Cibitoke, le 4 novembre 2021 (Net Press) . Un corps non encore identifié a été retrouvé dans la soirée de ce mercredi 3 novembre, dans un champ de bananeraie dans la localité de Miduha, tout près de la rivière Rusizi, en commune Buganda, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, à la frontière burundo–congolaise.
Selon les témoins, la victime a été ligotée avant d’être tuée à la machette. L’administrateur de la commune Rugombo, de concert avec la police, ont procédé à son inhumation immédiate, l’intention étant de ne pas contaminer les populations locales, comme l’administration l’explique chaque fois que les défenseurs des droits de l’homme évoquent une inhumation précipitée, avant l’identification de la victime.
Et dans la même foulée, le corps sans vie de Ndayizeye Kayiyi, agé de trente ans, originaire de la commune et province Kayanza, au Nord du pays, a été découvert dans l’après-midi de ce mercredi 3 novembre. Son cadavre a été retrouvé ce mercredi en milieu d’après-midi dans un champ de tomates, non loin de la rivière Rusizi.
La police est venue faire un constat. Une corde se trouvait autour de son coup. Le défunt travaillait dans les champs comme cultivateur. Les circonstances dans lesquelles il est mort restent floues. L’administration locale a procédé là aussi à son inhumation sans attendre sa famille. N.B.
Burundi - Politique
« Le Burundi fait tout pour éviter l’augmentation du prix du carburant », selon le ministre chargé de l’énergie
Bujumbura, le 4 novembre 2021 (Net Press) . Depuis plus de 3 mois, notre pays souffre du manque de carburant. Selon le ministre ayant l’énergie dans ses attributions, Ibrahim Uwizeye, le gouvernement perd plus de 3 milliards de nos francs par mois pour paiement des frais supplémentaires et ainsi éviter la flambée des prix de cette denrée plus que stratégique et d’autres produits sur le marché.
C’est en somme la déclaration de cette autorité devant les élus du peuple lors des questions orales du 28 octobre dernier. Cependant, le ministre Uwizeye semble ne pas avoir une solution miracle pour faire halte au manque de carburant qui, de nos jours, paralyse tous les secteurs économiques de la vie nationale.
Gabriel Rufyiri, le président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, Olucome, explique que la carence de devises est l’une des causes du manque de carburant. Il demande de promouvoir les cultures d’exportation comme le thé, le café mais également l’exploitation des minerais pour avoir ces devises.
Gabriel Rufyiri a fait savoir que le problème du carburant est également lié au monopole de commerce où il a mentionné que le Burundi dispose d’un seul exportateur de carburant alors qu’il devrait y avoir la passation des marchés pour qu’il y ait plusieurs exportateurs. Il s’est exprimé au micro de nos confrères de la radio Isanganiro.
L’opinion trouve que la hausse du prix du carburant est la meilleure solution pour éviter les multiples problèmes qui commencent à s’observer, que ce soit sur le marché ou dans le transport. Elle dit que sur le marché, chaque vendeur hausse les produits comme bon lui semble et pour le transport, les prix de ticket ont augmenté de plus de 2000F à l’intérieur du pays.
Dans la capitale économique Bujumbura, le trafic routier a été sensiblement réduit si bien que Bujumbura ressemble de nos jours à une ville en weekend. Ceux qui se déplacent pour leurs postes d’attache arrivent toujours en retard, pour manque de bus de transport, à moins que l’on bénéficie d’une connaissance ayant son propre véhicule et qui fait monter le passager.
Dans l’entre-temps, sur les stations de distribution du carburant, l’on y constate de longues files de véhicules si bien que certains d’entre eux ne sont pas servis, le carburant se vidant dans les pompes avant qu’ils ne soient servis. D’autres, par peur de voir leurs véhicules s’arrêter brusquement dans les rues, garent leurs voitures tout près des stations sans savoir quand est-ce qu’elles seront à leur tour approvisionnées en carburant. N.B.
Burundi - Economie
Une découverte d’une cache des minerais … à Cankuzo
Cankuzo, le 4 novembre 2021 (Net Press) . Les agents de l’office burundais des recettes ont découvert dans la matinée de ce jeudi une cache importante de minerais enfouie sous terre dans le domaine du bar Oasis, commune Kigamba, en province de Cankuzo, à l’Est du pays.
Pierre Nkurikiye, le porte-parole du ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, dit que leur travail continue et que la police nationale assure leur sécurité pour en savoir davantage.
Cependant, d’autres informations font savoir que l’office burundais des recettes a reçu des informations qu’il y’aurait des matières premières cachées dans les enceintes du bar restaurant Oasis, un domaine de la paroisse Muremera, du diocèse Ruyigi, toujours à l’Est du pays, sur la colline Rwamvura, en commune Kigamba.
l’Obr a voulu y opérer clandestinement et comme c’était dans les enceintes sous la gestion du diocèse, le gouverneur de la province de Cankuzo a conseillé aux agents de l’Obr de respecter les procédures, en y allant avec un mandat de perquisition signé par le procureur de la République près du tribunal de grande instance de Cankuzo.
Selon toujours nos sources, depuis ce mercredi, l’Obr est à l’œuvre et constate que les matières premières extraites dans le gisement de nickel par la société DANLAND d’origine sud-africaine, il y a quelques années, sont enfuies dans le sous-sol, environ trois containers. Cette société étrangère d’origine sud-africaine a conclu le marché sous l’époque du premier mandat de l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza. N.R.
Burundi - Commerce
Le sucre de nouveau introuvable à Bujumbura
Bujumbura, le 4 novembre 2021 (Net Press) . L’opinion se demande pourquoi cette question de pénurie du sucre ne trouve pas de solution alors que le ministère ayant le commerce dans ses attributions nie cette carence de ce produit cultivé par la société Sosumo. La population de Kanyosha, au Sud de la capitale économique où notre rédaction a pu passer, dit que les habitants viennent de passer 2 semaines sans acheter un seul kg de sucre. Les boutiquiers disent que si elles parviennent à avoir 1kg, elles le vendent à la cuillère pour gagner quelque chose.
D’autres qui ont voulu s’exprimer sous anonymat se posent la question de savoir pourquoi l’Etat ne peut pas importer ce produit pour compléter la petite quantité produite par la société Sosumo. Ils sont conscients que la Sosumo ne peut pas satisfaire le marché intérieur, compte tenu de sa capacité de production et de l’accroissement de la population burundaise ces dernières 40 ans. Ils rappellent que la Sosumo a été créée en 1982 sous le régime de Jean-Baptiste Bagaza, il y a tout juste 39 ans. N.B.
Burundi – Rd Congo - Justice
« Procès de l’affaire Chebeya en RDC : l’ancien chef de la police militaire refuse de s’exprimer », dixit Rfi
Kinshasa, le 4 novembre 2021 (Net Press) . Les audiences se poursuivent dans le procès des assassins suspectés des militants Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, tués en juin 2010. Ce mercredi, la justice attendait des documents du général Zelwa Katanga, alias « Djadjidja », l’ancien patron de la police militaire. Il n’en fut rien. La Haute Cour militaire a décidé de programmer une descente à Mitendi, à l’ouest de Kinshasa, sur le lieu où la dépouille de Fidèle Bazana est supposée avoir été enterrée.
Le général Zelwa Katanga devait déposer des documents démontrant qu’il n’était plus le propriétaire de certaines de ses parcelles à Mitendi, notamment celles supposées avoir servi de lieu d’ensevelissement de la dépouille de Fidèle Bazana, le compagnon d’infortune de Floribert Chebeya. Une requête restée sans suite ce mercredi.
En lieu et place des documents, l’ancien patron de la police militaire a déposé un mémo indiquant ne pas pouvoir s‘exprimer sans la présence de son avocat. Une démarche rejetée par la Haute Cour militaire.
« Conformément à l’article 249 du code judiciaire militaire, la cour ne pouvait pas prendre ce mémo en compte et l’a rejeté », explique Me Richard Bondo Tshimbombo, coordonnateur du collectif des parties civiles.
Versions contradictoires
Au cours de cette audience, deux témoins ont par ailleurs donné des versions contradictoires de la nuit du drame. Tous deux étaient alors en service dans un poste militaire situé à Mitendi, à proximité des propriétés du général Djadjidja.
« Ces contradictions démontrent que quelque part, il y a une certaine catégorie qui est au service toujours de monsieur Zelwa Djadjidja », ajoute Me Richard Bondo Tshimbombo.
La Haute Cour militaire a décidé de se rendre à Mitendi, dans la partie ouest de Kinshasa, le 10 novembre prochain, où la dépouille de Fidèle Bazana est supposée avoir été enterrée. J.M.