Bujumbura, le 16 octobre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Bosco Nkeshimana, il est ressortissant de la zone de Rusagara, dans la commune de Makebuko, de la province de Gitega, la capitale politique du pays située au Centre du Burundi. Selon des informations dignes de foi, il a été enlevé ce jeudi 14 octobre en zone de Kinama, de la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura.
Sa famille biologique ainsi que son entourage témoignent qu’il s’est levé dans la petite matinée pour aller vaquer à ses activités quotidiennes lorsqu’il a été enlevé par des gens qui n’ont pas été identifiés. Il reste introuvable dans tous les cachots de la ville de Bujumbura et les siens craignent le pire. N.R.
Burundi – Sécurité
Le soupçon de la sorcellerie à l’origine d’un assassinat d’une personne
Cibitoke, le 16 octobre 2021 (Net Press) . Nous apprenons que dans la nuit d’avant-hier, un homme du nom d’Anaclet Ntawumenya, âgé de 55 ans, a été tué sur la colline de Ruziba, en commune de Mugina, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Selon des informations en provenance de cette localité, il a été tué à la machette, soupçonné de s’adonner à la pratique de la sorcellerie.
Comme on peut s’en douter, l’administration locale a déjà fait savoir que les enquêtes y relatives sont en cours. Les informations à notre disposition indiquent qu’il rentrait du chef-lieu de cette entité administrative vers 20 heures lorsqu’il a rencontré des hommes armés de machettes qui l’ont immédiatement attaqué, ce qui n’a pas été une surprise pour sa famille qui était au courant de cette menace.
Sa famille est d’autant plus convaincue qu’elle informe qu’il y a eu cotisation de certains habitants de cette commune pour financer cet acte ignoble. L’administration locale confirme l’information, mais demande à la population de ne pas se faire justice, de collaborer avec les autorités judiciaires pour appréhender les auteurs de ce crime odieux.
La province de Cibitoke est régulièrement citée dans l’insécurité grandissante, ce que les uns avancent que la cause de cette instabilité serait la proximité des frontières de deux pays voisins, la République démocratique du Congo et le Rwanda. Outre qu’il y a des groupes armés à l’Est de la Rdc, il y a également la fraude qui est à la base de ces conflits.
L’on ne peut pas enfin ne pas évoquer cette croyance aux superstitions qui se manifeste dans plusieurs provinces de notre pays et qui sont à l’origine des conflits et des massacres entre voisins et membres de familles. L’administration tente de demander aux populations d’abandonner ces pratiques, elle n’y est pas encore arrivée. D.N.
Burundi - Politique
Le président Ndayishimiye très fâché !
Bubanza, le 16 octobre 2021 (Net Press). Le président de la République, EvaristeNdayishimiye, se trouvait hier 15 octobre 2021 dans la commune de Mpanda, de la province de Bubanza, à l’Ouest du pays. Il était parti, au cours d’une descente sur terrain, pour s’enquérir de l’état d’avancement du projet sur la rivière Mpanda. Il était accompagné dans ce déplacement du ministre de l’hydraulique, de l’énergie et des mines, Abraham Uwizeye.
Arrivé sur place, le président Ndayishimiye n’a pas caché sa déception du fait que 54 milliards de nos francs ont été perdus suite à la mauvaise exécution de ce projet. Il a fait savoir à l’assistance que le projet ne sera pas abandonné, gare à ceux qui l’ont mal exécuté.
Il a pour cela demandé au ministre ayant l’hydraulique dans ses attributions, Abraham Uwizeye, de confectionner un rapport dans un délai n’excédant pas deux semaines pour établir la responsabilité des uns et des autres dans l’exécution de ce projet. N.B.
Burundi - Politique
Quand l’opposition se positionne !
Bujumbura, le 16 octobre 2021 (Net Press) . Dans une conférence tenue ce vendredi 15 octobre par le président du parti Sahwanya Frodebu, Pierre Claver Nahimana, ce dernier a tapé du poing sur la table, jurant sur tous les toits que le genocide des Hutu de 1972 devrait etre reconnu au Burundi, une idée defendue mordicus par le sénat burundais, à travers l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya.
Une certaine opinion explique que son président tente d’entraîner cette formation politique dans les intrigues du pouvoir, une position qui n’est même pas unanimes entre tous les membres du Frodebu. L’on se rappellera que lors des élections de l’année dernière, les « Frodebustes » avaient aligné Léonce Ngendakumana, vice-président, pour le reeprésenter aux présidentielles. Des analystes avaient vu ce choix comme un message adressé au président Pierre-Claver Nahimana.
Selon cette opinion, le parti Sahwanya Frodebu a été dans les rouages du pouvoir depuis 1993, jusqu’au gouvernement de transition dirigé par des « Frodebustes » pur durs qui sont les anciens presidents Domitien Ndayizeye, Sylvestre Ntibantunganya et l’ephemere Cyprien Ntaryamira. La question du genocide des Hutu de 1972 était basculé dans les oublietes et elle se demande pourquoi cette question revient en force 28 ans plus tard.
La même opinion dit qu’elle comprend qu’une formation politique défende ce qu’elle croit une vérité pour elle. Mais elle voit mal comment cette réclamation ressemble étrangement avec celle du Cndd-Fdd au pouvoir alors que le Frodebu se définit comme un parti de l’opposition et qui se targue d’avoir introduit la démocratie dans ce pays.
Autant l’opinion comprend cette réaction, autant elle ne saisit rien que le président du Frodebu, Pierre-Claver Nahimana, ne dit un seul mot sur le rapport S/1996/682, du 22 août 1996, de l’Onu,qui évoque des actes de génocide commis contre la minorité tutsi par le Frodebu, jusqu’au niveau des communes.
Cette formation politique traîne derrière elle des sales casseroles que son président veut occulter alors que comme les politiciens ne cessent de le dire, chaque individu ou organisation devrait assumer ses responsabilités devant l’histoire récente de ce pays pour qu’il retrouve la paix dont il a tant besoin. Qu’il le veuille ou pas, Pierre-Claver Nahimana devrait savoir que son parti politique a un contentieux avec l’histoire de ce pays et que la solution durable ne résident pas en une fuite en avant. N.R.
Burundi - Politique
Une journée de résilience au cœur d’un debat !
Bujumbura, le 16 octobre 2021 (Net Press) . L’Union européenne, en partanariat avec le ministere des affaires étrangères et de la coopération internationale, a tenu une journée de résilience ce vendredi 15 octobre au Club du Lac Tanganyika, avec les autorités nationales, les partenaires techniques et financiers dans cette domaine.
Le chef de delegation de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochou, a fait savoir à l’assistance que le programme de resilence commencé en 2018 vise à l’amelioration du bien-etre de la population burundaise. Pour ce diplomate, le programme de résilience de la population burundaise est financé à hauteur de 121 millions d’euros pour la période 2018 -2022, au titre du 11ème fonds européen de developpement , mis en oeuvre dans les 18 provinces du pays, centré sur l’amelioration des conditions de la population, avec un accent particulier sur la réduction de la malnutrition et l’insécurité alimentaire.
Il porte également sur la cohésion sociale et sur le genre, sur la prevention et gestion des risques et catastrophes, la santé pour accroitre l’accessibilité et la qualité des services de santé, l’energie pour favoriser l’accàs au service à un service énergétique de base moderne, efficiant et durable.
Le chef de delegation de l’Union européenne, Claude Bochou, a déclaré que cette séance avec les différentes autorités des différentes provinces, les différents partenaires techniques et fianciers aura une occasion de comprendre l’impact de la réduction de la pauvreté, le renforcement des capacités et du bien-être des menages.
Cependant, le gouverneur de la province de Kirundo leve son petit doigt !
Le gouverneur de la province de Kirundo, Albert Hatungimana, est intervenu pour dire que la population de son ressort administratif vit principallement des activités agro-pastorales et que les effets de changements climatiques qui s’abbattent sur Kirundo occasionnent la famine de ses gouvernés. Il a lancé un appel vibrant à l’Union eurpéenne, aux différents partenaire techniques et financiers de voler au sécours de sa province, en procédant à l’irrigation collinaire pour faire barrière aux effets de changements climatiques. N.R.
Burundi – Administration
Un test de recrutement des enseignants sera organisé de nouveau dans les prochains jours à Muha
Bujumbura, le 16 octobre 2021 (Net Press) . Ce sont des propos de la ministre de la fonction publique, Domine Banyankimbona, accompagnée par le ministre de l’éducation et de la recherche scientifique, François Havyarimana, lors d’une visite de deux directions communales, celle de Muha et de Ntahangwa ce vendredi 15 octobre 2021, pour corriger les irrégularités après quelques lamentations des uns et des autres de ces deux communes.
Domine Banyankimbona a fait savoir que le test qu’on a fait en commune Muha a connu quelques irrégularités, notamment dans un test écrit où on a dépassé pour certains cas le maximum, des ratures et bien d’autres irrégularités.
Domine Banyankimbona a mentionné qu’ils vont mettre en place une autre commission pour repasser le test et demande à ceux qui se sont enregistrés de se préparer à refaire le test.
Elle ajoute que concernant les irrégularités de la commune Ntahangwa, ce sont entre autres les personnes qui ont présenté des attestations de service rendu des enseignants vacataires alors qu’ils n’ont pas enseigné, dont quatre ont été remplacés suite à ce même motif. La ministre a fait savoir qu’ils ont analysé si le remplacement a été objectif et a conclu que ce remplacement a été bien fait. N.B.
Burundi - Education
70 milliards octroyés comme crédits aux enseignants par cosesona
Bujumbura, le 16 octobre 2021 (Net Press) . Cela ressort du bilan annuel de ce vendredi 15 octobre 2021, où Victor Ndabaniwe, président de la cosesona, a fait savoir qu’il y a eu détérioration de l’enseignement suite à de nombreux facteurs comme la crise que connait le Burundi, le manque de matériaux didactiques et des enseignants, mais aussi la pauvreté que connaissent les enseignants.
Victor Ndabaniwe a lancé un appel aux enseignants d’entreprendre d’autres activités génératrices de revenus pour compléter leurs salaires. Le représentant du ministère de l’éducation, Paul Hakizimana, a fait savoir que le gouvernement, dans son plan d’action d’activité annuel, a mis en avant le projet des bancs-pupitres et des livres cette année pour relancer la qualité de l’enseignement. Victor Ndabaniwe a fait savoir que la Cossesona a octroyé plus de 70 milliards des crédits logements aux enseignants. N.B.
Burundi – Education
La province de Rumonge détecte les raisons de l’échec scolaire
Rumonge, le 16 octobre 2021 (Net Press). Un constat est clair : les retards et les absences des enseignants et des directeurs, le manque des supports pédagogiques, la pléthore dans les classes, l’absence de l’encadrement de proximité, handicapent le secteur de l’éducation dans la province Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Des mesures draconiennes ont été prises, notamment l’obligation aux directeurs de résider tout près de l’école. Le limogeage des directeurs dont les écoles ont eu des résultats nuls aux examens nationaux, annonce cet hebdomadaire « La Voix de l’Enseignant », géré par les associations des enseignants de ce pays.
Il se demande par ailleurs huit heures d’enseignement par jour, sont rentables ? Depuis l’introduction du cycle fondamental dans l’enseignement, le ministère de tutelle a ajouté la 8ème heure sur l’horaire journalier. Depuis lors, les élèves suivent les cours de 7 heures trente minutes à 13 heures quarante-cinq minutes. Les élèves et les enseignants disent qu’ils se fatiguent pour rien. Pour un enseignant, la dernière heure n’est pas rentable. Tout le monde est fatigué. Pour le respect de la loi, ils restent en classe librement.
L’enseignant signale que la plupart des collègues donnent des notes pour les expliquer le lendemain. Un directeur d’une école affirme que l’après-midi n’est pas efficace pour les enseignements et demande que cette dernière séance soit supprimée ou soit consacrée aux activités culturelles comme chansons, danses, poèmes et la moralisation, parlant du patriotisme.
Ce n’est pas tout, selon toujours notre confrère. La vétusté des locaux perturbe les activités au lycée reine de la Paix de Ngagara. Le Lycée Reine de la Paix de Ngagara (Ex Lycée Pédagogique de Ngagara) connaît beaucoup de problèmes liés à l’insuffisance et au vieillissement de ses infrastructures et équipements. Il s’ensuit que les effectifs sont élevés. Les conditions d’apprentissage en pâtissent.
De son côté, l’Ong Parcem est préoccupée par les conditions d’apprentissage des élèves. Le secteur de l’éducation fait face aux multiples difficultés. A part le manque du matériel et supports pédagogiques, les classes manquent de bancs-pupitres et dans certaines écoles, les élèves s’asseyent à même le sol. Le Parcem, ong locale, propose des voies de sortie pour pouvoir équiper toutes les écoles au moins en bancs-pupitres. Un budget de 18 milliards serait suffisant pour pourvoir toutes les écoles en bancs-pupitres. J.M.
Burundi – Alimentation
Les Nations unies s’expriment à l’occasion de la journée mondiale de l’alimentation
New York, le 16 octobre 2021 (Net Press). Le monde célèbre, le 16 octobre de chaque année, la journée mondiale de l’alimentation. A cette occasion, le secrétaire général de cette organisation s’est exprimé, par message vidéo diffusé, à propos de cette commémoration. La rédaction livre l’entièreté de ce message à son lectorat.
« La Journée mondiale de l’alimentation n’est pas seulement un rappel de l’importance de l’alimentation pour tous les habitants de la planète. C’est aussi un appel à agir pour assurer la sécurité alimentaire partout dans le monde.
« Aujourd’hui, près de 40 % de l’humanité – trois milliards de personnes – n’ont pas les moyens de s’offrir une alimentation saine.
« La faim gagne du terrain.
« Tout comme la sous-alimentation et l’obésité.
« Les répercussions économiques de la COVID-19 n’ont fait qu’aggraver la situation.
« À cause de la pandémie, 140 millions de personnes supplémentaires ne peuvent pas avoir accès aux aliments nécessaires.
« Dans le même temps, la manière dont nous produisons, consommons et gaspillons les aliments a des conséquences dévastatrices pour notre planète.
« En plus de mettre nos ressources naturelles, notre climat et notre environnement naturel sous pression comme jamais auparavant dans l’histoire, nos comportements alimentaires nous coûtent des milliers de milliards de dollars par an.
« Comme l’indique clairement le thème de cette année, nous avons le pouvoir de changer les choses.
« Nos actions déterminent notre avenir. »
« Le mois dernier, le monde entier s’est réuni pour le Sommet des Nations Unies sur les systèmes alimentaires.
« Les pays ont pris des engagements ambitieux pour transformer les systèmes alimentaires.
« Pour faire en sorte que les régimes alimentaires sains soient plus abordables et plus accessibles.
« Et pour rendre les systèmes alimentaires plus efficaces, plus résilients et plus durables à toutes les étapes, de la production à la distribution, en passant par la transformation, la commercialisation et le transport.
« Tous, nous avons le pouvoir de changer nos modes de consommation alimentaire et de faire des choix plus sains, pour notre propre bien comme pour celui de notre planète.
« Nos systèmes alimentaires donnent à espérer.
« En cette Journée mondiale de l’alimentation, engagez-vous avec nous à prendre des mesures transformatrices pour atteindre les objectifs de développement durable grâce à la mise en place de systèmes alimentaires permettant une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie pour tout un chacun. »
Rectificatif.
Dans ses dépêches de ce 15 octobre, la rédaction a fait savoir que les boissons en plastique dont le taux d’alcool est supérieur à 20% seront interdites de vente sur tout le territoire, d’après une mesure du ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Malheureusement, une erreur malencontreuse s’est glissée dans cette dépêche où la rédaction a mentionné que la date d’interdiction est le 16 octobre alors qu’elle fixée au 16 novembre. La rédaction demande l’indulgence de son lectorat. Ch.N.