Bujumbura, le 29 septembre 2021 (Net Press). Nous apprenons que dans la soirée de ce 28 septembre, vers 19h20, dans la localité de Vugizo, de la zone de Gatumba, de la commune Mutimbuzi, dans Bujumbura dit rural, une grenade a été lancée par un certain Nestor Ndayiragije alias Rasta, âgé de 31ans.
Selon des informations en provenance de cette colline, deux personnes, le prénommé Pascal, un motard de Gatumba et Joseph Baranderekeye, boutiquier, ont trouvé la mort tandis que 4 autres ont été blessées, dont la femme de Rasta. Il semble qu’il y a eu bagarres entre Rasta et une des victimes, le boutiquier, ce qui a provoqué cette explosion.
Selon toujours des informations de Gatumba, les populations ne savaient pas que cet homme possède une arme, ce qui a poussé l’administration locale de demander ce matin aux populations de remettre les armes car elles sont sources d’insécurité.
Après l’intervention de la police, cette personne surnommée Rasta a été appréhendée et acheminée vers le poste de Gatumba mais à mi-chemin, le criminel a tenté de s’évader en sautant du véhicule policier et dans sa poursuite, il a été touché par une balle de la police et est mort sur le champ. Signalons que l’officier de la police judiciaire a fait le constat et que sa famille avec l’administration vont se charger des obsèques.
La population « bujumburaise » terrorisée se demande s’il y aurait un message derrière ce regain d’insécurité. Pour rappel, il y a eu explosion de grenade à l’ancien marché central, dans la zone de Bwiza, dans la zone de Ruziba, à Mugongomanga et dernièrement à Gatumba dans la commune de Mutimbuzi. J.M.
Burundi - Sécurité
Du rififi entre les prélats de l’église catholique et la population de Kamenge
Bujumbura, le 29 septembre 2021 (Net Press) . Une vingtaine de ménages de la zone Kamenge, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura, qui ont requis l’anonymat, vivent dans une peur-panique car le nouveau curé de la paroisse Guido Maria Conforti de Kamenge, le père Mario, est sur le point de les expulser.
La plupart d’entre eux sont constitués par de veuves, d’orphelins et des citoyens en situation de précarité. L’argument avancé par le prélat est ces maisons appartiennent à la paroisse de Kamenge dont il est le premier responsable.
Selon des témoins sur place, la crise qu’a traversé le Burundi depuis 1994 a frappé douloureusement la population de Kamenge et vers les années 2000, le père Joseph Decillia dit « Buyengero », mort en Italie le 4 janvier 2015 et qui était le curé de la paroisse Kamenge, avait mobilisé des fonds en Italie pour construire des maisons en dur aux rescapés de guerre qui étaient en difficultés.
Il s’agissait essentiellement, comme mentionné plus haut, des veuves, des orphelins et des rescapés de guerre en situation de précarité. Selon nombreux témoignages qui ont requis l’anonymat, ce prélat de l’église catholique romaine, un père Xavérien, originaire de la Ville de Placensis en Italie, pour ceux qui le connaissent, était un travailleur chevronné au service des démunis et du développement.
Au terme de la crise politico-militaire qui a abouti à la signature des accords d’Arusha, ce père Xavérien, avec l’aide des donateurs italiens, ont procédé à la réhabilitation et la construction des maisons en durs aux rescapés de cette crise.
Nous apprenons que le père Mario, curé de la paroisse de Kamenge, de concert avec le catéchiste Mathias Ntirandekura, sont sur la trace de la chasse à l’homme où ces familles seront expulsées de leurs maisons, arguant que ces maisons appartiennent à la paroisse de Kamenge, ce que rejettent en bloc les futurs déguerpis.
Ces pauvres gens ne comprennent pas comment ces maisons ont été construites sur le don des contribuables italiens, mobilisés par le père Joseph Decillia, pourraient basculer dans le domaine de cette paroisse, d’autant plus qu’ils viennent de passer 21 ans sans être inquiétés par les prélats de cette église.
Ils lancent un cri d’alarme au gouvernement burundais, toujours au chevet du bas peuple, d’empêcher cette tentative d’expulsion qui pourrait virer vers les tracasseries pour cette population misérable. L’on saura que le père Joseph Decillia, pour avoir longtemps vécu dans la commune de Buyengero, de la province actuelle de Rumonge, a fini par prendre le surnom de « Buyengero ».
Il a toujours exprimé sa sympathie envers des populations envers des populations déshéritées qu’il a toujours assistées aussi bien à Rumonge qu’à Bujumbura. Un curé de la paroisse, fut-il le père Mario, ne peut pas confisquer les biens qui ont été octroyés par son lointain prédécesseur, de surcroît, de la même religion. N.R.
Burundi – Commerce - Sécurité
Les commerçants des différents marchés de la mairie priés de dégager les allées pour des raisons de sécurité
Bujumbura, le 29 septembre 2021 (Net Press). Ces recommandations sont de Jean Bosco Barege, l’assistant du maire de la ville de Bujumbura, lors d’une visite de 3 marchés de la capitale économique Bujumbura, accompagné par le service de protection d’incendie ce mercredi 29 septembre 2021.
Ces trois marchés sont Ruvumera, dans la commune de Mukaza, en plus de Ngagara et de Kinama (commune Nthangwa). La descentde a commencé par celui de de Ruvumera où les commerçants semblaient être informés sur cette exigence même si le véhicule chargé d’éteindre l’incendie y passe difficilement.
A Kinama, les allées sont occupées par des commerçants qui se sont précipitées de laisser le passage au camion extincteur. Là-bas aussi, le véhicule y passe difficilement. A Ngagara par contre, le véhicule chargé d’éteindre les incendies y passe avec facilité et trouve encore des places qui sont inoccupées
Le message est commun dans tous les trois marchés où Jean Bosco Barege a demandé aux responsables des marchés ainsi qu’aux commerçants que les allées qui sont à l’intérieur du marché doivent rester dégagées afin de permettre le passage des véhicules pour secourir en cas de nécessité.
Pour le marché de Ngagara qui jusqu’aujourd’hui a encore des places inoccupées, l’assistant du maire a fait savoir que demain, le 30 septembre 2021, est la date limite pour que les vendeurs des légumes qui travaillent à l’extérieur du marché Cotebu viennent occuper ces places.
Les commerçants du marché de Ngagara disent qu’ils sont contents, qu’ils espèrent avoir des clients dans les prochains jours après l’installation du parking et des commerçants des légumes en gros. N.B.
Burundi - Santé
Le port du masque désormais obligatoire dans les marchés, dans les églises et dans les lieux de grands rassemblements.
Rumonge, le 29 septembre 2021 (Net Press). L’administrateur communal de Rumonge, de la province du même nom, au Sud-ouest du pays, a ordonné que le port des masques soit obligatoire pour se prévenir contre le Covid-19, surtout dans les lieux de rassemblement comme les marchés, les églises et autres lieux.
Jérémie Bizimana, administrateur communal de Rumonge, a sorti ce mardi 28 septembre une décision qui oblige les commerçants et les consommateurs qui fréquentent les différents marchés de la commune de Rumonge, les églises et autres grands lieux de rassemblement, que le port de la masque est obligatoire.
Il a indiqué que les contrevenants s’exposeront aux sanctions sans toutefois préciser la nature de punitions qu’il a prévues. Dans cette décision, il a indiqué que ces mesures sont prises pour se prévenir contre le covid-19 au moment où certains cas positifs commencent à être observés dans cette commune.
Beaucoup de gens ont salué cette mesure mais doutent encore quant à son respect car il s’observe une certaine régression dans l’application des mesures barrières. La province de Rumonge fait partie des entités administratives à risque à cause de la porosité des frontières sur le lac Tanganyika.
Selon des informations disponibles à la rédaction, au moins 30 élèves du lycée d’Ijenda, dans la commune de Mugongomanga, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, qui ont été testés positifs au covid-19 ont été chassés pour qu’ils aillent chercheur eux-mêmes des médicaments contre la pandémie. F.N.
Burundi – Administration
Mécontentement de la population de la commune Rugombo
Cibitoke, le 29 septembre 2021 (Net Press) . Selon nos sources, la population qui sollicite un service du titre foncier dans cette commune de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, doit payer une somme comprise entre 10.000 et 50.000 Fbu alors que le prix officiel d’un tel service est 1000F.
Le personnel du titre foncier à Rugombo nie toutes ces allégations et ajoutent que seuls certains demandeurs de service peuvent donner une petite somme à leur volonté. L’administrateur, Gilbert Manirakiza, déclare que ce service n’est pas payant, mais qu’un montant de 1000 Fbu est versé dans les livres d’une banque et c’est pour faciliter la tâche de se rendre sur terrain.
L’administrateur Gilbert Manirakiza promet qu’il va suivre de près ce service pour condamner ceux qui demandent de l’argent. L’administrateur met en garde les administratifs à la base qui demandent d’argent aux gens qui achètent des parcelles pour signer leurs contrats. Ils auront un châtiment exemplaire, prévient-il, sans plus de précisions. N.B.
Burundi - Agriculture
Défaillance de la conservation du maïs dans les greniers communautaires de Muyinga
Muyinga, le 29 septembre 2021 (Net Press) . Ce sont des propos de l’administrateur de la commune Muyinga, au Nord-est du pays, qui fait savoir que la commune a collecté plus de 120 tonnes de maïs, mais que suite à des conditions de conservation qui ne répondent pas aux normes, ces graines se détériorent de plus en plus car les insectes les rongent. L’administrateur demande au ministère ayant le commerce dans ses attributions de venir récupérer ces graines afin de les mettre dans un endroit sécurisant. N.B.