Ngozi, le 14 septembre 2021 (Net Press). L’administrateur de la commune Nyamurenza, en province de Ngozi, au Nord du pays, est accusé d’avoir commandité l’assassinat d’un sexagénaire, Claver Sindayigaya, qui était soupçonné dans une affaire de sorcellerie.
Selon nos sources, tout a commencé dans la matinée de ce 4 septembre 2021 lorsque l’administrateur, accompagné par des policiers, a procédé à l’arrestation de Claver Sindayigaya qu’il accusait d’avoir tué une certaine Désidérata Nishimwe par la voie de sorcellerie.
Il a été conduit manu militari au cachot de la commune Nyamurenza, mais la journée fatidique de la victime a commencé lorsque il a été brièvement relâché pour subir un interrogatoire sur le meurtre de cette dame.
Claver Sindayigaya a été conduit par l’administrateur de la commune Nyamurenza, en compagnie de 6 personnes sur la colline Mushonge, où le sexagénaire a été tué et brulé avant d’être enterré sans la présence de sa famille biologique. Ces six personnes ont été interpellées pour une enquête y relative.
Des habitants de la commune Nyamurenza s’étonnent de voir que cet administratif se la coule douce alors qu’il est impliqué de près dans l’assassinat d’un sujet du troisième âge. N.R.
Burundi – Malawi - Sécurité
Treize Burundais en situation irrégulière détenus au Malawi !
Lilongwe, le 14 septembre 2021 (Net Press) . Selon le journal Malawi 24, treize Burundais, dont une femme et un nourrisson, ont été arrêtés ce lundi au Malawi. Ils sont accusés par le bureau de l’immigration malawite de s’infiltrer dans ce pays en situation irrégulière et sont détenus au cachot du commissariat de Chipita.
Selon ce journal, un Malawite connu sous le nom Jackson Kayuni, de la localité de Mwankumba, district de Chipita, qui hébergeait ces Burundais et qui facilitait l’entrée d’autres Burundais moyennant un pot-de-vin, est entre la main de la police de son pays.
Une large majorité des Burundais vivant dans les camps de réfugiés de Nduta et de Nyarugusu, en Tanzanie, dans la situation de précarité, de disparitions forcées, les assassinats ainsi que les emprisonnements arbitraires bravent tous les dangers qui pourraient s’abattre sur eux pour émigrer au Malawi. Les moins chanceux sont refoulés au-delà de la frontière malawite.
Nous apprenons que les réfugiés burundais de Nduta et de Nyarugusu affluent massivement au camp de réfugiés de Kakuma au Kenya, où dans la nuit de samedi et dimanche 12 septembre, ce camp a accueilli une centaine de réfugiés qui fuient la misère et le traitement inhumain subis sur le sol tanzanien. N.R.
Burundi – Politique
Le président Ndayishimiye met les menaces à exécutions
Bujumbura, le 14 septembre (Net Press) . Il y a presqu’un mois, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, avait suspendu provisoirement certains de ses cadres, pour faute d’absence au travail sans raisons valables. Il avait annoncé que leurs salaires allaient être divisés par deux pour que l’autre moitié serve d’action philanthropique.
Nous apprenons que le chef de l’Etat a rassemblé une somme de 9 millions de nos francs, issus des moitiés salaires des fonctionnaires sous sanctions, pour faire libérer10 malades qui sont guéris mais qui ont été gardés par des hôpitaux pour faute de paiement des soins prescrits. Les bénéficiaires, au nombre de 7, étaient au Centre Neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK) et les trois autres se trouvaient à l’hôpital Prince régent Charles, tous de Bujumbura.
Une certaine opinion, surtout des proches des malades libérés, ont accueilli avec satisfaction ce geste présidentiel. Dans son discours de circonstance, le président Ndayishimiye a rappelé que les fonctionnaires de l’Etat sont au service de la population et qu’il n’entend plus payer des « fainéants » alors qu’ils ont été engagés pour développer le pays.
L’on saura que ces sanctions ont pris fin au début du mois de septembre, mais les gens ne savaient pas que le président Ndayishimiye allait tenir sa promesse. C’est donc un clin d’œil qu’il vient de faire à tous les fonctionnaires, à commencer par ceux qui sont autour de lui à la présidence de la République. J.M.
Burundi – Economie
Le premier ministre rencontre les entreprises publiques et parapubliques
Bujumbura, le 14 septembre 2021 (Net Press) . Le premier ministre, Alain Guillaume Bunyoni, a rencontré aujourd’hui les responsables des entreprises publiques et parapubliques. Le constat est que sur 36 sociétés, 24 versent encore des dividendes à l’Etat au moment où les autres sont appelées à relever leur santé financière.
D’après le premier ministre, les raisons de la faillite chez la plupart des entreprises publiques et parapubliques sont notamment la mauvaise gouvernance, le personnel pléthorique ainsi que l’incompétence. Mais les responsables de ces entreprises ont aussi pointé du doigt le gouvernement comme facteur de faillite.
Ils ont rappelé que le gouvernement leur doit des dettes colossales et que des fois, il achète des produits fabriqués par des entreprises privées alors que les mêmes denrées sont confectionnées également par des entreprises publiques. Ils ont également évoqué la lourdeur administrative qui fait que chez les entreprises privées, la prise des décisions est rapide. D.N.
Burundi – Communication
Les médias dans la vulgarisation des projets du développement durable de l’Etat
Bujumbura, le 14 septembre 2021 (Net Press) . Un atelier de formation a été organisé aujourd’hui à l’hôtel Royal Palace dans la zone de Kinindo, au Sud de la capitale politique, à l’endroit des journalistes. Il a été financé par le programme des Nations unies pour le développement, Pnud, dans le souci de sensibiliser les auteurs des médias sur les thématiques dudit programme de 2019 à 2023.
Lors de l’ouverture des activités ce matin, la directrice pays du Pnud au Burundi, Mme Nicole Kouassi, a fait savoir que les médias jouent un rôle incontournable dans la vulgarisation des projets du développement durable de l’Etat. N.B.
Burundi – Santé
La diaspora responsable de la propagation du covid-19 dans notre pays ?
Bujumbura, le 14 septembre 2021 (Net Press). Le président de l’assemblée nationale, Daniel Gélase Ndabirabe, a exhorté les élus du peuple ainsi que les fonctionnaires de cette institution à se faire dépister la pandémie du covid-19 le plus souvent possible car à ses yeux, il pourrait y avoir une forte contagion de cette maladie dans notre pays.
Pour lui, le Burundi a accueilli le mois passé beaucoup de ses ressortissants de la diaspora qui auraient été des porteurs du covid-19 et qui l’auraient déclaré au retour dans leurs pays respectifs. Cependant, ces propos sont jugés discutables par une opinion qui trouve que même avant l’arrivée de la diaspora, la pandémie existait dans au Burundi.
Selon cette dernière, en plus des réfugiés qui rentrent massivement des différents pays d’accueil et qui sont contaminés par la pandémie, il y a aussi la négligence dans l’observation des mesures barrières, notamment dans des endroits publics ou alors dans des meetings. Pour cette opinion, la diaspora ne pourrait être à elle seule la responsable de la propagation du covid-19 dans le pays.
Pour rester dans le domaine de la santé, nous apprenons que la mairie de Bujumbura vient d’introduire une amende de 100.000 Fbu pour le non port de masques dans des rassemblements. Aussi, la mesure ciblera les détenteurs des boutiques, des magasins et des bars qui ne mettent pas de dispositifs de lavage des mains. Ch.N.
Burundi - Société
Une tentative de vol sous une autre facette !
Bujumbura, le 14 septembre 2021 (Net Press) . Il était vers 9h15 minutes de ce matin, une femme enceinte a tenté de voler un sac d’argent dans un cafeteria situé dans les enceintes de l’immeuble « Camara », à la chaussée du prince Louis Rwagasore, où se trouve l’agence Net Press.
Elle a été appréhendée dans les parages du bâtiment abritant l’agence de la compagnie Ethiopian Airlines, à l’avenue de la Victoire. Tout a commencé lorsque la dame est venue prendre un verre du lait Yaourt, trompant la vigilance de la caissière, pour prendre tout l’argent qu’elle s’apprêtait à aller verser dans une microfinance.
La victime du vol n’arrive pas à comprendre comment une dame enceinte, bien habillée, pouvait commettre un tel forfait. Sous l’intervention musclée de ceux qui ont vu ce scenario, la voleuse a été appréhendée lorsqu’elle allait prendre le large.
Une cinquantaine des gens qui ont assisté à cette scène honteuse pour une femme enceinte et qui, visiblement, n’est pas une nécessiteuse, ont empêché quelques individus fous de colère son passage à tabac à cause de son état de grossesse. Quelques commerçants qui étaient sur place ont reconnu cette dame, que ce n’est pas la première fois qu’elle est arrêtée pour tenter de voler des sacs à mains lorsqu’elle s’introduit dans des cafés et restaurants.
La tactique est toujours la même, elle tente de tromper la vigilance des dames ou des caissières pour commettre le forfait, malheureusement sans beaucoup de succès et ce, pour le bien de la société. Elle est connue dans plusieurs milieux du centre-ville comme un danger public, d’où elle est souvent surveillée à la loupe. N.R.