Ruyigi, le 22 octobre 2021 (Net Press) . Il s’appelle Félix Nshimirimana, cet albinos représentant l’association des albinos dans la région centre, originaire de la colline Nyamiyaga, commune Butaganzwa, en province de Ruyigi, à l’Est du pays. Il a été enlevé ce mercredi le 20 octobre par des éléments non encore identifiés à bord d’une camionnette à vitres teintées et il reste introuvable.
Selon nos informations, ses ravisseurs l’ont enlevé dans la localité de Muriza, dans la commune et province Ruyigi, à destination de la capitale politique Gitega. Il reste introuvable dans tous les cachots de la ville de Gitega. Ses proches craignent qu’il aurait été tué.
Et quand les enlèvements et les disparitions mystérieuses prennent une allure inquiétante
Une opinion évoque des cas d’enlèvements et de disparitions mystérieuses qui prennent une allure inquiétante, d’autant plus que ce phénomène s’observe dans plusieurs coins du pays et qui, malheureusement, basculent sous le silence de Gitega. La capitale politique indique que la paix et la sécurité règnent sur tout le pays et que ces enlèvements constituent « des actes de terrorismes ».
Burundi – Rdc - Sécurité
Rdc : Les réfugiés burundais vivant au camp de Lusenda entre le marteau et l’enclume
Uvira, le 22 octobre 2021 (Net Press). Les réfugiés Burundais vivant dans le camp de Lusenda, en République Démocratique du Congo, sont tiraillés par des crépitements d’armes, des combats qui opposent les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles.
Selon nos informations, tout a commencé dans la nuit de mercredi à jeudi 21 octobre lorsque des affrontements ouverts, mêlés des crépitements d’armes lourdes entre les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles ont eu lieu autour du camp des réfugiés burundais de Lusenda. Cela a occasionné la mort de deux soldats congolais. Pris de peur-panique, certains réfugiés se sont éclipsés pour ne pas tomber entre les deux feux.
Nous apprenons que lors de ces hostilités, certains réfugiés ont fui vers la forêt avoisinant le camp de réfugiés de Lusenda, d’autres déplorent qu’une autorité civile, militaire et policière congolaise n’a pas fait le déplacement pour tranquilliser les réfugiés burundais qui ne savent pas à quel saint se vouer.
D’autres demandent à l’office du haut-commissariat pour les réfugiés (Hcr), de mèche avec les gouvernements burundais et congolais, de faciliter leur rapatriement sur le sol burundais. N.R.
Burundi - Politique - Communication
A travers les professionnels des medias, les Nations unies vont refaire le monde jusqu’en 2030
Bujumbura, le 22 octobre 2021 (Net Press) . Lancé par le secrétaire général des Nations unies en septembre 2018, le pacte médiatique des objectifs de développement durables vise à inspirer les entreprises des medias pour vulgariser les Odds en vue de refaire le monde d’ici 2030.
Dans une rencontre avec les professionnels des medias, le chargé de bureaux du centre d’informations des Nations unies, Désire Ndagijimana, a fait savoir que les professionnels des medias ont un rôle prépondérant dans la divulgation des objectifs de développement durable qui vise à sensibiliser, à travers les organes de presse, pour faire promouvoir les objectifs de développement durable qui vise l’amélioration de la vie en respectant l’équilibre genre et de la planète.
Pour Désiré Ndagijimana, les professionnels des medias ont un rôle prépondérant pour forcer les décideurs à établir les priorités nationales centrées sur la mobilisation des ressources nécessaires qui s’alignent aux objectifs de développement durable. N.R.
Burundi – Education
Qui intoxique nos élèves ?
Cibitoke, le 22 octobre 2021 (Net Press) . Des informations émanant de la radio Isanganiro rapportent que des élèves des écoles fondamentales de Rugombo I et Rugombo III, dans la commune de Rugombo, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, ont fui ce matin leurs écoles respectives et sont rentrés précipitamment.
D’après les sources de nos confrères de cette radio, ces élèves ont expliqué à leurs parents qu’il y a des médecins qui sont venus pour les vacciner. Les parents ont cherché à avoir plus de détails sur cette réaction des enfants mais les responsables de ces écoles ont laissé entendre qu’il s’agit des rumeurs.
Un analyste qui a requis l’anonymat explique ce phénomène par le fait que même la position du gouvernement a toujours été ambiguë sur cette question. En effet, il a toujours manifesté ses doutes sur l’efficacité de ces vaccins car ils ne sont pas encore agréés par l’Oms. Lors de l’introduction de ces produits au pays, le ministre en charge de la santé publique a toujours expliqué que la vaccination est volontaire.
De leur côté, les Burundais de la diaspora, ceux qui ont fui le pays, qu’ils soient de la société civile ou des politiciens, ne cessent d’exercer des pressions sur le gouvernement de Gitega, pour qu’il prenne la pandémie de covid-19 au sérieux et que des mesures de vaccination soient prises pour protéger la population.
Les populations ne savent pas à quel saint se vouer, raison pour laquelle elles manifestent une réticence pour se présenter aux lieux de vaccination. Ceux qui parviennent à voyager à l’étranger se font vacciner dans les pays d’accueil où les autorités encouragent la vaccination de masse dans la lutte contre la pandémie.
Il est tout-à-fait compréhensible que les enfants se méfient de ces vaccins car ils n’ont pas de référence rassurante. J.M.
Burundi – Droits de l’Homme
Le cachot de la police judiciaire est submergé
Ngozi, le 22 octobre 2021 (Net Press) . Des sources dignes de foi indiquent que dans le cachot de la police judiciaire de Ngozi, au Nord du pays, il y a aujourd’hui 136 détenus alors que sa capacité d’accueil ne dépasse pas 30 personnes.
Cela a été remarqué après l’arrestation de plus 40 « Zebiyistes », une situation qui a ajouté le drame au drame car il y avait déjà 92 détenus, ce qui veut dire plus du triple des personnes pouvant vivre « décemment » dans ce cachot. Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent des conditions inacceptables de détention des êtres humains.
Signalons que les « Zebiyistes » sont des récidivistes qui n’entendent pas abandonner leurs croyances qu’il pleuve qu’il neige. L’on se rappelle qu’ils ont été emprisonnés à plusieurs reprises, ils ont pris la voie de l’exil, leurs croyances leur ont interdit de répondre aux exigences des réfugiés. Ils ont été obligés d’être refoulés en Rd Congo et au Rwanda.
Même après leur retour au pays, cela ne leur a pas empêché de poursuivre leurs prières pourtant interdites par Gitega, ce qui fait qu’ils ont toujours été emprisonnés, transformant les prisons en lieux de prières. D.N.