Bujumbura, le 12 novembre 2021 (Net Press). Une personne non encore identifiée est morte électrocutée et retrouvée dans la matinée de ce vendredi sur la Route nationale 7 (Bujumbura – Ijenda), à quelques mètres de la route qui mène au quartier Gasekebuye, en zone de Musaga, de la commune urbaine de Muha, au Sud de la capitale économique Bujumbura.
Selon nos sources, la victime s’apprêtait à voler des fusibles dans une cabine de la Regideso dans la nuit de ce jeudi. Or, dans ces endroits, il y a une tension très dangereuse pour les gens qui ne sont pas habitués à travailler dans des cabines électriques. Les choses ont mal tourné et il est mort sur le champ. Son corps sans vie a été dégagé vers l’une des morgues des structures sanitaires de Bujumbura. N.R.
Burundi – Justice
Un terroriste condamné à perpétuité
Kayanza, le 12 novembre 2021 (Net Press) . Dans la matinée de ce mercredi 10 novembre, les forces de l’ordre ont anéanti un groupe de terroristes qui venaient de la forêt de la Kibira et qui voulaient attaquer la commune de Matongo, dans la province de Kayanza, au nord du pays. Deux personnes parmi les assaillants avaient trouvé la mort, une autre avait été grièvement blessée et une autre capturée.
Les forces de l’ordre avaient également mis la main sur des armes détenues par ces terroristes. Le captif s’appelle Hemed Kassim et il est originaire de la zone de Buyenzi, de la commune urbaine de Mukaza, en mairie de Bujumbura. Il a été condamné à perpétuité dans l’après-midi d’hier à Kayanza, reconnu coupable de trois infractions.
Il a été reconnu coupable d’atteinte à la sécurité intérieure du pays, de participation aux bandes armées et de détention illégale d’armes. Lors du procès de flagrance, il a plaidé coupable, indiquant qu’il a été recruté par un Arabe aux côtés de treize autres. Arrivés dans la forêt de la Kibira, ils se sont retrouvés seulement à quatre avec deux fusils et des grenades.
Il a du coup demandé la clémence de la cour, sollicitant d’être puni d’une condamnation variant de 5 à 10 ans. Après la délibération, la cour a rejeté sa demande et l’a condamné à perpétuité. Ceux qui suivaient le procès ont accueilli avec soulagement la condamnation car les assaillants avaient occupé la forêt de la Kibira depuis dimanche 7 novembre. Ch.N.
Burundi – Politique
Vers le remaniement ministériel dans notre pays ?
Dubaï, le 12 novembre 2021 (Net Press). Des sources concordantes mains non encore confirmées, certains ministres du gouvernement burundais pourraient être remplacés très bientôt, probablement après le retour du président Evariste Ndayishimiye, qui est en route vers Bujumbura, après son périple de 5 jours aux Emirats Arabes Unis.
Selon les mêmes informations, des ministres comme celui chargé de la culture, Ezéchiel Nibigira, seraient parmi les têtes qui vont tomber. Son limogeage pourrait avoir des rapprochements avec le dernier voyage du président dans les pays arabes qui a été contrarié lors de son choix du groupe culturel qui devait l’accompagner.
Alors que le président Ndayishimiye avait planifié le départ des tambourinaires de Gishora, de la commune de Giheta, en province de Gitega, pour faire ce voyage, une autre équipe, qui aurait été envoyée par le ministère ayant le tourisme dans ses attributions, a pris l’avion pour la même mission et à l’insu du chef de l’Etat.
Nous apprenons que dans ce voyage, la fille de la ministre du commerce, de l’industrie et du tourisme, Dany Benita Nihimbazwe ainsi que la nièce du secrétaire permanent audit ministère, Claudine Ndayishimiye, ainsi que la secrétaire de la ministre, auraient participé dans cette mission en tant que tambourinaires, ce qui aurait créé un tollé à Dubaï.
Les Burundais qui étaient aux Emirats Arabes Unis pour participer à cette foire se demandent s’il n’y a pas eu de représentants valables pour présenter le thé burundais. Pour ces Burundais, sous d’autres cieux, la présence des « Miss » dans de telles circonstances est une bonne occasion de rehausser l’image du pays à l’extérieur, de promouvoir le tourisme, d’attirer des investisseurs.
Si ces Burundaises s’étaient présentées, elles pourraient intéresser les investisseurs, voire des petro dollars, pour qu’ils viennent dans notre pays, ce qui n’a pas été fait. Toutes ces magouilles seraient à l’origine d’une mauvaise organisation de la partie burundaise qui s’observe sur terrain dans cette foire de Dubaï.
Sur la même rubrique de politique, le président de la République, par un décret n° 100/253 du 8 novembre 2021 portant nomination d’un chargé de missions à la présidence de la République, a nommé Msc Arc Méthode Ndikumagenge comme chef de missions. Selon le même décret, la mesure est entrée e vigueur le jour de sa signature. J.M.
Burundi - Politique
Kirundo : Un Ilot tombé dans les oubliettes de nos dirigeants !
Kirundo, le 12 novembre 2021 (Net Press) . Nous sommes dans l’Ilot de Kuruyoka de 20 ha, situé en zone Gatare, de la commune de Busoni, en province de Kirundo, au Nord du pays. C’est un ilot qui a été basculé dans toutes les oubliettes du pouvoir central.
Il était vers 11hoo ce 10 novembre, lorsque une dizaine de journalistes membres de la plateforme nationale de gestion des risques et catastrophes, à bord d’un bateau de la marine nationale et sous bonne escorte des militaires et policiers et du gouverneur de province, Albert Hatungimana, ont débarqué sur un ilot de Kuroyoka, localisé sur le lac Rweru, à quelques mètres de vol d’oiseau du territoire rwandais. Ce fut un évènement heureux pour quelques habitants de cet ilot qui n’étaient pas habitués à des telles visites et surtout des journalistes.
Nombreux d’entre eux déclarent qu’ils vivent dans une situation désastreuse, frappés par la sècheresse, ils sont dépourvus d’infrastructures publiques telles que les écoles, les structures sanitaires, les marchés, les bornes fontaines publiques, les églises et le cimetière ainsi que le bateau de déplacement pour répondre à leurs besoins sur les autres côtés du rive de cet ilot.
Gérard Kamenyero, l’un des responsables de cet ilot, qui s’est entretenu par les journalistes, a fait savoir que sa population vit dans la précarité. Pour se faire soigner, ils sont obligés de s’embarquer dans un bateau, un cadeau offert par l’église pentecôte pour aller se rendre au centre de santé de Nyagisozi, en zone de Gatare. Ils sont dépourvus d’eau et ils s’approvisionnent dans les eaux du Lac Rweru.
Gérard Kamenyero a informé que les écoliers de cette localité éprouvent beaucoup de difficultés pour rejoindre le banc de l’école. Ils sont obligés de briser toutes formes de dangers quand ils s’embarquent dans les bateaux de fortunes au milieu du Lac Rweru pour aller à l’école.
Et quand le gouverneur de la province de Kirundo tranquillise !
Le gouverneur de la province de Kirundo, Albert Hatungimana, déclare que dans le but de mettre en vigueur la politique du ministère de l’intérieur, du développement et de la sécurité publique relative à la villagisation, la province de Kirundo va aménager le site de Gikurajoro, en zone Gatare, dans le but d’épargner la précarité de cette population où seront relocalisées les 58 familles de l’ilot Kuruyoka. N.R.
Burundi - Commerce
Les spéculations se poursuivent malgré les sanctions administratives
Gitega, le 12 novembre 2021 (Net Press) . Une amende d’un million cinq cent mille de nos francs a été infligée à deux commerçants de Gitega qui ont été surpris en train de spéculer sur le prix du ciment et du carburant.
Selon nos sources sur place, ce mercredi 10 novembre, les deux commerçants du centre-ville de Gitega étaient en train de vendre le ciment Buceco à un prix de 40. 000 francs le sac contre le prix de 24.500 Fbu le prix officiel. A ce moment, l’administration, en collaboration avec la sécurité, ont pu saisir les 48 sacs de ciments et deux bidons d’essences et ont été infligés d’une amende d’un million cinq cents milles de nos francs pour décourager ce comportement.
Le conseiller économique du gouverneur de Gitega, qui était parmi cette équipe, a fait savoir que cette amende c’est pour décourager cette mauvaise pratique et les deux commerçants ont été saisis par la justice locale.
Le représentant des commerçants a fait savoir qu’une sensibilisation est toujours en cours pour qu’une telle pratique soit abandonnée, mais en vain. Il a ajouté qu’un autre constat est que les commerçants mélangent les produits dans une même boutique, d’où on y a trouvé du ciment mélangé avec les autres produits. Une réunion y relative devrait être convoquée prochainement, a-t-il conclu. N.B.
Burundi - Commerce
La perte est énorme pour les femmes qui exercent le commerce transfrontalier
Cibitoke, le 12 novembre 2021 (Net Press) . Tels sont les propos des femmes qui exercent le commerce transfrontalier en passant par Ruhwa, de la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays, qui demandent au gouvernement de négocier avec le Rwanda pour que la frontière de Ruhwa redevienne fonctionnelle sinon, ces dernières travaillent à perte.
Comme elles l’ont raconté à nos confrères de l’Isanganiro, les uns continuent à travailler mais avec un petit capital, les autres l’ont déjà consommé car ils dépensent beaucoup (le ticket, les taxes) quand elles viennent s’approvisionner à Bujumbura.
Ces femmes demandent également qu’on donne les prérogatives aux banques qui travaillent à Cibitoke pour qu’elles délivrent des devises. Le gouverneur de Cibitoke, Carême Bizoza, ne nie pas la perte et ajoute que l’Etat devrait se pencher sur cette question de l’ouverture de la frontière, mais que cela va dépendre du processus des négociations entre ces deux pays. N.B.
Burundi - Economie
Une paralysie au centre-ville de Bujumbura des suites d’une coupure d’électricité
Bujumbura, le 12 novembre 2021 (Net Press) . Nous sommes au centre-ville de Bujumbura, dans un endroit appelé communément « Bata » et ses environs. Les activités qui nécessitent l’électricité ont été paralysées il y a deux jours, d’après certains réparateurs de téléphones rencontrés par la rédaction. Nombreux individus disent qu’ils travaillent à perte d’autant plus qu’ils doivent s’acquitter de tous les besoins quotidiens de leurs ménages, payer des loyers des stands où ils exercent leurs activités génératrices de revenus.
Cependant, d’autres trouvent que le centre-ville de Bujumbura, le poumon de l’économie du pays, ne devrait pas être dépourvu de l’électricité. Or, ce qui est bizarre selon eux, c’est que la régie de distribution de l’eau et de l’électricité, située à la porte d’à côté, garde toujours du sang froid suite à ce manquement et refuse d’intervenir. N.R.
Burundi - Economie
Un marché moderne de Kamenge sur le pont d’être inauguré
Bujumbura, le 12 novembre 2021 (Net Press). Au moment où il reste quelques jours seulement pour que le marché moderne de Kamenge soit fonctionnel, les travaux sont presque terminés et les commerçants qui, jadis, travaillaient dans ce marché, demandent que ceux qui y avaient des stands puissent les récupérer et ceux qui sont des locataires puissent avoir des stands à faible coût.
Les maçons qui sont sur le marché disent qu’il reste quelques travaux de finissage et que le marché sera prêt dans un futur proche. Ils disent que pour le moment, ils sont en train de mettre du goudron dans une allée qui mène vers le marché.
Selon les commerçants qui sont basés devant ce marché, ils disent qu’ils sont fiers du nouveau marché et demandent que les allées à l’intérieur soient réservées pour prévenir les incendies. Ils demandent également que lors de la distribution des places, qu’il ne faut pas chasser les autres qui sont pour le moment devant le marché. Signalons que l’inauguration de ce marché est prévue le 27 novembre 2021 si rien ne change. N.B.
Burundi - Changement Climatique
La province de Kirundo face à la réduction des risques de catastrophes et à la résilience communautaire
Kirundo, le 12 novembre 2021 (Net Press). Plus d’une vingtaine des journalistes, dont certains membres de la plateforme nationale de gestion des risques et catastrophes naturelles, sous le financement du fond des Nations unies pour le développement (Pnud Burundi), étaient en périple du 9 au 11 novembre 2021 en provinces de Kirundo et de Muyinga (Nord et Nord-est du pays) pour s’enquérir du plan de la réduction des risques des catastrophes et à la résilience communautaire.
Le gouverneur de la province de Kirundo, Albert Hatungimana, dans un point de presse tenu au bord du Lac Rweru, commune de Busoni, en province de Kirundo, a déclaré que son administration, avec l’appui des partenaires financiers, le projet LIVEMP2 – projet de la communauté de l’Afrique de l’Est chargé de la protection de l’environnement - financé par la banque mondiale et le Pnud, s’attèle à la réduction des risques de catastrophes et à la résilience communautaire. Il a cité entre autres la délimitation de la zone tampon du lac Rweru où s’observe actuellement une bonne production des poissons qui sont vendus à Bujumbura, l’amélioration des taxes de cette commune avoisinant entre 2 ou 3 millions par semaine et le retour des biodiversités de ce lac qui sautent aux yeux de tout le monde.
Le gouverneur de la province de Kirundo, Albert Hatungimana, a fait savoir que plus 99% de la population de Kirundo vit de l’agriculture et que son administration est animée par la multiplication de la production pour que sa province retrouve sa place de grenier du pays. En outre, elle s’est attelée à la réhabilitation de la forêt de Murehe qui recouvre sa verdure, ayant pour conséquence la régulation de la pluviosité et le retour des animaux qui avaient fui les activités destructrices de cette forêt.
Et dans la même foulée, en date du 11 novembre 2021, ces journalistes ont visité le parc national de la Ruvubu, en commune Buhinyuza, de la province de Muyinga. Roger Niyonkuru, le vice-président de l’observatoire burundais pour la protection de la nature, a informé que ce parc d’une superficie de 50.800 ha est localisé dans quatre provinces, en l’occurrence les provinces de Cankuzo, de Muyinga, de Ruyigi et de Karuzi, crée par un décret présidentiel de 1980. Il regorge les herbivores, les primates, les reptiles et les prédateurs ainsi que les oiseaux de 404 espèces.
Roger Niyonkuru dit que ce parc à savane regorge des plantes médicinales qui font guérir les animaux malades, l’employabilité des personnes de l’ethnie Twa, sous financement du projet LVMP2, les stages académiques des étudiants en médecine et une bonne régulation de la précipitation .
Cependant, Roger Niyonkuru dresse un bilan sombre des défis liés au braconnage, les feux de brousse et le manque du personnel et matériel suffisant pour garantir la sécurité de ce parc de 50800 ha. Il demande au gouvernement burundais et aux partenaires techniques et financiers de voler au secours de ce parc qui fait la beauté du Burundi. N.R.