Makamba, le 15 septembre 2021 (Net Press) . Une petite fillette de 5 ans a été tuée par sa propre mère en se servant de l’eau chaude en commune de Nyanza-lac, de la province de Makamba, au Sud du pays. Les faits se sont déroulés ce lundi 13 septembre dernier. Marie Nshimirimana, une femme résidant sur la colline Kazirabageni, en commune de Nyanza-lac, a tué sa propre fille âgée de 5 ans du nom de Belyse Niyonkuru, en versant sur son corps de l’eau chaude, indique Emmanuel Harimenshi, le chef de zone Kazirabageni.
Les raisons de ce meurtre ne sont pas encore connues, mais le chef de zone pense qu’elle aurait voulu se débarrasser de cette fille afin de pouvoir contracter un mariage avec un autre homme car elle avait divorcé d’avec son premier mari. Cette femme a été arrêtée par la police et elle est pour le moment détenue dans un cachot de la police qui indique que les enquêtes ont commencé autour de ce meurtre.
Un activiste des droits de l’homme dans la région sud du Burundi indique que des cas d’infanticide et de parricides se sont multipliés ces derniers mois, surtout en provinces de Bururi et de Makamba, dans le sud du pays. Il souligne que beaucoup de meurtres sont liés aux conflits fonciers et aux antagonismes dans les ménages. Cette femme risque d’écoper une peine d’emprisonnement à perpétuité, selon le code pénal comme le pensent certains juristes. D.N.
Burundi - Sécurité
Après le meurtre de Ngagara, le chef de zone glisse un message
Bujumbura, le 15 septembre 2021 (Net Press). Il s’appelle Yves Nshimirimana, cet agent Ecocash, Lumicash, Bancobu Inoti et Pesaflash, qui a été tué dans l’après-midi de ce lundi 13 septembre par des éléments non encore identifiés, à bord d’un véhicule de type Hilux noir non immatriculé. Le chef de zone Ngagara, Franck Ernest Ntandikiye, appelle la population de son ressort à garder la vigilance contre tout véhicule non immatriculé.
D’autres sources sur place indiquent que la victime a été la cible des balles réelles par des éléments non encore identifiés, avant de succomber à ses blessures à l’hôpital et lui ont subtilisé une somme d’argent non encore connue. Les mêmes sources évoquent que la zone Ngagara avait recouvré la paix et la tranquillité d’autant plus que les autorités civiles et policières, ainsi que le comité mixte de sécurité avaient procédé à la rafle des bandits qui faisaient la pluie et le beau temps dans la localité.
Et une ingérence extérieure dans l’insécurité de la zone Ngagara !
Cependant, d’autres sources dénoncent une ingérence extérieure qui cause de l’insécurité dans la zone Ngagara, car depuis ces derniers jours, la population de cette zone était tranquille. Elles demandent aux autorités civiles et policières, tout comme le comité mixte de sécurité, de garder un œil vigilant contre toute agression extérieure. Pour rappel, ces agressions extérieures proviennent des zones voisines de Kinama et de Kamenge, situées toutes dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique. N.R.
Burundi - Sécurité
Une fouille-perquisition opérée en zone Buterere !
Bujumbura, le 15 septembre 2021 (Net Press). La population de la zone Buterere, commune urbaine de Ntahangwa, a été réveillée dans la petite matinée de ce mercredi par une centaine de policiers qui ont complètement encerclé la zone. Ces éléments étaient à la recherche d’éventuels irréguliers qui vivent dans la zone.
De sources sur place indiquent que les personnes soupçonnées étaient constituées principalement par des domestiques qui ne sont pas inscrits dans les cahiers de ménages. Ils ont été transmis manu militari au cachot du commissariat zonal de Buterere, mais trente personnes d’entre elles ont été relâchées vers 10h30 minutes.
Nous apprenons qu’une autorité locale chargée de garder la sécurité de 10 maisons, appelée communément « Nyumba Kumi » (10 maisons en kiswahili), accusée de percevoir des pots-de-vin à hauteur de 5000 Fbu pour inscrire certains habitants dans les cahiers de ménage, a été interpellée et a été mise en garde à vue au cachot de la zone Buterere pour une enquête y relative. N.R.
Burundi - Politique
Denise Ndadaye remplace Spés Caritas Njebarikanuye au bureau du sénat
Gitega, le 15 septembre 2021 (Net Press) . Après que la Sosumo eut rompu le contrat avec Spés Caritas Njebarikanuye, ancienne première vice-présidente du sénat, à travers une correspondance N/RN° :1/D.C/MF/16/1344/2021, le sénat s’est réuni ce mardi 14 septembre 2021 et a approuvé à l’unanimité l’honorable Denise Ndadaye pour assurer la première vice-présidence du sénat.
Dans l’entre-temps, le parti Cndd-Fdd a sorti une déclaration le même jour où il a félicité le sénat d’avoir concrétisé les mesures draconiennes que le comité exécutif du parti au pouvoir a soulevé dans son congrès du 26 au 27 août 2021 à Ngozi, relative à la bonne conduite des Bagumyabanga en général et des responsables en particulier. C’est dans cette optique que Spés Caritas Njebarikanuye, accusée de vendre frauduleusement le sucre, a été chassée sans manière pour être remplacée par Denise Ndadaye à ce poste.
Le Cndd-Fdd a félicité également le ministère ayant l’intérieur dans ses attributions d’avoir démis de ses fonctions l’administrateur de la commune Ntega de la province Kirundo, suite à un comportement indigne d’un leader qu’il a affiché. Le secrétaire général du parti termine ses propos en interpellant tous les leaders d’être exemplaires partout afin de ne pas trahir leur parti Cndd-Fdd.
Cette formation politique n’avait pas encore terminé de savourer son départ qu’elle revient à la charge avec un dossier du sucre de Sosumo. En effet, un certain Damas Hakizimana, représentant légal d’une société FDS, a écrit au directeur général de la société sucrière que Mme Spés Caritas Njebarikanuye, à qui la direction de la Sosumo atrribue la responsabilité n’est ni proipriétaire, ni actionnaire, ni gérante.
En d’autres termes, le directeur général de la Sosumo ne peut pas rompre le contrat qui le lie avec la FDS car, à moins qu’il y ait d’autres motivations, cette dame ne peut pas engager la société FDS. Son propriétaire Hakizimana estime qu’il s’agit d’un montage et que l’affaire a été soumise au gouverneur de Gitega le 1er septembre qui avait introduit une lettre pour demander le résultat des enquêtes en date du 7 septembre. N.B.
Burundi - Education
Fermeture d’une école privée « Sun rise school » de Rumonge »
Rumonge, le 15 septembre 2021 (Net Press) . Les parents sont dans la tourmente suite à la décision du ministère de l’éducation nationale et de la recherche scientifique de fermer cette école pour non agrément. Les élèves ne savent plus aujourd’hui à quel saint se vouer. L’école fondamentale privée « Sun rise school » n’a pas été autorisée à débuter l’année scolaire comme les autres, a indiqué Rémy Ndayikengurukiye, directeur communal de l’éducation en commune de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Il a indiqué que cette école avait ouvert ses portes sans ordonnance d’agrément, le ministère ayant l’éducation dans ses attributions a pris la décision de passer à la fermeture de cette école jusqu’à nouvel ordre. Il précise que le représentant de cette école avait reçu à maintes reprises des ordres de se conformer à la loi, mais en vain.
Aujourd’hui, les parents des élèves qui fréquentaient cet établissement scolaire sont dans la tourmente et demandent au ministère ayant l’éducation dans ses attributions de trouver une solution de rechange pour que ces enfants puissent continuer leur formation scolaire. Ils demandent que leurs enfants soient placés dans d’autres écoles privées car l’école maintenant entrait dans sa neuvième année depuis sa création et tout le monde croyait qu’elle était agréée.
Certains parents regrettent la fermeture d’une école qui donnait un enseignement de qualité car parmi ceux qui ont réussi l’examen d’admission à l’école d’excellence, 3 élèves proviennent de cette école « Sun rise school » de Rumonge. Un cadre de la direction communale de l’enseignement indique que les écoles privées appuient les efforts du gouvernement en matière d’éducation, mais sont tenues de se conformer à la loi.
Des personnes contactées dans la ville de Rumonge saluent cette décision du ministère qui vise à mettre de l’ordre dans le système éducatif burundais, mais demandent au ministère de communiquer à la population les écoles privées qui ne sont pas autorisées d’ouvrir leurs portes à temps pour éviter la désorientation des élèves et des parents. Signalons que la commune de Rumonge compte à elle seule environ 10 écoles privées. F.N.
Burundi - Administration
Vers le déménagement des commerçants grossistes des légumes
Bujumbura, le 15 septembre 2021 (Net Press) . Ceci figure dans un communiqué sorti par la mairie de Bujumbura ce mardi 14 septembre 2021où la mairie demande aux commerçants grossistes de certaines légumes comme les tomates, les oignons, les pastèques, etc… de déménager du marché dit « Cotebu » situé lui aussi dans la zone de Ngagara, de s’installer au marché de Ngagara.
Cette mesure concerne également le parking des bus qui font le transport vers la province de Bubanza, à l’Ouest du pays, de s’installer eux aussi au marché de Ngagara.
Les concernés sont priés de respecter la mesure et d’entrer en contact avec les responsables des marchés pour qu’ils leur trouvent de nouvelles places. Il invite l’administration et la police de cette circonscription de faire respecter la mesure. N.B.
Burundi - Médias
Les médias jouent un rôle primordial dans la vulgarisation des projets du développement durable
Bujumbura, le 15 septembre 2021 (Net Press). Ces propos sont de Nicole Kouassi, représentante pays du programme des Nations-unies pour le développement (Pnud), ce mardi 14 septembre 2021, dans un atelier organisé en collaboration avec la Maison de la presse relatif à la sensibilisation des acteurs des médias sur les thématiques du Pnud pour le programme 2019-2023.
Nicole Kouassi a fait savoir que le Pnud Burundi, depuis 3 ans, met en œuvre des programmes et projets issus de son cadre de coopération (CPD) avec le pays pour une période allant de 2019 à 2023. Ce cadre de coopération s’inscrit en étroite collaboration avec le plan national de développement de 2018 à 2027.
Le Pnud opère dans trois domaines prioritaires qui sont le développement des moyens de subsistance ruraux non-agricoles pour la croissance économique locale, meilleur accès à des services administratifs, sanitaires et judiciaire de qualité, amélioration de la résilience au changement climatique et aux catastrophes.
La représentante pays du Pnud au Burundi dit que bien qu’au cours de ces 3 années, il y ait eu des résultats positifs, ces derniers ne sont pas assez documentés et publiés pour mettre en valeur le travail du Pnud dont sa mission est d’améliorer les conditions de vie de la population et montrer la transparence à l’endroit des bailleurs dans la gestion des fonds qu’ils ont mis à la disposition du Pnud par les donateurs.
Nicole Kouassi dit que cette formation vise à former et à informer les journalistes sur les thématiques pour participer aux reportages de leurs activités sur terrains à travers les différentes thématiques où elle a ajouté que la formation va permettre aux participants de comprendre d’avantage le travail du Pnud et sa contribution sur le Burundi.
Signalons que le Pnud soutient les personnes vulnérables, les déplacés, les réfugiés, les handicapés, les rescapés et la communauté Batwa ainsi que les zones vulnérables qui sont situées dans la région du Nord, de l’Est et du Sud. N.B.
Burundi – Croatie - Sport
Francine Niyonsaba : de la victoire au record du monde à Zagreb
Zagreb, le 15 septembre 2021 (Net Press) . La Burundaise Francine Niyonsaba a battu le record du monde du 2000 m ce mardi au meeting de Zagreb, la capitale de la Croatie, en 5 minutes 21 secondes 56. Elle efface des tablettes l’Irlandaise Sonia o Sullivan et son précédent chrono de 5 minutes 25 secondes 36.
Un record du monde est tombé ce mardi 14 septembre lors du meeting de Zagreb. La Burundaise Francine Niyonsaba, 28 ans, a remporté le 2000 m en 5 minutes 21 secondes 56, détrônant l’Irlandaise Sonia O Sullivan et son précédent chrono datant de 1994. Francine Niyonsaba est une athlète hyper androgène, qui s’est éloignée du 800 m, sa discipline de prédilection, à cause d’un règlement de la fédération internationale sur les athlètes au taux élevé de testostérone
Même si le 2000 m n’est pas une épreuve disputée durant les grands championnats, Francine Niyonsaba s’installe plus que jamais avec cet exploit comme une valeur sûre du demi-fond. Depuis sa reconversion sur les distances longues, la médaillée d’argent du 800 m aux JO de Rio en 2016 enchaîne en effet les coups d’éclat.
Cinquième du 10.000 aux Jeux Olympiques de Tokyo, elle est devenue le 28 août à Paris la 5e performeuse de l’histoire sur 3000 m avant de dominer à deux reprises sur 5000 m, à Bruxelles et à Zurich, la vice-championne olympique et double championne du monde (2017, 2019) la Kenyane Hellen Obiri.
De son côté, le président de la République, Evariste Ndayishimiye, sur son compte Tweeter, a félicité la championne burundaise qui vient de réaliser une performance jamais atteinte par un autre Burundais. Elle devient une icône dans cette discipline et une référence aux autres jeunes qui voudraient également représenter le pays dans le domaine sportif. N.R.
Burundi – Onu – Environnement
Le patron de l’Onu glisse un message à l’occasion de journée internationale de protection de la couche d’ozone
New York, le 15 septembre 2021 (Net Press) . Le 16 septembre de chaque année, le monde entier commémore la journée internationale de la protection de la couche d’ozone. A cette occasion, le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a lancé un message dont l’intégralité est reprise dans nos colonnes.
« Le Protocole de Montréal a été mis en place en tant que mécanisme visant à protéger et à restaurer la couche d’ozone. Il a prouvé son efficacité au fil des trente dernières années. La couche d’ozone est en effet en voie de reconstitution. La coopération à laquelle nous avons assisté dans le cadre du Protocole de Montréal est exactement ce qu’il nous faut maintenant pour faire face aux changements climatiques, une menace qui pèse avec la même gravité sur l’existence même de nos sociétés.
« Le Protocole de Montréal est plus qu’un simple exemple de la façon dont le multilatéralisme peut et doit fonctionner, c’est un outil actif qui nous aide à réaliser notre vision du développement durable à l’échelle mondiale. En vertu de l’Amendement de Kigali au Protocole, les pays se sont engagés à éliminer progressivement les hydrofluorocarbones, de puissants gaz à effet de serre utilisés comme réfrigérants. S’il est pleinement mis en œuvre, l’Amendement de Kigali pourra empêcher un réchauffement de la planète de 0,4° Celsius pendant ce siècle.
« De plus, les préparatifs du Sommet sur les systèmes alimentaires ce mois-ci nous rappellent que l’Amendement de Kigali peut également nous aider à accroître la sécurité alimentaire. La réduction des hydrofluorocarbones, l’augmentation de l’efficacité énergétique et la création de technologies plus respectueuses de la couche d’ozone et du climat au titre de l’Amendement de Kigali peuvent permettre à des millions de personnes d’accéder à des services durables de refroidissement essentiels.
« Ces services permettraient de réduire les pertes de nourriture dans les pays en développement, où les aliments se gâtent souvent avant d’atteindre les marchés. L’acheminement des produits agricoles là où ils sont nécessaires contribuerait à réduire la faim, la pauvreté et les incidences du secteur agricole sur l’environnement. Un autre avantage important de l’élargissement des moyens de refroidissement est le stockage des médicaments et des vaccins, comme ceux qui sont nécessaires pour mettre fin à la pandémie de COVID-19.
« Le Protocole de Montréal et l’Amendement de Kigali nous prouvent que tout est possible lorsque nous œuvrons ensemble. Agissons donc dès maintenant pour ralentir les changements climatiques, nourrir toutes les personnes qui ont faim dans le monde et protéger la planète dont nous dépendons tous et toutes. » Ch.N.