Bujumbura, le 21 octobre 2021 (Net Press) . Un corps sans vie décapité et non encore identifié a été découvert ce mercredi 20 octobre dans la localité de Buhina. C’est dans la zone de Kiyenzi, en commune de Kanyosha, dans la province de Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. La victime qui n’a pas été identifiée a été enterrée immédiatement sur ordre de l’administration civile et policière locale.
Selon nos sources, ce cadavre, sans aucune identification, a été découvert par les cultivateurs qui se rendaient aux activités champêtres et était emballé dans un sac. Ils ont vite appelé la police locale accréditée dans cette localité. Il a été inhumé immédiatement, ce que déplorent les habitants sur place qui disent que cet acte constitue une manœuvre pour fausser les enquêtes sur les causes et les circonstances de cet assassinat.
Un autre corps d’un jeune homme a été retrouvé ce mardi 19 octobre à Kinyankonge, en zone de Cibitoke dans le nord de la ville de Bujumbura (capitale économique). Il était en décomposition. Le cadavre serait d’un jeune homme qui avait disparu quelques jours avant dans la ville commerciale Bujumbura. N.R.
Burundi – Rd Congo - Sécurité
Un Congolais appréhendé à Rumonge comme voleur des moteurs de bateaux
Rumonge, le 21 octobre 2021 (Net Press) . Selon nos sources, cet homme d’origine congolaise a été appréhendé par le comité mixte de sécurité vers 23h de ce mercredi 20 octobre 2021, dans le quartier Kanyenkoko, en commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Il est soupçonné d’être un voleur de moteurs de bateaux dans le lac Tanganyika.
Gabriel Butoyi, président de la fédération des pêcheurs, dit que des informations à propos de cet homme et de sa présence dans cette localité ont été délivrées par des pêcheurs. Il a été appréhendé il était jusqu’à ce matin détenu dans le commissariat de police à Rumonge. Il a ajouté qu’il y a d’autres informations qui rapportent qu’il est poursuivi dans son pays d’origine pour le même motif. N.B.
Burundi – Tanzanie – Coopération
Le président Evariste Ndayishimiye attendu en Tanzanie
Dodoma, le 21 octobre 2021 (Net Press) . Selon des informations émanant du ministère tanzanien des affaires étrangères et de la coopération de la communauté de l’Afrique de l’Est, le président de la République du Burundi, Evariste Ndayishimiye, va effectuer une visite de travail en Tanzanie du 22 au 24 octobre 2021.
L’avion à bord duquel se trouvera le chef de l’Etat va se poser sur l’aéroport de Dodoma, la capitale de ce pays, en date du 22 octobre. Il se rendra ensuite au palais présidentiel de Chamwino où il va passer en revue les troupes, en plus des 21 canons qui seront tirés en son honneur. Il sera reçu par son homologue, Samia Suluhu Hassan où un tête-à-tête est également prévu.
Selon toujours les informations de ce ministère dirigé par Liberata Mula Mula, le président Ndayishimiye en profitera pour poser la première pierre de la construction d’une usine de fabrication d’engrais chimiques appartenant à des opérateurs économiques burundais.
Le lendemain, le 23 octobre, le numéro un burundais se rendra à Zanzibar où il sera reçu par Hussein Ali Mwinyi, le président de Zanzibar et un entretien entre les deux hommes est prévu. Il partira ensuite pour Dar-Es-Salam où il va visiter le port de cette ville ainsi qu’un chemin de fer moderne. F.N.
Burundi - Egypte – Politique
Quatre hommes en uniforme burundais décorés par le président de la République Arabe d’Egypte
Le Caire, le 21 octobre 2021 (Net Press) . Il s’agit de deux officiers de la police nationale de deux officiers de l’armée nationale qui ont décorés ce mercredi 20 octobre par le président de la République Arabe d’Egypte Abdel Fattah al Sissi, au terme d’un stage de lutte contre la cybercriminalité et contre le terrorisme.
Selon nos sources, ils ont été sélectionnés parmi les 80 stagiaires en provenance de 26 pays pour ce stage à l’académie militaire du Caire en Egypte. N.R.
Burundi – Communication
Un journaliste reporter de l’agence Net Press interdit de couvrir les activités de la commémoration du 28ème anniversaire de l’assassinat du président Ndadaye
Bujumbura, le 21 octobre 2021 (Net Press) . Norbert Rucabihari, le journaliste reporter de l’agence quotidienne en ligne Net Press, a été interdit dans la matinée de ce jeudi 21 octobre par le chef de sécurité accrédité à ces cérémonies de couvrir les activités marquant la commémoration du 28ème anniversaire de l’assassinat du président Ndadaye. Les mobiles de cette interdiction ne lui ont pas été signifiés.
Il était vers 10 h et quelques minutes lorsque notre confrère Norbert Rucabihari s’est vu refuser d’entrer au cimetière des martyrs de la démocratie pour couvrir cet évènement d’envergure nationale par un officier de la police nationale.
Il lui a intimé l’ordre de ne pas s’approcher de lui sous peine d’un châtiment par ses agents de transmission. Pourtant, son intention était de lui brandir sa carte de presse, ce qui n’a pas pu se faire. Les raisons de ce refus catégorique ne lui ont pas été signifiées. L’on préciserait qu’il en possession d’une carte de presse malgré qu’il avait brandit sa carte de presse lui octroyé par le conseil national de la communication en date 16 juin 2020 portant le numéro 0047-01.
Quand le conseil national de la communication a du pain sur la planche !
Le conseil national de la communication qui a distribué les cartes de presse depuis 2020 devrait mener une campagne de sensibilisation à l’endroit des autorités civiles et militaires, mais surtout policières, que ces dernières sont priées de faciliter la tâche au porteur de la carte de presse et lui apporter secours en cas de besoins. Il est inconcevable que des journalistes soient séquestrés au cours de l’exercice de leur métier, pourtant garanti par la constitution et la nouvelle loi régissant la presse au Burundi promulguée par l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza le 18 septembre 2018.
La rédaction a toujours déploré cette mauvaise cohabitation entre les professionnels des médias et des responsables policiers sur terrain, surtout quand il y a présence des plus hautes autorités du pays. Les journalistes sont considérés comme des ennemis du pays alors que leur présence est pressentie comme nécessaire pour que les activités menées par les autorités soient portées à la connaissance de l’opinion. D.N.
Burundi - Politique
Plus de 80% des procès au 1er degré dans les tribunaux de résidence sont liés aux conflits fonciers
Gitega, le 21 octobre 2021 (Net Press). Ce sont des déclarations de la ministre de la justice et garde des sceaux, Mme Jeanine Nibizi, dans sa mission à Gitega l capitale politique, dans la commune Giheta, pour le lancement officiel d’une campagne de constat et d’exécution des jugements rendus, ce mercredi 20 octobre 2021.
Jeanine Nibizi a demandé aux magistrats d’accomplir ce travail en respectant l’éthique et la déontologie professionnelles. Elle a ajouté que dans les tribunaux de résidence, plus de 600 procès restent pendants et que 80% de ces procès sont liés aux conflits fonciers.
Comme la terre a une grande importance dans la culture des Burundais, elle a demandé à la population de saisir la justice quand ils ne sont pas satisfaits du jugement rendu. Signalons que la ministre a mis en exécution 7 procès et a poursuivi le même travail en communes Bugendana et Mutaho, de cette même province. N.B.
Burundi - Confessions Religieuses - Justice
Sept fidèles de l’Eglise adventiste détenus dans un cachot de police
Rumonge, le 21 octobre 2021 (Net Press). Sept fidèles de l’église adventiste de Rumonge, au Sud-ouest du pays, ont été arrêtés depuis ce lundi 18 octobre après une bagarre dans une église qui a fait deux blessés. Selon Jean Nkuriragenda, chef de zone Buruhukiro, des fidèles de l’église adventiste qui se disputent la direction de cette église se trouvant sur la colline de Murambi se sont rentrés devant en plein culte.
Le groupe de fidèles qui soutient l’ancien responsable de l’église répondant au nom d’Augustin Ndikumana, a tenté de faire sortir le nouveau responsable de cette église, en la personne de Vincent Ngendabanka, ce samedi le 16 octobre. Les deux groupes opposés de fidèles se sont lancé des pierres faisant deux blessés et le culte s’est arrêté.
La police a arrêté ce lundi 18 octobre 7 personnes du groupe soutenant l’ancien responsable de cette église. Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge, a effectué une descente sur cette colline de Murambi, en zone de Buruhukiro et a indiqué que l’administration soutient la direction de l’église reconnue par la province, avant d’annoncer que c’est Vincent Ngendabanka qui est reconnu comme responsable de cette église.
Il a mis en garde ceux qui veulent user de la force pour se légitimer, menaçant que des sanctions sévères seront prises à leur encontre. Signalons que l’église adventiste du 7ème jour du Burundi est traversée depuis plus de deux ans par une crise de direction de cette église. Les fidèles se sont divisés en deux groupes distincts. D.N.
Burundi - Politique
Bilan trimestriel du ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement
Bujumbura, le 21 octobre 2021 (Net Press) . Ce mercredi 20 octobre 2021, le ministère des affaires étrangères et de la coopération au développement a procédé au bilan des réalisations du premier trimestre pour les mois de Juillet à septembre 2021, présenté par le ministre ambassadeur Albert Shingiro.
Ce dernier a fait savoir que ces réalisations du 1er trimestre sont basées sur le plan d’action du gouvernement et celui du ministère pour l’exercice 2020-2021, ainsi que sur base des initiatives et innovations hors plan d’action qui sont centrées sur six axes principaux à savoir : le renforcement de la bonne gouvernance, le renforcement et l’extension de la coopération au développement, le renforcement de la communication diplomatique, la consolidation d’une relation stratégique entre la diaspora et le gouvernement, les défis et les perspectives.
Albert Shingiro a fait savoir que le ministère a négocié 22 accords de coopération technique et économique avec les partenaires bilatéraux et multilatéraux et de là, 8 accords avec la Tanzanie ont été signés à Bujumbura le 16 juillet 2021, 7 autres ont été signés avec la République démocratique du Congo ainsi que deux autres avec le Nigeria.
Albert Shingiro a annoncé également que le ministère a négocié plusieurs accords bilatéraux sur l’emploi des migrants avec les pays à destination où deux accords bilatéraux sur l’emploi des migrants ont été négociés le 3 octobre 2021 à Riyad en Arabie Saoudite, où un de ces accords concerne les travailleurs domestiques de façon spécifique, un autre concerne les travailleurs migrants dans les autres métiers. Albert Shingiro a ajouté que les autres démarches intenses sont en cours pour signer d’autres accords du même genre avec les autres pays de destination des travailleurs migrants burundais. N.B.
Burundi – Politique
Le Burundi commémore le 28ème anniversaire de la mort du président Ndadaye
Bujumbura, le 21 octobre 2021 (Net Press). C’est aujourd’hui que le Burundi commémore le 28ème anniversaire de l’assassinat du premier président hutu démocratiquement élu, en même temps héros de la démocratie, Melchior Ndadaye. Comme cela se passe généralement, les cérémonies commencent par une messe en sa mémoire qui se tient à la cathédrale Regina Mundi. La messe d’aujourd’hui a été célébrée par Mgr. Anatole Rugerinyange, vicaire de l’archidiocèse de Bujumbura.
Les cérémonies se poursuivent au monument du héros de la démocratie situé au Boulevard du 1er novembre où reposent également des martyrs de la démocratie, c’est-à-dire des proches du président Ndadaye et qui ont été assassinés en même temps que lui. Des gerbes de fleurs des différentes personnalités sont déposées et l’on écoute le discours de feu président au lendemain de sa victoire.
Le parti Frodebu sort un communiqué à l’occasion de cette commémoration
Le parti Sahwanya Frodebu, qui a porté Melchior Ndadaye au trône au terme des élections du 1er juin 1993, a sorti un communiqué à l’intention de l’opinion tant nationale qu’internationale où il rend un plus grand hommage au président Melchior Ndadaye et à ses proches décédés dans les mêmes circonstances.
Pour cette formation politique, c’est une occasion du souvenir et de méditer sur l’héritage du héros national de la démocratie, à savoir la mise en place du Burundi nouveau qui tranche avec les affres que le Burundi avait connues avant 1993. Ce pays préconisé par Ndadaye devait être caractérisé par la restauration de la paix et de la sécurité pour tous.
Il devait garantir le respect des droits de la personne humaine, une réconciliation véritable des Barundi et de toute la Nation burundaise, …, l’équité, le partage, la mise en valeur du travail, …, etc. Bien que ces paramètres aient connu des avancées remarquables, le Frodebu constate cependant que des étapes restent à franchir pour atteindre ce Burundi nouveau tant souhaité.
Il évoque même un constat inquiétant comme la pauvreté récurrente, la misère, les graves faiblesses dans le système éducatif, des cas de violations des droits de l’homme, la résurgence d’atteinte à la sécurité des citoyens paisibles, autant de faits qui sont devenus endémiques sans que le pays ne parvienne à les éradiquer définitivement.
Cette formation politique avait demandé depuis longtemps que justice soit faite. Il apprécie à sa juste valeur les récentes condamnations à plusieurs peines de quelques accusés qui ont été jugés coupables. Il demande que les ayant-droit des victimes du coup de 1993, les veufs, les veuves, les orphelins, le parti Sahwanya Frodebu sinistré, soient constitués partie civile dans ce procès pour qu’ils bénéficient des indemnités en la matière.
Le parti Frodebu divisé en plusieurs lambeaux
Les premiers jours du parti Frodebu donnaient l’impression qu’il est soudé et qu’il était impensable que divers courants traversent cette formation politique. Mêmes les membres du Frodebu en étaient s’en vantaient car dans leurs déclarations qui revenaient souvent sur les lèvres, ils disaient à qui veut les écouter qu’ils allaient régner jusqu’au retour de Jésus Christ sur terre.
En politique, tout change à tout moment. Avec la mort du président Ndadaye, l’unité pourtant solide qu’affichait cette formation politique a volé en éclats. Les plus ambitieux comme feu Augustin Nzojibwami ont créé leurs partis politiques, Jean Minani et Didace Kiganahe ont plagié le Frodebu en créant le Frodebu Nyakuri.
Cette branche sera plus tard récupérée par Keffa Nibizi qui, après avoir constaté qu’il ne restait rien du Frodebu Nyakuri, a créé un autre parti, tout comme Jean de Dieu Mutabazi. L’ancien président de la République, Domitien Ndayizeye, a lui aussi quitté le Frodebu pour adhérer dans d’autres organisations.
Des personnes contactées par la rédaction placent carrément l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya au parti de l’Aigle et ont affirmé sans tergiversation que le seul « Frodebuste » qui puisse garder l’héritage de Ndadaye à nos jours est un certain … Léonce Ngendakumana, ainsi que d’autres figures qui ne veulent pas le déclarer tout haut pour sauver leurs postes.
Bref, à l’instar de l’Uprona, le parti de Melchior Ndadaye s’est scindé en plusieurs morceaux, ce qui est une sorte d’anathème pour les partis politiques fondés par les héros de notre pays. Il faudrait mentionner ici que toutes ces tendances se réclament de l’idéologie de Melchior Ndadaye, exactement comme cela s’observe à l’Uprona. J.M.
Burundi – Anniversaire
Le 21 octobre célébré différemment par des politiciens et membres de la société civile
Bujumbura, le 21 octobre 2021 (Net Press) . Au moment où les politiciens commémorent le 28ème anniversaire de l’assassinat de Melchior Ndadaye, l’association de lutte contre le génocide, Ac-génocide Cirimoso, se trouve à Kibimba, au lieu-dit kw’i Bubu, dans la province de Gitega, au Centre du pays, où plus de 150 élèves tutsi ont été tués, pour la commémoration du 28ème anniversaire du génocide commis contre la minorité tutsi.
Cette journée inaugure une semaine de réflexions et d’informations sur le génocide commis par le Frodebu contre les Tutsi au Burundi, avec des activités qui sont généralement animées par des membres de cette association. Le thème de cette année est « Pour la vérité et la justice, fondement d’une saine réconciliation des Burundais ». Signalons que 10 personnes seulement ont été autorisées à se rendre sur place. Signalons cependant que même au cimetière des martyrs de la démocratie, il n’y avait pas beaucoup de monde comme d’habitude, probablement pour les mêmes raisons de menace de la pandémie du covid-19.
Au niveau de l’Afrique, Le 21 octobre offre chaque année à l’Afrique l’occasion de commémorer la Journée africaine des droits de l’homme (JADH), de réfléchir et de renouveler l’engagement solennel des dirigeants et peuples africains à promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le continent. Ch.N.