Kayanza, le 1er novembre 2021 (Net Press) . Cinq adeptes de Zebiya ont été arrêtés par quelques éléments de la police sur la colline Businde, de la commune Gahombo, en province de Kayanza, au Nord du pays. Au cours d’une fouille-perquisition de leurs véhicules, la police a mis la main sur des matériels utilisés par les prélats de l’église catholique pendant la messe, selon Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Pierre Nkurikiye dit que ces 5 adeptes de Zebiya, Gloriose Nzeyimana, Kercy Ndayikunda, Pacelli Ndayikunda, Gloriose Rwasa et Marina Ndayikunda, avaient profité d’une cérémonie de mariage prévu samedi 30 octobre d’un adepte de Zebiya pour se rendre sur la colline Businde. Après la fouille-perquisition du véhicule à bord duquel ils se trouvaient, la police y a saisi 2 soutanes, 2 Chasubles, une croix portée par les prêtes.
L’on saura que l’accès sur le sanctuaire d’Eusebie situé sur la colline Businde avait été interdit pour ces adeptes après des échauffourées entre la police et les adeptes qui a fait des morts et blessés il y a 8 ans. Depuis, les adeptes de Zebiya sont en débandade sur le territoire national, en République Démocratique du Congo et leur prophétesse toujours introuvable. N.R.
Burundi – Sécurité
La province de Cibitoke continue à enregistrer des morts
Cibitoke, le 1er novembre 2021 (Net Press) . Nous apprenons que trois corps sans vie d’hommes et un cadavre d’une femme ont été trouvés ce dimanche par des bergers non loin de la rivière Rusizi, à la transversale 3 de la colline de Mparambo, en commune de Rugombo, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays.
Il semble que certains corps étaient ligotés au moment où le cadavre de la femme était dans un bain de sang. Ceux qui les ont vus pour la première fois ont alerté des militaires basés tout près de l’endroit, qui confirment par ailleurs cette information. Les autorités communales, qui affirment également être au courant de ces cadavres, indiquent aussi qu’elles ont ordonné leur inhumation immédiate pour éviter toute contamination de la population de leur ressort.
Elles affirment enfin qu’une enquête a été ouverte pour identifier les assassins et les victimes. Cependant, les mêmes autorités indiquent que ces personnes sont généralement tuées ailleurs et les corps amenés tout près de la rivière Rusizi de cette province, à la fois frontalière du Rwanda et de la République démocratique du Congo. Ch.N.
Burundi – Environnement - Sécurité
Gitega : Des maisons détruites lors des pluies torrentielles en Commune Mutaho
Gitega, le 1er novembre 2021 (Net Press). Un bloc administratif de la commune Mutaho, dans la capitale politique Gitega, au Centre du pays, le bureau de l’administrateur, de l’état-civil, de l’aide comptable, du régisseur de la caisse d’avance, ont été endommagés lors des pluies diluviennes survenues dans la soirée de samedi 30 octobre 2021, selon Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Pierre Nkurikiye dit que la toiture de ce bloc administratif est partie en fumée, 5 machines et leurs accessoires, des documents administratifs ont été endommagés. Pierre Nkurikiye dit que 4 salles de l’école fondamentale de Nyabisaka, commune Mutaho ainsi que le bureau du directeur de cette école ont été également endommagés. N.R.
Burundi – Culture - Sécurité
Un journaliste animateur de la Radio Buja Fm auditionné par la police judiciaire des parquets !
Bujumbura, le 1er novembre 2021 (Net Press). C’était dans la petite matinée de ce lundi, Juste Gaël Irakoze, ce journaliste animateur de la Radio Buja Fm, en pleine émission qu’il animait dénommée « Zinduka », a failli être arrêté par quelques éléments de la police, n’eut été l’intervention musclée du directeur de publication de ce medium et du reste du personnel. Il est en conflit ouvert avec la chanteuse artiste Natacha Ngendabanka.
Selon les informations à notre disposition, tout a commencé lorsque ce journaliste-animateur d’une émission « Zinduka », au micro, a mis des doutes sur les prix « Award » décernés à la chanteuse artiste Natasha Ngendabanka. Il estime qu’elle n’est pas talentueuse pour recevoir ces prix de renom international et qu’un pot de vin serait derrière cette décoration.
Et dans la même foulée, dans la petite matinée de ce lundi 1er novembre, quelques éléments de la police ont voulu arrêter ce journaliste, mais en vain. La police lui reproche de n’avoir pas répondu à la convocation du 19 octobre 2021. Le journaliste rejette en bloc toutes ces allégations et indique qu’il n’a reçu ni convocation, ni l’objet de sa poursuite judiciaire, ni la personne qui aurait une affaire avec lui en justice. Par après, le justiciable s’est présenté volontairement à la police judiciaire des parquets qu’il l’a auditionné pendant une heure avant d’être relâché.
Pour rappel, Natacha Ngendabanka, artiste burundaise, a été reçue, en compagnie de son mari, lundi 25 mars 2019 en audience par feu Pierre Nkurunziza, ancien président de la République, pour présenter au pays le trophée qu’elle a ramené au Burundi après avoir remporté le titre de “Africa Fans Favorite Fresh Talent” à la compétition Hipipo Music Awards organisée en Ouganda. N.R.
Burundi – Confessions Religieuses
Le Burundi fête la Toussait comme l’ensemble de l’église catholique romaine
Bujumbura, le 1er novembre 2021 (Net Press) . La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique honore tous les saints, connus et inconnus. La célébration liturgique commence aux vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre.
Elle précède d’un jour la Commémoration des fidèles défunts, dont la solennité a été officiellement fixée au 2 novembre. Les protestants ne pratiquent pas de culte des saints mais certaines églises luthériennes célèbrent néanmoins cette fête. Les Églises orthodoxes ainsi que les Églises catholiques orientales de rite byzantin continuent à célébrer le dimanche de tous les Saints, le dimanche suivant la Pentecôte.
Dans la Ville Eternelle, la messe qui a duré 1 h 15 minutes et 17 secondes, a été célébrée par le Saint-Père, François, entouré de plusieurs cardinaux et de nombreux chrétiens, non loin du cimetière Verano, le cimetière communal et monumental de la ville de Rome, situé dans le quartier Tiburtino, à proximité de la zone San Lorenzo et de la Basilique Saint-Laurent-hors-les-Murs.
A la Cathédrale Regina Mundi, la messe a été concélébrée par cinq prêtres, à commencer par le primus inter pares, l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa. Dans son homélie, il a indiqué que la parole de Dieu est une réponse à plusieurs questions inquiétantes concernant le chemin vers le ciel.
Comme la parole de Dieu est difficile à mettre en application, a-t-il poursuivi et considérant la faiblesse humaine, les chrétiens se posent la question de savoir s’il y a des saints au ciel, combien et s’ils ont la chance de faire partie des saints un jour. A ces questions précises, Mgr. Banshimiyubusa, a fait savoir qu’ils sont nombreux, les Saintes Ecritures parlent de 144.000 Saints, ce qui est l’effectif le plus élevé, ainsi que plusieurs autres saints.
Il a poursuivi qu’il y a des saints au ciel, devant Dieu et Jésus, en tenues blanches et d’autres sur terre, ceux qui ont lavé leurs habits blancs par le sang d’un agneau, ce qui veut dire une lessive par le Baptême. Il a indiqué qu’il y a des Saints dans tous les pays, dans toutes les races, dans toutes les langues et dans toutes les ethnies, dont des Burundais.
Dans notre pays, il y a également ceux qui ont pris la voix des saints, notamment ceux qui sont morts pour avoir refusé la trahison, ceux qui refusent la corruption, ceux que nous connaissons et ceux que nous ne ignorons. Pour lui, le chemin est difficile pour des gens qui vivent sur terre car il exige de rejoindre les pauvres, les affamés et ceux qui luttent pour la justice, à commencer par les cours et tribunaux.
Il y en a qui refusent de faux témoignages pour que des gens soient jugés injustement, ceux qui sont coupables de non-assistance à personne en danger, etc. Mgr. Gervais Banshimiyubusa a indiqué au cours de son homélie qu’il est conscient qu’il y a des difficultés dans la lutte pour la justice, mais que c’est la voie qu’ont emprunté les saints lorsqu’ils étaient encore sur terre.
Il a terminé son homélie en indiquant que la Toussaint est une fête de nous tous et que nous devrions implorer les saints protecteurs pour qu’ils nous aident à bénéficier de la place des Saints lorsque nous auront quitté cette terre. Après son homélie savamment préparée, il a été ovationné par les chrétiens qui suivaient la messe à la Cathédrale Regina Mundi. D.N.
Burundi – Politique – Anniversaire
Il y a 45 ans, Jean Baptiste Bagaza prenait le pouvoir
Bujumbura, le 1er novembre 2021 (Net Press) . Le 1er novembre 1976, l’ancien président de la République, Jean-Baptiste Bagaza, prenait le pouvoir à Bujumbura, à la tête des blindés. Il avait 30 ans à l’époque car il avait vu le jour en 1946. Jean Baptiste Bagaza est l’une des personnalités politiques dont il est difficile d’établir un bilan objectif au regard de ses réalisations pendant 11 ans qu’il a dirigé le pays.
On peut tout simplement mentionner que sa marque dans l’histoire du Burundi – et la plupart des Burundais, malgré leurs divisions, le reconnaissent -, il l’a laissée ou plutôt gravée dans l’économie, les infrastructures et l’éducation. Son volontarisme porta le taux de scolarisation primaire de 19 à 85 % entre 1976 et 1986. La majeure partie des infrastructures actuelles du Burundi datent de son régime (routes, centrales électriques, adductions d’eau, hôpitaux, centres de santé, écoles, stations de lavage du café, télécommunications, etc.).
Il en est de même pour les industries et les forêts qui ont beaucoup souffert de la guerre des années 1990 et 2000. La production de café (principal produit d’exportation) a plus que quadruplé entre 1976 et 1987 grâce à une politique d’extension des plantations et de rajeunissement des plants. Jean-Baptiste Bagaza avait une si haute idée du rôle de l’épargne dans le développement économique qu’il imposa une épargne obligatoire dans le pays.
Il eut moins de succès dans sa tentative de regrouper les habitats ruraux en villages (l’habitat rural burundais est dispersé sur les collines) et de multiplier les coopératives, deux idées qui heurtaient de front les traditions et les mentalités burundaises. Cette politique de développement économique était soutenue par les bailleurs de fonds (la Banque mondiale, les pays occidentaux, la Chine et les pays arabes).
Au niveau politique, outre le conflit ethnique hutu-tutsi latent que le président Bagaza a passé sous silence, il est inévitable de citer son conflit avec l’Église qui, avec le recul, semble avoir eu pour raison l’antagonisme ethnique et l’intervention de religieux étrangers dans celui-ci. Sous son régime, beaucoup de réfugiés hutus qui avaient fui le pays pendant les massacres interethniques de 1972 sont revenus, mais pas tous.
Au niveau diplomatique, le Burundi a pratiqué une politique de non-alignement et la diplomatie de Jean-Baptiste Bagaza s’est gardé de tout militantisme, n’insistant que sur les bonnes relations avec les partenaires économiques. Cependant, sa forte inimitié pour le président zaïrois Mobutu et le président rwandais Habyarimana était de notoriété publique. Elle est, sans doute à la source de l’aide qu’il accorda, pour diminuer son isolement dans la région, à Yoweri Museveni lorsque ce dernier était en lutte armée pour conquérir le pouvoir à Kampala, en Ouganda.
Les membres du parti Parena, créé par feu Jean Baptiste Bagaza, estiment qu’on peut relever qu’il y a actuellement un contraste avec son temps. On s’imaginerait difficilement que quelqu’un puisse ruiner un projet comme celui d’un barrage d’irrigation (Kajeke) et un barrage hydroélectrique comme Mpanda, et dormir tranquillement chez lui.
En outre, ils poursuivent que les études pour les barrages en construction comme Mpanda ou Jiji-Murembwe avaient été terminées dans les années 80, sous son régime. Au regard du temps qui vient de s’écouler, ils ne comprennent pas pourquoi ces projets observent une marche sur place. Ils espèrent enfin que le nom de Jean Baptiste Bagaza pourra figurer un jour sur une route ou une infrastructure nationale en reconnaissance de ses réalisations en tant qu’ancien président de la République. J.M.
Burundi – Belgique – Colonisation
La Belgique entre le marteau et l’enclume sur son passé colonial en Afrique centrale
Bruxelles, le 1er novembre 2021 (Net Press) . Selon des informations de Radio France internationale de ce 31 octobre soir, des experts mandatés par la commission spéciale chargée d’examiner l’Etat indépendant du Congo et le passé colonial de la Belgique au Congo, au Rwanda et au Burundi, ses conséquences et les suites à y réserver, vient de remettre son rapport jugé accablant de 689 pages aux parlementaires de la Chambre des Représentants.
Cette colonisation du Congo et le double protectorat sur le Rwanda et le Burundi ont été marqués par la brutalité, les travaux forcés, les violences, l’imposition des mesures qui ont profondément modifié les sociétés traditionnelles, notamment le rabaissement du rôle de la femme et le racisme comme mode d’administration coloniale.
Il évoque l’exploitation des ressources pour l’exportation en Belgique et l’une des recommandations est que la Belgique doit réparer les pots cassés, dont notamment des excuses officielles à l’endroit des Etats concernés et la restitution des milieux d’objets africains présents dans les musées belges ainsi que la réparation financière. D.N.
Burundi – Usa – Santé
Les Etats-Unis mettent en place de nouvelles règles contre le covid-19 pour y entrer
Washington, le 1er novembre 2021 (Net Press). Selon des informations concordantes, les Etats-Unis viennent de publier un nouvel ensemble de règles à suivre strictement par tous les passagers et les compagnies aériennes à compter du lundi 8 novembre 2021, concernant l’entrée dans son pays.
Il est mentionné que toutes les compagnies aériennes/agences de voyages sont tenues par la loi d’insérer le numéro de téléphone du passager aux États-Unis dans la réservation à des fins de recherche des cas contacts. Tous les ressortissants étrangers voyageant aux États-Unis (citoyens non américains) doivent être entièrement vaccinés avant de s’enregistrer pour un vol.
Les ressortissants étrangers autorisés à voyager aux États-Unis, pourront le faire à partir de deux semaines après l’administration de la deuxième dose de vaccin. Les citoyens américains non vaccinés peuvent entrer aux États-Unis à condition de passer leur test PCR 24 heures avant l’heure de départ du vol et pas au-delà.
La double dose de vaccins chinois est désormais acceptée par le gouvernement américain dans le cadre des directives de l’OMS. Les vaccins russes (Sputnik) ne sont pas acceptés et reconnus par le gouvernement américain et par l’OMS. La dose unique de vaccin Johnson et Johnson est acceptée.
Le mélange de deux vaccins est autorisé tant que le vaccin Spoutnik russe n’en fait pas partie. Tous les passagers étrangers voyageant vers les États-Unis doivent avoir un résultat de test PCR négatif d’un laboratoire accrédité ainsi qu’une preuve de vaccination (double dosage). Tous les passagers seront tenus de fournir par la loi américaine, l’adresse physique de leur séjour prévu aux États-Unis lors de l’enregistrement.
À l’approche de la haute saison des voyages d’hiver, la plupart des compagnies aériennes demandent à leurs passagers respectifs d’arriver à l’aéroport entre trois et quatre heures avant le départ des vols aux États-Unis pour assurer le bon traitement des documents et des procédures de sécurité. D.N.