Bujumbura, le 25 octobre 2021 (Net Press) . Des informations concordantes rapportent que des pluies torrentielles sont tombées par endroits dans la capitale économique Bujumbura. Ainsi, dans la zone de Ngagara, de la commune urbaine de Ntahangwa, plus précisément à l’école fondamentale du Q.IV, trois salles de classes se sont abîmées hier suite à ces intempéries.
Nous apprenons que cette école avait des classes de 7ème et de 8ème et que les élèves se sont vus dans l’obligation de rebrousser chemin ce matin. Deux élèves qui s’étaient présentés à l’école de bonne heure pour suivre des cours de renforcement ont été blessés par des briques qui sont tombées sur eux et ils se trouvent pour le moment à l’hôpital Roi Khaled.
Une autre école qui a eu des problèmes similaires suite à des pluies diluviennes est l’école de la Solidarité qui se trouve elle aussi dans la zone de Ngagara. Du côté de Buterere, toujours dans la commune de Ntahangwa, des pluies ont été enregistrées en quantité surabondante, mais les sources d’informations ne signalent aucun dégât ni humain ni matériel.
Par contre, au Sud de Bujumbura – mairie, plus précisément dans la zone de Kanyosha, les poteaux électriques de la régie des eaux et d’électricité, Regideso, sont tombés par terre suite à ces pluies torrentielles. Les routes dans cette partie de la capitale n’ont pas de caniveaux pour l’écoulement des eaux de pluies, d’où elles ont été pleines d’eaux de ruissellement.
Les habitants de Kanyosha se plaignent souvent qu’ils avertissent à temps lorsque les pluies sont sur le point de tomber mais que la réaction des services habilités se fait toujours trop tard. La rédaction n’a pas pu entrer en contact avec les autorités de la Regideso. Malgré cela, cette entreprise publique vient de lancer un communiqué qui n’a pas laissé indifférents ceux qui l’ont lu.
En effet, elle porte à la connaissance de son aimable clientèle qu’il est strictement interdit de laisser les animaux domestiques, tels que les chiens, s’approcher des installations de la Regideso, surtout lors des visites des releveurs et des inspecteurs dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions. Elle demande aux propriétaires de ces animaux de les enfermer et de les attacher car ils peuvent nuire à la sécurité de ses agents. Ne pas obtempérer à la présente sera considéré comme un refus d’accès aux installations de la Regideso et dans pareils cas, des sanctions sont prévues et seront rigoureusement appliquées. D.N.
Burundi – Justice
« Des pratiques à odeur de corruption dans le sud du pays », se plaignent les détenus
Bururi, le 25 octobre 2021 (Net Press) . Les détenus des prisons de Bururi, de Makamba et de Rumonge dénoncent des pratiques à odeur de corruption imputables aux procureurs et présidents des tribunaux de province dans ces circonscriptions administratives. D’après leurs lamentations, pour obtenir un rendez-vous de comparution devant un juge, il faut monnayer le service.
Selon les mêmes informations, ce sont les membres de la famille du détenu qui négocient cette comparution ou la libération. Il semble que l’intéressement varie entre 500.000 Fbu et un million de nos francs. Les mêmes informations indiquent qu’il y a également une autre catégorie de détenus qui sont concernés par ces pratiques : les prisonniers ayant purgé leurs peines.
Des personnes contactées ici et là indiquent que cette forme de corruption date de longtemps dans les différentes prisons et ce, dans tout le pays et non uniquement au Sud. Ce qui se passe actuellement dans ces trois provinces n’est qu’un rebondissement des pratiques vieilles mais qui étaient souvent cachées par les autorités judiciaires.
Déjà vers 2010 à la prison centrale de Mpimba, des procureurs allaient boire à crédit dans l’une des buvettes de la capitale économique et disaient « qu’ils allaient égorger des moutons » de Mpimba pour payer la bière consommée, pour dire qu’ils allaient soutirer de l’argent des détenus de la prison de Musaga (Mpimba, Ndlr) pour payer la boisson commandée.
L’on saura que lorsqu’un détenu obtient une sortie, il est obligé de prendre en charge les policiers, généralement au nombre de deux, qui l’accompagnent. Ce sont eux qui donnent rapport aux magistrats, aux directeurs de la prison et aux autres supérieurs sur l’état de solvabilité du détenu, d’où des rapprochements entre les autorités judiciaires corrompues et les membres de sa famille. J.M.
Burundi - Politique
Vers la confection d’une carte nationale d’identité biométrique
Bujumbura, le 25 octobre 2021 (Net Press). Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a accueilli ce matin, dans son cabinet de travail, des investisseurs américains. Parmi les points discutés, il y a eu un marché conclu sur la fabrication des cartes d’identité biométriques.
Le porte-parole adjoint du président de la République, Alain Diomède Nzeyimana, a fait savoir que le Burundi va confectionner une carte d’identité nationale biométrique pour faciliter le déroulement du recensement général de l’agriculture et de l’habitat qui se tiendra l’année prochaine dans notre pays.
La rédaction a tendu un micro-baladeur à plusieurs opinions qui convergent que l’octroi de la carte nationale d’identité se faisait dans l’opacité, à telle enseigne que plusieurs citoyens détenaient trois ou quatre cartes nationales d’identité et cela facilitait la tricherie dans tous les domaines de la vie nationale, surtout lors des élections car des étrangers pouvaient aussi élire.
Cependant, d’autres trouvent que le pouvoir de Gitega a du pain sur la planche d’autant plus qu’une large majorité de la population croupit dans la misère sans nom, ce qui fait que se procurer de ce document somme toute indispensable sera un casse-tête pour bon nombreux de nos compatriotes dont le pouvoir d’achat est voisin de zéro. N.R.
Burundi – Diplomatie
L’ambassadeur Willy Nyamitwe échappe de justesse au monitoring des médias
Bujumbura, le 25 octobre 2021 (Net Press). Sur proposition du président de la République, Evariste Ndayishimiye, le sénat du Burundi vient d’approuver, par 39 voix pour et 0 contre, MM. Willy Nyamitwe et le général de brigade Agricole Ntirampeba, au poste d’ambassadeurs. Le gouvernement était représenté par le ministre ayant les relations extérieures dans ses attributions, Albert Shingiro.
Willy Nyamitwe avait été dernièrement nommé membre du conseil national de la communication, en remplacement de Nestor Bankumukunzi, qui est actuellement ambassadeur du Burundi auprès du royaume du Maroc. Une certaine opinion avait vu en cette nomination une sanction administrative pour avoir démérité, surtout après avoir été suspendu pendant deux semaines aux côtés d’autres cadres de la présidence de la République.
Pour la même opinion, le président Evariste Ndayishimiye vient de le ressusciter en proposant une nomination au poste d’ambassadeur, probablement qu’il va cette fois-ci quitter le pays pour le représenter à l’étranger. L’on saura qu’il y a des ambassadeurs qui sont désignés mais qui restent dans le pays, c’est qui est le cas de Willy Nyamitwe qui avait été désigné ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire par l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. Ch.N.
Burundi – Rwanda - Diplomatie
Kirundo : Kigali et Gitega se rencontrent au poste frontalier de Gasenyi - Nemba
Kirundo, le 25 octobre 2021 (Net Press) . Les gouverneurs des provinces de Kirundo et de Muyinga et les maires de district de Bugesera et de Nyaruguru, se sont rencontrés ce lundi 25 octobre au poste frontalier de Gasenyi –Nemba, dans la province de Kirundo, au Nord du pays, dans le but de renforcer la bonne cohabitation et les relations de bon voisinage entre ces deux parties.
Sous bonne escorte, la délégation rwandaise a été accueillie au poste frontalier de Gasenyi –Nemba par la délégation burundaise. D’après nos informations, ils vont échanger pendant de longues heures sur le renforcement et la bonne cohabitation et les relations de bon voisinage entre ces provinces, notamment l’échange des délinquants entre les deux pays, la lutte contre les criminalités transfrontalières, la lutte contre les échanges des produits frauduleux et la sauvegarde de la paix et de la tranquillité.
Pour rappel, en date du 15 octobre 2021, une délégation conduite par le gouverneur de la province de Cibitoke, Carême Bizoza , avait rencontré une délégation conduite par le gouverneur du district de Bugarama, François Habitegeko. Les deux délégations se sont rencontrées au poste frontalier de Ruhwa, l’objectif étant de renforcer les relations de bon voisinage, la résolution d’un problème de la rivière Ruhwa qui es sortie de son lit qui pouvait faire objet de revendication frontalière entre les deux pays.
Et une étincelle pour le réchauffement diplomatique entre Kigali et Gitega !
Pour rappel, les relations diplomatiques entre le Rwanda et le Burundi sont devenues délétères depuis 2015, quand les deux pays s’accusaient mutuellement d’être la source d’insécurité de l’autre. Une opinion estime qu’il y a une étincelle pour le réchauffement diplomatique entre les deux pays, d’autant plus qu’à la surprise de tout le monde, le premier ministre rwandais, Edouard Ngirente, a participé aux cérémonies marquant la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance du pays, en plus des échanges mutuels des éléments rebelles. N.R.
Burundi - Agriculture
« Le prix d’un Kg de graines de maïs ne va pas dépasser 1080F le kg sur le marché », dixit le ministère de tuelle
Bujumbura, le 25 octobre 2021 (Net Press). Ce sont des propos d’Emmanuel Ndorimana, le secrétaire permanant au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, dans un communiqué de presse de ce lundi 25 octobre 2021. Il a fait savoir que les graines de maïs collectées dans toutes les communes du pays seront vendues par le centre ANAGESSA, chargé de collecter et d’acheter les graines de maïs sèches aux cultivateurs pour les rendre accessibles à la population qui le désire.
Emmanuel Ndorimana a fait savoir que la quantité collectée est de 14.000T et elle est disponible dans toutes les communes du pays. Il a ajouté que le kg de l’acheteur à la commune est à 970F alors que pour les commerçants, le prix ne dépassera pas 1080F le kg.
Emmanuel Ndorimana a ajouté que le paiement pour achat de ces graines de maïs se fera à la banque ou au micro finance ou encore au poste, le montant qui correspond à la quantité de maïs voulue et présentera le bordereau de versement à la commune pour récupérer les produits achetés. Il a ajouté qu’il paiera la taxe communale de 10F/kg.
Le secrétaire permanent a déclaré que les communes sont compétentes pour punir tous ceux qui seront surpris dans des spéculations comme on en voit dans le commerce du sucre ou d’autres produits. N.B.
Burundi - Commerce
La population de Buganda à Cibitoke se lamente du flambeau du prix du riz collecté par SIAP
Cibitoke, le 25 octobre 2021 (Net Press). Le prix d’un Kg de riz monte jusqu’à 2000 francs alors que d’habitude, il s’achète à 1400F. La population indique que cette montée du prix est liée au fait que la coopérative agro-pastorale SIAP, chargée de collecter ce riz, le transporte actuellement vers Gitega pour la consommation et la transformation, selon nos sources.
Cette population demande à l’administration d’arrêter ce commerce vers d’autres provinces alors que cette dernière en a besoin. Les autorités à la base affirment qu’elles sont au courant de ce problème et qu’elles le soumettront à la hiérarchie. N.B.
Burundi – Nations unies
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime sur la journée des Nations unies
New York, le 25 octobre 2021 (Net Press). Le 24 octobre de chaque année, les Nations unies commémorent leur journée. A cette occasion, le patron de cette institution mondiale a rendu public un message que la rédaction livre en intégralité à son lectorat.
« Il y a soixante-seize ans était fondée l’Organisation des Nations Unies, porteuse d’espoir pour un monde tout juste sorti des ténèbres d’un conflit catastrophique.
« Aujourd’hui, les femmes et les hommes qui composent l’ONU font vivre cet espoir partout sur la planète.
« Le COVID-19, les conflits, la faim, la pauvreté et l’urgence climatique nous rappellent que notre monde est loin d’être parfait.
« Mais ils montrent aussi clairement que la solidarité est la seule voie possible pour aller de l’avant.
« Nous devons agir ensemble pour relever les grands défis auxquels nous sommes confrontés et progresser dans la réalisation des Objectifs de développement durable.
« En veillant à ce que chaque personne, partout dans le monde, ait accès aux vaccins contre le COVID-19 le plus rapidement possible.
« En protégeant et en faisant respecter les droits et la dignité de tous, en particulier des personnes les plus pauvres et les plus défavorisées, des filles et des femmes, des enfants et des jeunes.
« En nous employant à mettre fin aux conflits qui déchirent notre monde.
« En prenant des engagements climatiques ambitieux pour sauver notre planète, et en les honorant.
« Et en bâtissant une gouvernance mondiale plus inclusive, plus efficace et fonctionnant davantage en réseau, comme détaillé dans mon récent rapport, « Notre Programme commun.
« Les valeurs qui sous-tendent la Charte des Nations Unies depuis 76 ans – la paix, le développement, les droits humains et l’égalité des chances pour tous – n’ont pas de date d’expiration.
« À l’occasion de la Journée des Nations Unies, faisons corps autour de ces idéaux et soyons à la hauteur de la promesse, du potentiel et de l’espoir qu’incarne l’ONU ».