ne seront pas reconnus, d’où il a interpelé même les étrangers qui vivent ici au Burundi de se faire recenser. N.B.
Burundi - Politique
L’administrateur de la commune Ntega suspendu !
Kirundo, le 11 septembre 2021 (Net Press) . A travers une ordonnance datant du 9 septembre 2021, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, a suspendu dans ses fonctions l’administrateur de la commune Ntega, de la province de Kirundo, au Nord du pays, en la personne de Marin Hitimana. Il est accusé de ne plus inspirer la confiance de la population suite à son comportement scandaleux et indigne d’un dirigeant.
Des sources de cette localité indiquent que ce dirigeant de la commune Ntega affichait un comportement peu recommandable, couplé d’écart de langage à l’endroit de la population de son ressort administratif. Une opinion se pose la question de savoir comment une autorité chargée de garantir la paix et la cohésion sociale puisse être bourrée de moralité douteuse et qui bascule sous le silence des hautes autorités du pays, responsables de sa nomination. N.R.
Burundi - Administration
La mutuelle de la fonction publique (Mfp) ne reçoit plus les affiliés qui viennent chercher la carte biométrique au siège de la mutuelle
Bujumbura, le 11 septembre 2021 (Net Press). Ce sont les propos de Mme Annonciate Sendazirasa, directrice générale de la mutuelle de la fonction publique, lors d’une réunion avec les représentants des affiliés, les travailleurs de la Mfp ainsi que les médecins ce jeudi 9 septembre 2021.
Elle a fait savoir que désormais, les demandeurs des cartes biométriques en mairie de Bujumbura vont chercher les fiches à compléter dans toutes les zones de la mairie de Bujumbura car, selon la directrice générale, après avoir fixé le délai limite de livrer les cartes biométriques en mairie de Bujumbura au 31decembre 2021, la mutuelle a reçu un grand nombre de demandeur qu’ils ont du mal à accueillir.
Mme Sendazirasa dit que suite à la pandémie du covid-19, pour respecter la distanciation de ceux qui viennent chercher ces cartes, toutes les personnes de la mairie de Bujumbura qui cherchent cette carte doivent compléter les fiches dans la zone et viennent à la mutuelle à la dernière étape pour la récupérer.
Signalons que ce communiqué concerne seulement les affiliés de la mutuelle de la fonction publique en mairie de Bujumbura seulement. N.B.
Burundi – Education
Le journal « La Voix de l’Enseignant » met en exergue un contrat secret
Bujumbura, le 11 septembre 2021 (Net Press) . Notre confrère vient de dénoncer un contrat secret entre les écoles privées et la direction provinciale de l’éducation en mairie de Bujumbura, la capitale économique, pour le placement des élèves dans la classe de 7ème année, rapporte cet hebdomadaire.
Les écoles privées semblent être privilégiées dans le placement des élèves de la 7è dans de meilleures écoles de Bujumbura notamment les lycées du Saint Esprit, Clarté Notre Dame de Vugizo, Notre Dame Rohero, ….Les élèves de ces écoles sont abondamment placés dans ces lycées dits meilleurs.
Et pourtant ils n’ont pas les meilleures notes que ceux des écoles fondamentales publiques. Même ceux qui ont été placés dans ces lycées ne sont pas les premiers de leurs classes. Les parents qui cherchent à présenter les recours ne trouvent pas le directeur provincial de l’Education. Elle est introuvable dans son bureau depuis le lundi 6 septembre 2021.
Pas de recours alors que la rentrée scolaire approche à grands pas. Le ministère de tutelle devrait s’impliquer davantage ou arrêter des critères objectifs dans l’opération de placement ou d’orientation. La bonne gouvernance va avec la justice sociale, conclut notre confrère sur ce dossier précis.
Par ailleurs, estime cet hebdomadaire paru le 10 septembre, la convention scolaire entre l’Etat et l’église pentecôte est à réhabiliter. Depuis 1991, une convention scolaire a été signée entre l’Etat du Burundi et l’Eglise de Pentecôte. Elle donne le droit à l’Eglise d’organiser les enseignements dans les écoles qu’elle construit au moment où l’Etat disponibilise des terrains pour construire ces écoles, recrute et paie les enseignants et fournit des supports pédagogiques nécessaires.
Depuis lors, la convention n’est plus respectée : le ministère s’ingère dans le choix des responsables des écoles, des écoles sont suspendues par les autorités provinciales de l’enseignement, l’Eglise n’est plus consultée pour l’orientation des élèves après la 6è année et ou après le cycle fondamental.
Par conséquent, la qualité de l’enseignement dans ces écoles laisse à désirer. Le coordinateur national des activités pédagogiques au sein de cette Eglise demande une franche et libre collaboration entre les deux parties.
Ce n’est pas tout, notre confrère révèle que la rentrée scolaire s’annonce avec d’énormes difficultés dans l’école fondamentale de Kanyosha. A deux jours de la rentrée scolaire 2021-2022, l’Ecole Fondamentale, Ecofo de Kanyosha connaît pas mal de difficultés. En plus des problèmes liés à la construction des infrastructures encore inachevées, s’ajoutent celles liées aux équipements. Le directeur de l’école en appelle aux autorités administratives et scolaires pour son équipement. Ch.N.