Karusi, le 28 octobre 2021 (Net Press) . Des sources d’informations disponibles à la rédaction rapportent que ce 27 octobre, des pluies torrentielles se sont abattues dans la commune de Gihogazi, de la province de Karusi, au Centre –est du pays.
Selon les mêmes informations, le bilan total des dommages dû à ces intempéries s’évalue à 7 salles de classes et 27 maisons qui ont été détruites ainsi que des champs de cultures qui sont dévastés. La population ne sait plus à quel saint se vouer car elle se trouve dans la désolation totale.
L’administration locale impuissante devant une telle situation confirme les faits et demande aux bienfaiteurs de venir en aide cette entité administrative plus que sinistrée. N.B.
Burundi – Fisc
L’office burundais des recettes calme le jeu
Bujumbura, le 28 octobre 2021 (Net Press). Panique généralisée chez les propriétaires des véhicules et autres engins concernés par la redevance routière. En effet, la date limite de paiement de cette dernière est le 30 octobre 2021, ce qui dérange d’autant plus que le samedi est un jour chômé dans notre pays.
Ceux que la rédaction a rencontrés au guichet de l’office burundais des recettes, Obr, situé au palais des arts et de la culture à Bujumbura, qui sentaient déjà l’odeur de l’amende, semblaient souhaiter que l’Etat accorde un délai durée supplémentaire pour qu’ils s’acquittent de cette dette.
Tout indique que même le gouvernement était conscient qu’il y a un problème sérieux du côté des propriétaires des engins, raison pour laquelle sans devoir consulter les populations, a fait savoir, via l’Obr qu’il n’est plus besoin de se bousculer à l’Obr pour récupérer la quittance.
En effet, quand on a déjà payé à la banque, Bcb, Bancobu, Bgr, Ibb, Bbci, Crdb, Rnp, poursuit le communiqué, le bordereau de la banque fait loi jusqu’à nouvel ordre. Cela a tranquillisé les propriétaires des engins et qui étaient alignés sur de longues files sous un soleil de plomb. N.B.
Burundi – Assainissement
Beaucoup d’interrogations sur la gestion de l’eau dans les zones rurales
Rumonge, le 28 octobre 2021 (Net Press) . La population des zones rurales se posent beaucoup de questions sur la gestion de l’eau dans les zones rurales après la suspension des régies communales de l’eau. Des personnes rencontrées sur la colline de Gatete, de la commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, demandent quelle structure qui est aujourd’hui en charge de la gestion de l’eau ainsi que des équipements qui étaient gérés avant par la régie communale de l’eau qui vient d’être suspendue par le ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et du développement communautaire.
A propos de la collecte de l’argent, de la réhabilitation des réseaux d’eau ect...., l’ordonnance ministérielle précise que la mission qui était dévolue aux régies communales de l’eau sera exécutée par la commune, sans d’autres précisions. Contacté par la rédaction, Jérémie Bizimana, administrateur de la commune de Rumonge, a promis de s’exprimer dans les prochains jours sur la nouvelle organisation de l’eau dans sa commune. La population demande à être consultée afin qu’elle donne son avis et sa contribution car l’eau est la vie.
Cette population dénonce des tarifs que la régie communale imposait aux propriétaires des compteurs à eau dans les ménages. Elle indique qu’ 1 m3 d’eau s’achetait à 690 fbu, ce qui était très cher. Signalons que l’eau se trouvant dans les zones rurales était gérée par la régie communale de l’eau sauf celle de la ville de Rumonge qui est gérée par la Regideso. Une loi régissant la gestion de l’eau dans les zones rurales à travers tout le pays devrait être mise en place pour une gestion harmonieuse au niveau national. F.N.
Burundi - Agriculture
La parcelle sise à Mpanda remise aux mains de l’Etat
Bujumbura, le 28 octobre 2021 (Net Press) . Cette décision a été prise par le ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, à travers la direction générale de la planification, de l’aménagement du territoire, de l’irrigation et de la protection du patrimoine foncier. Une descente à Mpanda, de la commune de Gihanga, dans la province de Bubanza à l’Ouest du pays, avait été effectuée à l’endroit où se trouvait la parcelle pour en démolir la clôture.
Diomède Ndayirukiye, directeur général chargé de la protection du patrimoine foncier, a fait savoir que la superficie de cette parcelle est de 4ha et qu’elle a été octroyé à une association dénommée « Children Hope future » chargée de soutenir les orphelins, représentée par Spés Joyeuse Nzeyimana.
Diomède Ndayirukiye dit que par après, des informations ont rapporté que cette parcelle a été vendue à une autre personne du nom de Paul Nduwimana. C’est à ce moment que le ministère a pris la décision de récupérer cette terre en se basant sur l’article 263. Il a ajouté que cette clôture a été démolie pour décourager un tel comportement.
Paul Nduwimana n’a pas voulu s’exprimer sur l’affaire mais reconnait la lettre écrite par ce ministère lui interdisant de continuer à construire. Il a laissé croire qu’il va saisir la justice le moment venu. N.B.
Burundi - Education
Une association demande la sanction aux parents qui favorisent l’abandon scolaire des enfants
Bujumbura, le 28 octobre 2021 (Net Press) . Cette association s’appelle « Bafashebige » et conclut qu’après des recherches effectuées l’année passée, la majorité des abandons scolaires s’observent dans les provinces périphériques ainsi que dans les endroits où l’on extrait des minerais. Selon toujours cette association, plus de 400.000 abandons scolaires ont été enregistrée l’année passée.
Bafashebige a fait savoir que malgré la gratuité scolaire et la presence des cantines scolaires, elle a constaté 439.493 cas d’abandons scolaires où les principales causes recueillies sont entre autre la recherche de l’emploi dans les pays voisins ou dans l’extraction des minerais.
Pour faire face à cette situation, l’association Bafashebige propose à l’Etat de faire une sensibilisation contre l’abandon scolaire mais également, prévoir une loi qui punit les parents qui favorisent l’abandon scolaire. N.B.
Burundi - Sport
Le stade Ivyiizigiro de Rumonge autorisée à abriter les compétitions au niveau national
Rumonge, le 28 octobre 2021 (Net Press) . Le stade Ivyiizigiro de Rumonge, au Sud-ouest du pays, a été autorisé de recevoir les compétitions par la fédération de football du Burundi. Cela transparaît dans la lettre du président de la commission des compétitions transmise au président de la fédération de football du Burundi.
Il indique qu’après une visite effectuée au stade Ivyiizigiro de Rumonge par le président de la commission chargée des compétitions, d’un membre de la commission de sécurité et d’un membre de la commission des arbitres, il vient d’être décidé ce 27 octobre la réouverture du stade Ivyiizigiro de Rumonge.
Le club « Les Crocos » de Rumonge va accueillir les matchs sur ce stade. C’est la satisfaction du président du club « Les Crocos » et des fans de cette équipe ainsi que du public de Rumonge qui pourra encore assister à des matchs au niveau national sur ce stade. Rappelons que ce stade venait de passer plus de 8 mois sans qu’il puisse y accueillir des matchs.
Une grande opinion demande surtout que la route Bujumbura- Rumonge soit vite construite pour permettre aux joueurs un voyage aisé. Cette opinion demande que la sécurité soit renforcée autour de ce stade. L’on saura que le stade de Rumonge remplit plus ou moins les normes exigées par la fédération internationale de football amateur (Fifa). Ch.N.
Burundi – Soudan – Onu – Politique
Vers une nouvelle guerre froide ?
New York, le 28 octobre 2021 (Net Press) . Dans la petite matinée de ce 25 octobre, le premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, venait d’être arrêté par l’armée du pays et conduit, en même temps que plusieurs responsables civils du Soudan, dans un lieu tenu secret. Les télécommunications avaient été coupées et les informations sur les smartphones ont été également suspendues.
Le coup de force opéré par les militaires a été condamné un peu partout dans le monde, que ce soit au niveau de l’Union africaine, de l’Union européenne, voire du secrétariat général de l’Onu. Mais curieusement, d’après des informations concordantes, les 15 membres du conseil de sécurité ne sont pas parvenus à s’entendre sur le contenu d’une déclaration depuis l’annonce du coup d’Etat.
Selon les mêmes informations, les diplomates ne savent plus compter les versions du texte de cette déclaration déjà abandonnées depuis le 25 octobre. Il semble que la Russie empêche le conseil de s’exprimer pour l’instant, encore que le pays de Poutine et la Chine ont déjà exprimé leur opposition de principe à une telle expression pour des raisons de « souveraineté » des Etats.
Nous apprenons que la Russie s’est opposée à ce que l’on condamne ce coup d’Etat, qu’elle qualifie d’ailleurs d’ « événements », une expression également choyée par la presse russe. D’aucuns craignent d’ailleurs que le conseil de sécurité ne pourrait sortir une déclaration vide de substances suite aux positions des deux pays.
Les coups d’Etat et les instabilités refont surface dans certains pays de l’Afrique et leurs gestions deviennent de plus en plus compliquées du fait que les deux pays, la Chine et la Russie, rivaux légendaires du bloc de l’Ouest et membres permanents du conseil de sécurité, opposent toujours leur veto lorsqu’il s’agit des situations qui se présentent dans les pays du Tiers Monde.
Selon certains analystes, la Russie a tenté de nouer des relations avec le Soudan ces dernières 10 années, mais son influence perd de plus en plus du terrain, raison pour laquelle elle voudrait s’accrocher à cette partie de l’Afrique pour ne pas y subir d’échec. La Chine dispute également « l’occupation » de l’Afrique avec ces pays de l’Ouest.
L’on saura en outre que les populations soudanaises s’opposent à cette prise de pouvoir de force par des manifestations. Mais chez les militaires, c’est connu, ce qui n’est pas dans le goût des chefs s’appelle « ennemi », d’où pour rétablir l’ordre et la sécurité, l’ordre est toujours donné comme quoi « il faut repousser l’ennemi ».
L’on saura enfin que la guerre froide a pris fin sur l’initiative de l’ancien président de l’Urss, Mikhaïl Gorbatchev, dénommée Perestroïka ou la « reconstruction », un nom donné aux réformes économiques et sociales en Union soviétique d’avril 1985 à décembre 1991, selon trois axes prioritaires : économique, social et éthique : l’accélération, la démonstration et la transparence. J.M.