Rumonge, le 26 novembre 2021 (Net Press) . Nous sommes dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, où un prisonnier détenu à la prison centrale de Rumonge, du nom de Saïdi Murengerantwari, a été porté disparu depuis le 16 novembre dernier et quelques temps après, le 24 du même mois, son corps sans vie a été découvert non loin de la prison.
Cette information est confirmée par l’administration locale mais indique qu’elle ignore jusqu’à présent les circonstances de sa disparition et de sa mort. Des informations concordantes rapportent que quatre personnes sont suspectées et sont pour le moment détenues au cachot du commissariat provincial de la police.
Certaines informations font savoir que ces quatre personnes, des détenues, seraient les dernières à l’avoir vu avant sa disparition, d’où des enquêtes y relatives ont été déjà ouvertes. Nous apprenons enfin que le corps de la victime était en extrême décomposition, selon des témoins oculaires. J.M.
Burundi – Sécurité - Environnement
De fortes pluies mélangées des vents et de grêle font des dégâts matériels en zone Gatumba
Bujumbura, le 26 novembre 2021 (Net Press) . De fortes pluies mélangées de vents et de grêle se sont abattues en zone Gatumba et ses environs, en commune Mutimbuzi, dans Bujumbura dit rural, à l’Ouest du pays. Plusieurs champs de cultures ont été endommagés et une vingtaine de maisons ont été détruites, selon des habitants sur place.
Cependant, d’autres informations indiquent que les écoles fondamentales de Mushasha 1 et 2 ont été envahies par des eaux de la rivière Rusizi, ce qui laisse entendre que la reprise des activités scolaires n’est pas pour demain la veille. Les habitants victimes de ces inondations demandent au gouvernement burundais et à toute âme charitable de voler à leur secours.
Le ciel s’est également fâché en début d’après-midi dans la capitale économique Bujumbura où une pluie torrentielle s’est abattue avec une très grande intensité à partir de 12 heures dans plusieurs coins de la ville de Bujumbura. Des flaques d’eau étaient perceptibles un peu partout dans les rues de Bujumbura, notamment à l’avenue Patrice Lumumba, qui va du centre-ville vers la Cathédrale Regina Mundi. N.R.
Burundi – Justice
L’activiste Béatrice Nyamoya enfin libre !
Bujumbura, le 26 novembre 2021 (Net Press) . L’activiste des droits de la personne humaine, surtout des femmes et des filles, Béatrice Nyamoya, a été libérée ce matin par le service national des renseignements, après six jours de détention. Elle avait été arrêtée le 20 novembre à l’aéroport international Melchior Ndadaye alors qu’elle rentrait de l’étranger.
Embarquée dans une camionnette pickup, elle a d’abord été emmenée chez elle où une fouille-perquisition a été opérée et son ordinateur portable aurait été saisi. Elle a été ensuite transférée au cachot du service national des renseignements où son dossier a été analysé à huis clos comme on dit. Six jours plus tard, elle retrouve sa liberté et nul ne peut dire avec exactitude les raisons de son arrestation, du moins dans l’immédiat. D.N.
Burundi – Eac - Justice
Cinq jugements rendus en provenance des pays de l’Eac, dont 3 du Burundi
Bujumbura, le 26 novembre 2021 ( Net Press) . Ces propos sont de Nestor Kayobera, président de la cour de l’Eac, ce vendredi 26 novembre 2021, lors de la clôture des activités organisées durant les trois semaines que tous les services de cette cour viennent de passer au Burundi.
Nestor Kayobera a fait savoir que lors de ce séjour au Burundi, la cour ont pu célébrer son 20ème anniversaire et a traité 24 procès. Cinq parmi eux, dont trois du Burundi, ont été rendus.
Il a demandé à tous les cours et tribunaux burundais de bien traiter les procès parce qu’une fois que ces derniers sont acheminés à la cour de l’Eac, le Burundi perd beaucoup de moyens. Il a ajouté qu’il a appris avec consternation le président de la République « pleurer » devant la magistrature suite aux jugements mal rendus. Il a remercié la ministre de la justice qui a répondu à cette invitation de la clôture alors qu’elle venait de passer 3 jours seulement à la tête de ce ministère. Elle a remercié également la cour suprême qui lui a prêté des locaux durant ce mois de séjour au Burundi.
Domine Banyankimbona, actuelle ministre de la justice, a elle aussi remercié le président de la cour de l’Eac d’avoir choisi le Burundi en premier lieu pour venir fêter le 20ème anniversaire de cette cour, mais également de s’être joint à l’idée du gouvernement pour décentraliser les services de la cour afin de réduire le long trajet des Burundais qui ont des procès à Arusha. Elle a ajouté que c’est un bon exemple pour les juges burundais qui voulaient rester dans des bureaux au lieu d’aller sur terrain afin de diminuer les va-et-vient de la population qui a des doléances.
A la question de ces 3 jugements rendus qui sont en provenance du Burundi, la ministre Domine Banyankimbona pense que le Burundi a gagné ces procès que sinon, c’est un clin d’œil pour les magistrats burundais de bien interroger la loi pour ne pas retomber dans les mêmes erreurs observée de par le passé. N.B.
Burundi - Communication
Le ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias lance officiellement le concours « Média contre les violences basée sur genre »
Bujumbura, le 26 novembre 2021 (Net Press) . Le ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias, en collaboration avec la délégation de l’Union européenne au Burundi, a lancé officiellement le concours « média contre les violences basées sur le genre, édition 2022 »
La nouvelle ministre de la communication, des technologies de l’information et des médias, Léocadie Ndacayisaba, a fait savoir que ce concours cherche à inciter les journalistes à couvrir le thème de la lutte contre les violences basées sur le genre dans leur médias, durant la période du concours et au-delà, en vue de renforcer la sensibilisation et la conscientisation des états, des acteurs et de la communauté sur les thématiques citées
La ministre Ndacayisaba, a déclaré en outre que le lancement officiel de ce concours coïncide avec l’annonce du début de la campagne de 16 jours d’activisme autour de l’élimination des violences faites à l’égard des femmes, le 25 novembre 2021, qui se poursuivra jusqu’au 10 décembre.
De son côté, le concours médias s’étalera d’aujourd’hui au 24 février 2022 à la veille de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, qui aura lieu le 8 mars de l’année prochaine, jour également de la remise du prix. N.R.
Burundi - Education
Un test de vérification du niveau intellectuel de l’enseignant bientôt organisé
Gitega, le 26 novembre 2021 (Net Press). Il s’agit d’une décision de François Havyarimana, ministre ayant l’enseignement dans ses attribution, dans un atelier de deux jours du 25 au 26 novembre 2021 qu’il a organisé à Gitega, à l’endroit des responsables de l’éducation au niveau provincial et communal, des représentants des syndicats dans le domaine de l’éducation et les représentants des parents. Il a fait savoir que très bientôt, son ministère compte organiser un test de niveau à l’endroit de tous les enseignants pour voir s’ils ont mérité leurs diplômes ou s’ils ont quelque chose à donner aux élèves.
Il a poursuivi que lors de ce test, si l’enseignant aura une note de moins de 50%, il aura une chance de faire un recyclage non payant pour faire par après le 2e test. Pour ceux qui n’auront pas les 50% au deuxième test, ils seront remplacés par les chômeurs qui vont être recrutés à base d’un autre test. Il a ajouté que même les directeurs seront soumis à ces tests parmi les enseignants.
François Havyarimana a fait savoir que cette idée est venue de la retraite gouvernementale et qu’elle est irrévocable. Le ministre a saisi cette occasion pour communiquer au public, aux enseignants et aux élèves que le système d’évaluation en réseau va reprendre et cela pour l’intérêt des élèves, des parents, mais aussi pour le bon encadrement des enseignants. N.B.
Burundi – Nécrologie
Départ pour l’Eternité d’un journaliste en exil
Addis Abeba, le 26 novembre 2021 (Net Press) . Nous apprenons la mort inopinée de Prosper Nzisabira, alias Osso, qui travaillait initialement pour la radio privée Bonesha et qui était en exil depuis 2015. Avec le lancement de la radio Inzamba, il l’a intégrée comme animateur des émissions, mais aussi des fois comme reporter.
Ce jeune journaliste avait vu le jour dans la zone actuelle de Bwiza, en commune de Mukaza et ses confrères de Bonesha ont indiqué à la rédaction de Net Press qu’il était un journaliste plein d’humour, mais également très appliqué dans son métier. Ils disent enfin que c’était un garçon très connu dans les milieux citadins mais aussi à l’intérieur du pays où il se rendait souvent pour des émissions. Ch.N.