Rumonge, le 21 septembre 2021 (Net Press) . Deux corps sans vie ligotés ont été découverts ce dimanche 19 septembre matin sur la rive du lac Tanganyika, près de la localité de Makombe en zone Magara en commune de Bugarama, de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, apprend on des sources sur place.
Des sources administratives en commune Bugarama indiquent que très tôt dans la matinée de ce dimanche, deux corps sans vie non encore identifiés ont été retrouvés sur la rive, à la hauteur de la localité de Makombe, en zone Magara de la commune Bugarama.
Ces personnes étaient ligotées au niveau de leur bras avec un morceau de moustiquaire, indiquent les mêmes sources. Ces personnes n’ont pas été identifiées et commençaient à se décomposer, leurs visages étaient méconnaissables.
Les deux cadavres ont été enterrés sur cette rive sur ordre d’administration civile et policière, les défenseurs des droits de la personne humaine regrettent l’enterrement précipité sans élucider les circonstances de ce double assassinat, d’autant plus que les assassinats ciblés sont toujours découverts dans les alentours ou flottant sur le lac Tanganyika. F.N.
Burundi - Sécurité
Gitega donne la lumière sur ce qu’il qualifie d’« actes terroristes » survenus au centre-ville de Bujumbura
Bujumbura, le 21 septembre 2021 (Net Press). Dans un communiqué rendu public ce mardi 21 septembre 2021, le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique indique des éléments non encore identifiés ont lancé 3 grenades en commune Mukaza, dont deux parking du centre-ville de Bujumbura, en zone Rohero (près de l’ex marché central) et une autre près du marché de Jabe, en zone Bwiza.
Selon toujours ce communiqué, ces engins explosifs ont causé 2 morts, l’une au parking du centre-ville de Bujumbura et l’autre survenue à l’hôpital ou la police avait évacué la victime ainsi que des blessés, dont un grièvement.
Selon ce communiqué, cette attaque que le ministère qualifie d’« acte terroriste » a été perpétrée vers 19hoo de ce lundi 20 septembre au moment où le Burundi s’apprêtait à se joindre au reste du monde pour célébrer la journée internationale de la paix.
Selon ce communiqué, suite à cette attaque que le ministère qualifie de « terroriste », le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique condamne avec énergie cette barbarie sans nom qui démontre encore une fois que le pays est aussi exposé au risque du terrorisme et adresse ses condoléances les plus attristées aux familles éprouvées, souhaite un prompt rétablissement aux blessés et promet une enquête minutieuse pour mettre hors d’état de nuire ces éléments.
Le ministère demande à la population de rester calme et continuer à vaquer normalement à ses activités, tout en redoublant de vigilance, particulièrement dans les lieux des grands rassemblements et en dénonçant toute personne et tout objets susceptibles de perturber la sécurité afin de permettre aux forces de sécurité de prévenir de tels actes qu’il qualifie de « terroristes »
Et quand les méandres de la présidence de la République jettent la responsabilité aux politiciens véreux, se faisant passer pour des journalistes
Sur son compte tweeter, le conseiller principal en charge de la communication à la présidence de la République, Willy Nyamitwe, dit que les Burundais présentent un front uni de ce qu’ils qualifient comme « face à la lâcheté terroriste et n’en déplaise aux politiciens véreux qui, se faisant passer pour des journalistes qu’il ne nomme pas », qui font la pub de ces actes ignobles et ajoute que c’est de toutes les façons sans effets.
Des milieux des professionnels des medias trouvent que la liberté de la presse au Burundi reste en berne, toujours dans l’œil du cyclone des hauts gradés de la République. En effet, ils pointent du doigt sur les journalistes, les accusant de soutenir le terrorisme, ce qui est de nature à hypothéquer la liberté de la presse.
En outre, en cas d’apologie du crime, les journalistes ne sont pas au-dessus de la loi, ils sont poursuivis par le service judiciaire, par auto-saisine ou sur dépôt de plainte, du ressort où l’acte a été commis, mais en aucun cas par un membre de l’exécutif burundais.
Une opinion se pose la question de savoir pourquoi le ministère, à travers son communiqué, ne dit mot en rapport avec l’attaque de l’aéroport Melchior Ndadaye du weekend dernier, une attaque qui failli perturber le voyage du président de la République, Evariste Ndayishimiye, à destination de New York où il est attendu à la 76ème assemblée générale de l’Onu.
Quelques minutes après les explosions de grenade à l’ancien marché central, la vie a repris normalement et même les buvettes ouvertes dans les environs ont continué à fonctionner comme si de rien n’était. N.R.
Burundi – Canada - Politique
Une Canadienne d’origine burundaise élue députée au parlement fédéral de ce pays
London, le 21 septembre 2021 (Net Press). Elle s’appelle Arielle Kayabaga, fille du général major Cyprien Ndikuriyo, elle a été élue au parlement fédéral du Canada depuis la création de la circonscription de London –Ouest, devenant par la même la première femme francophone et la première personne noire à occuper ce poste depuis la création de la circonscription, voilà 53 ans.
Née à Bujumbura et grandi au Canada dans la ville de London à Ontario, elle a fait ses études en sciences politiques à l’université de Carleton. Nombreux témoignages affirment que la lutte n’a pas été une mince affaire dans la mesure où, durant une bonne partie de la soirée électorale, l’actuelle conseillère municipale à la ville de London est restée au coude à coude avec le conservateur Rob Flack, pour finalement l’emporter aux alentours de minuit sur un score avoisinant les 36 %.
London-Ouest compte parmi les circonscriptions qui ne possèdent pas de députés sortant pour ces élections, la libérale Kate Young qui y siégeait depuis 2015 ne s’étant pas représentée. Par ailleurs, une fois n’est pas coutume, les instituts de sondage tel que 338 Canadiens ont vu juste. En effet, la veille des élections, ce dernier donnait gagnante Mme Kayabaga avec 38 % des voix et un intervalle de confiance ne dépassant guère les 8 %, contre 31 % à son rival conservateur.
L’on se rappellera que cette jeune dame a été élue la première femme noire élue le 22 octobre 2020 au conseil municipal de London à la surprise générale car elle a été élue dans la 13ème avenue de la ville. N.R.
Burundi - Coopération
La province de Rumonge signe un accord de jumelage avec la mairie d’Oman
Rumonge, 21 septembre 2021 (Net Press) . Le gouverneur de Rumonge, Sud-ouest du pays, Consolateur Nitunga, a annoncé ce samedi 18 septembre que sa province a signé un accord de jumelage avec le maire d’Oman et cela permettra de renforcer la coopération sur plusieurs axes entre Rumonge et la mairie d’Oman.
Le maire d’Oman, qui est natif de la ville de Rumonge, en visite au Burundi, a signé ce samedi un accord de jumelage avec le gouverneur de la province Rumonge. Consolateur Nitunga a indiqué à la presse que ce maire de la ville d’Oman est né et grandi à Rumonge et a décidé de signer un accord de jumelage.
Le maire d’Oman a indiqué que certains axes de coopération comme le commerce, le tourisme, l’agriculture seront privilégiés. Il a rappelé, sûr de lui, que la ville de Rumonge héberge une communauté de personnes en provenance d’Oman et entretient de bonnes relations avec la communauté burundaise.
Un des Omanais résidant à Rumonge, qui a requis l’anonymat, salue la signature de cet accord de jumelage qui, peut-être, leur permettra de quitter la situation d’apatridie dans laquelle ils sont. Il a indiqué que le pays d’Oman ne les reconnaît pas comme des Omanais et jusqu’ici, ils sont considérés comme des apatrides.
Un opérateur économique burundais s’est dit satisfait de la signature de cet accord de jumelage car cela leur permettra de visiter l’Oman pour voir ensemble avec les commerçants les opportunités d’affaires avec eux. Signalons que les Omanais sont au Burundi depuis les années 1950 et leur activité principale à travers le pays est le commerce et résident au niveau des centres de négoce à travers le Burundi.
L’on saura que la situation d’apatridie de certains Omanais résidant au Burundi est en train d’être étudié par le gouvernement du Burundi et celui d’Oman avec le Haut-commissariat des Nations Unies aux Réfugiés Hcr. J.M.
Burundi - Environnement
L’association burundaise pour la protection de la nature au chevet du Lac Cohoha
Kirundo, le 21 septembre 2021 (Net Press). En marge de la célébration du 21ème anniversaire de l’association burundaise pour la protection de la nature (Abn), cette organisation sans but lucratif, qui œuvre pour la préservation et la conservation de la nature, a volé au secours le lac Cohoha situé en commune et province de Kirundo, au Nord du pays.
Arsène Manirambona, le représentant de l’association, dans un point de presse tenu à cet effet, a déclaré que ce coup de main rentre dans le cadre de la sécurisation du lac Cohoha, en procédant à la plantation des arbres appelés « Umurera » qui incitent les oiseaux migrateurs à venir et leur confort pour renforcer la protection de la biodiversité que regorge ce lac.
Arsène Manirambona dit que cette Ong va travailler de mèches avec d’autres partenaires environnementalistes, couplé de l’implication de la jeunesse amoureuse de la nature pour militer en faveur de l’amélioration des conditions de l’environnement, notamment par la préservation et la conservation de la nature ainsi que l’utilisation durable des ressources naturelles en général et celles de la diversité biologique en particulier.
Arsène Manirambona indique que l’Association Burundaise pour la protection de la nature s’est fixée pour l’objectif la sensibilisation, la conscientisation et la dissémination de l’information environnementale pour promouvoir la conservation de la nature. N.R.
Burundi – Développement
Précisions sur une dépêche parue dans la publication du 18 septembre
Bujumbura, le 21 septembre 2021 (Net Press) . Dans l’une de ses dépêches de ce 18 septembre, la rédaction avait informé sur les travaux communautaires qui se sont déroulés sur le pont Kanyosha et qui avaient vu la participation d’une foule de jeunes. Elle avait mentionné que parmi les jeunes présents, il y avait des artistes, dont Big Fariouz.
De sources proches de la délégation de l’Union européenne dans notre pays, l’action était organisée par la délégation et les travaux se sont déroulés aux bords et dans le lit de la rivière Kanyosha et s’inscrivaient dans la « Climate Diplomacy Week », organisée dans le monde entier. Il y a eu des démonstrations de recyclage des déchets, plastiques et organiques.
L’artiste Big Fizzo a accompagné l’initiative de l’Union européenne en s’impliquant dans l’activité et en relayant des messages de sensibilisation. Contrairement aux informations de la rédaction, les travaux ont vu la participation de plus de 300 personnes.
En amont du jour J, poursuit notre source d’information, le 15 septembre, des jeunes faisant partie de Clubs environnementaux du réseau pour la promotion de l’éducation environnementale au Burundi, RPEEBU, ont organisé une activité de sensibilisation à la protection de l’environnement, au recyclage des déchets et à la lutte contre le changement climatique au Centre Jeunes Kamenge.
Des jeunes de RPEEBU ont parlé à une quarantaine d’autres jeunes. Ainsi, une dizaine de membres du CJK ont participé au ramassage des déchets à Kanyosha. De plus, RPEEBU organisera le 25 septembre à Kirundo une activité similaire avec des jeunes membres des clubs Environnement du Lycée Muyange et ECOFO Kigoma adhérant au RPEEBU.
Ces activités de sensibilisation seront suivies par le nettoyage des rives du Lac Cohoha souvent fréquentées par le bétail, essentiellement les vaches. Au total, près de 50 personnes participeront à ces activités qui font partie de l’initiative de l’UE. N.B.