Cibitoke, le 15 octobre 2021 (Net Press) . Trois corps sans vie ont été découverts ce jeudi 14 octobre à la transversale 6, au pied de la colline de Ndava-village. C’est dans la commune de Buganda, en province de Cibitoke (Nord-ouest du Burundi). Les victimes et les circonstances de leur mort n’ont pas été élucidées, selon nombreux témoignages sur place.
Des curieux qui participaient aux travaux champêtres et qui ont été alertés par une odeur nauséabonde, ont découvert les premiers les cadavres vers 10h de ce jeudi. Après vérification, d’autres cadavres en extrême décomposition ont été découverts ligotés, attachés et emballés dans une même bâche. Ils ont tout de suite alerté des militaires en patrouille non loin de la rivière Rusizi.
L’administrateur de cette entité administrative, Pamphile Hakizimana, indique que les trois corps sans vie n’ont pas été identifiés et privilégie l’hypothèse selon laquelle ils ont été tués ailleurs et que leurs corps ont été emmenés dans son ressort administratif. Il a ordonné l’inhumation des victimes pour préserver la bonne santé de la population.
Ces derniers mois, plusieurs corps ont été découverts dans différentes localités des communes de Buganda et de Rugombo, surtout le long de la rivière Rusizi (séparant le Burundi et la Rdc). Chaque fois, les autorités administratives ordonnent que les corps soient enterrés en promettant des enquêtes policières. Seulement, des observateurs locaux dénoncent de telles promesses qui n’aboutissent jamais. Ils exigent que la lumière sur les identités des victimes et les auteurs de ces crimes soit faite.
Et quand la commune de Buganda devient le cimetière de tous les temps !
La population de la commune Buganda déplore que cette contrée administrative soit devenue le cimetière de tous les temps, où des corps sans vie et non identifiés sont toujours découverts. Elle déplore en outre que les enquêtes mises en avant par l’administration civile et policière n’aboutissent presque jamais.
Face à ces découvertes intempestives des cadavres, les habitants de cette localité demandent au gouvernement burundais de sécuriser cette entité administrative. Les défenseurs des droits humains se lamentent du fait que chaque fois qu’il y a une découverte macabre, les corps sans vie sont en extrême décomposition, donc non identifiables, d’où leur enterrement en toute hâte. N.R.
Burundi - Sécurité Routière
Réhabilitation de la RN16 (route Bururi-Rumonge)
Rumonge, le 15 octobre 2021 (Net Press) . L’agence routière du Burundi a commencé à réhabiliter cette route. Des sources administratives locales sur la colline Murambi, dans la zone de Buruhukiro, en commune de Rumonge, au Sud-ouest du pays, indiquent que l’agence routière du Burundi a commencé à réhabiliter un endroit où cette route s’est effondrée au niveau de cette colline.
Bernard Kiranzunguye, chef de colline Murambi, en commune de Rumonge, est satisfait du début des travaux car des véhicules dont des poids lourds et des camions ont aujourd’hui des difficultés à passer à cet endroit situé à 10 km de la ville de Rumonge.
Il indique que la population de cette colline a essayé de réhabiliter avec leurs moyens mais sans succès. Maintenant, les machines sont à l’œuvre, sinon il y avait un risque que cette route ne puisse pas passer avec la tombée des pluies.
Signalons que beaucoup de véhicules empruntent cet axe routier, surtout les camions qui viennent s’approvisionner en huile de palme, en poissons et en manioc en provenance des provinces du Centre-est du Burundi.
Les usagers de cette route poussent un ouf de soulagement car la circulation sera plus ou moins aisée et indiquent que les travaux de bitumage de la route Taba-Gakuba, en province de Gitega, battent leur plein et espèrent que dans quelques semaines, le bitumage de cette route va commencer, ce qui favorisera les échanges commerciaux entre les provinces du Sud-ouest et celles du Centre-est. Des nids de poule sont visibles dans cette route qui a été construite en 1994. F.N.
Burundi - Sécurité
Les boissons en plastique interdites sur le territoire burundais
Bujumbura, le 15 octobre 2021 (Net Press) . Dans une instruction partagée aux gouverneurs, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, interdit à partir de ce samedi 16 octobre, la vente des boissons en plastique avec un taux d’alcool supérieur à 20%.
Selon le ministre, leur ingurgitation a un impact négatif sur la santé des consommateurs et handicape la production au niveau national et celui des ménages.
Et un ouf de soulagement !
L’ancien ministre de la communication et actuellement président de l’association pour la lutte contre la malaria, l’ambassadeur Albert Mbonerane, clame haut et fort que la consommation de ces boissons a des effets nocifs sur la santé mentale de la population qui en prend, d’autant plus qu’à travers son projet de la prise en charge et l’accompagnement psychologique des malades mentaux, l’on affirme que des individus qui consomment les boissons prohibées évoluent vers la dégradation de la santé mentale. N.R.
Burundi - Politique
De la présidence de la République à la présidence d’un conseil national
Gitega, le 15 octobre 2021 (Net Press). L’ancien président de la République du Burundi, Sylvestre Ntibantunganya, sur proposition du ministre de la fonction publique, du travail et de l’emploi, a été nommé par décret présidentiel du 12/10/2021, à la tête du conseil national de dialogue social. Des milieux satiriques disent que cet ancien numéro un du pays serait dans les bottes du pouvoir pour accepter ce poste qui doit être piloté par le ministre de la fonction publique.
Pour d’autres, l’ancien président de la République aurait perdu les pédales depuis que l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, eut abrogé le statut de « sénateur à vie » dévolu aux anciens présidents de la République. Il se serait donc résigné d’accepter n’importe quelle offre de la part du gouvernement, voire des privés, pourvu qu’il ne tombe pas dans les oubliettes de l’opinion.
D’autres encore indiquent que les anciens chefs d’Etat ont affiché un comportement différent. L’ancien président, feu Jean-Baptiste Bagaza, n’a jamais voulu faire quoi que ce soit en dehors de la présidence de la République. En fondant son parti pour le redressement national, Parena, en 1994, son intention était de viser la présidence par voie démocratique cette fois-ci. L’on rappellera que de par le passé, il avait éjecté du pouvoir Michel Micombero, le 1er novembre 1976, à la tête des chars.
Feu Pierre Buyoya a accepté de telles offres, mais c’était au niveau international. Il représentait l’Union africaine au Sahel, un poste qu’il occupait jusqu’à la date de son décès en décembre de l’année dernière. De son côté, l’ancien président, Domitien Ndayizeye, a lui aussi tenté de récupérer la présidence de la République en 2020 par voie de compétition démocratique même s’il n’y est pas parvenu.
En outre, il a supervisé des élections en Ouganda pour le compte de la communauté est-africaine en avril dernier. Tous ces trois anciens présidents de la République n’ont jamais bénéficié des offres à l’intérieur du pays, contrairement à l’ancien président de la République, Sylvestre Ntibntunganya, désormais président d’un conseil national de dialogue social. N.R.
Burundi - Politique
Le gouvernement réitère son engagement à soutenir les jeunes
Bujumbura, le 15 octobre 2021 (Net Press) . Ce sont des propos de Capitoline Niyonizigiye, ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme où elle a fait savoir aujourd’hui, dans les enceintes du lycée Scheppers, que dans l’optique de la mise en application de ce que le gouvernement a promis aux jeunes dans le but de les soutenir dans le processus du développement, elle les a invités à relever les défis qu’ils rencontrent pour promouvoir leur programmes de développement.
Capitoline Niyonizigiye a fait savoir que dans la politique nationale du développement, qui est un programme allant de 2018 jusqu’en 2027, le gouvernement du Burundi souhaite qu’en cette période, le Burundi ne soit plus classé parmi les pays pauvres. Cet objectif sera atteint en passant par l’accroissement de la production, la transformation de la production agricole, mais également de la matière première en produit fini pour leur apporter une plus-value et cela va permettre de limiter le chômage.
Elle demande aux jeunes de montrer tous les défis qui les empêchent d’atteindre leurs objectifs. Elle a fait savoir que cela leur permettra de connaitre leurs besoins pour en tenir compte. Elle a demandé aux entrepreneurs de travailler dans des coopératives et que cela leur permettra d’accéder aux crédits bancaires et de travailler dans la transparence. Elle a demandé aux jeunes de travailler en respectant la loi pour travailler dans l’étroite collaboration avec le ministère.
Elle a terminé en disant qu’ils vont décentraliser dans les jours à venir le personnel de son ministère pour faire faciliter le travail des entrepreneurs se trouvant à l’intérieur du pays. Parmi les questions posées par les jeunes entrepreneurs, il y a entre autres la question des devises qui sont rares, l’exonération des matériaux pour soutenir les jeunes entrepreneurs et bien d’autres. N.B.
Burundi - Politique
Une journée internationale dont les concernées ignorent totalement
Bujumbura, le 15 octobre 2021 (Net Press) . Ce vendredi 15 octobre 2021, le Burundi s’est joint au reste du monde pour célébrer la journée mondiale de la femme cultivatrice, mais dans notre pays, ces dernières disent qu’elles ne connaissent pas cette journée. Par ailleurs, même celles qui l’apprennent, déclarent que la journée arrive au moment où ces femmes mènent une vie dure.
Elles ajoutent que la mauvaise vie qu’elles mènent est liée d’une part au manque de terres cultivables suffisantes, d’autre part suite à la pauvreté liée au manque du capital pour entreprendre des activités génératrices de revenus. Elles demandent une assistance pour promouvoir le développement.
Dans le même ordre d’idées, le 15 octobre est également la journée mondiale de lavage des mains. Dans un communiqué sorti par le ministère de la santé publique et de lutte contre le sida, l’on peut lire que cette journée arrive au moment où le monde fait face à la pandémie du covid-19 et ajoute que le lavage des mains a diminué sensiblement la virulence de la pandémie du covid-19 mais également des autres maladies dites des mains salles.
Dr. Thaddée Ndikumana a invité la population à laver régulièrement les mains et la mise en place de l’eau et du savon là où se rencontre un grand nombre de gens. Signalons que cette journée est par contre connue du grand public, un comportement dicté par la propagation de la pandémie du covid-19.
Le Burundi est parmi les derniers pays d’Afrique à accepter la vaccination de leurs populations. Au départ, sous feu Pierre Nkurunziza, les autorités mettaient en avant le Bon Dieu et après, avec l’accession d’Evariste Ndayishimiye à la magistrature suprême, des mesures de combattre la pandémie ont timidement commencé, mais aujourd’hui, l’on sent qu’une vitesse supérieure a été engagée. N.B.
Burundi - Santé
Signature d’un don de cinq cent mille doses de vaccin contre Covid-19 entre Gitega et Pékin.
Bujumbura, le 15 octobre 2021 (Net Press) . L’ambassadrice de la République populaire de Chine a effectué une signature conjointe avec le ministre burundais de la santé publique et de lutte contre le sida, Dr. Thaddée Ndikumana, relative à la première réception de cinq cent mille doses de vaccins de type Sinopharm contre le Covid-19. Chaque bénéficiaire recevra deux types de doses. Le ministre de la santé, dans une conférence de presse animée à cet effet, a tenu à rappeler que la vaccination est volontaire.
Le ministre Thaddée Ndikumana a fait savoir que ces vaccins ont été homologués par l’organisation mondiale de la santé et qu’ils ne viennent pas pour contrecarrer les mesures d’hygiène en vigueur contre cette pandémie. Il a ajouté que les enregistrements commencent à partir de ce vendredi 15 octobre, moyennant le dépistage de cette pandémie couplé de la signature de consentement.
Le ministre Thaddée Ndikumana a laissé entendre que d’autres vaccins octroyés par la banque mondiale, la France et le Royaume de Belgique seront en cours de livraison. N.R.