Gitega, le 7 décembre 2021 (Net Press) . Trente-huit morts carcinés, dont douze par asphyxie et 69 blessés lors de l’incendie survenu à l’aube de ce mardi 7 décembre. La circonstance ayant causé cette catastrophe serait le court-circuit du courant électrique.
Selon des sources sur place, l’incendie s’est déclaré dans trois quartiers de cet établissement pénitentiaire. Et dans la même foulée les camions extincteurs sont vite intervenus et les flammes ont été maitrisées plus tard. Des témoins sur place indiquent que les véhicules militaires et de la police ont évacué les morts et les blessés à l’hôpital régional de Gitega.
Nous apprenons que le vice-président de la République du Burundi, Prosper Bazombanza, accompagné du ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Gervais Ndirakobuca, de la ministre de la Justice, Domine Banyankimbona, de la ministre de la solidarité nationale, des droits de la personne et du genre, Imelde Sabushimike, ont fait le déplacement à la capitale politique pour s’enquérir de la situation.
Selon des informations parvenues à ma rédaction, le gouvernement de Gitega a promis de prendre en charge les frais des blessés ainsi que des obsèques des morts dans cet incendie. Les utilisateurs des réseaux sociaux ont été étonnés des informations erronées qui ont été diffusées, jusqu’à montrer des images des gens qui brûlent, mais qui s’expriment en lingala, pour des raisons que lon n’a pas connues.
L’incendie maitrisé, mais…
Une large opinion jointe par la rédaction déplore la surpopulation carcérale de cette maison de détention malgré la maîtrise de l’incendie. En effet, comme toutes les autres prisons du pays, le nombre de détenus dépasse de loin la capacité d’accueil de cette maison d’arrêt.
Cependant, d’autres épinglent la défaillance technique de la Régie de distribution d’eau et de l’électricité, Regideso, car selon eux la vétusté des installations électriques sautait aux yeux de tout le monde, y compris le directeur de la prison centrale de Gitega. Cette catastrophe intervient au moment où le tribunal de résidence de Gitega, dans la même province et dans le même secteur de la justice, a été vandalisé dans la nuit du dimanche dernier où plus de 1000 dossiers ont été volés, brulés ou déchirés. N.R.
Burundi – Sécurité
Quand le vol des vaches devient inquiétant en commune de Tangara
Ngozi, le 7 décembre 2021 (Net Press). Des sources sur place indiquent que le vol des vaches devient inquiétant sur la colline Rukongwa, de la zone Nyagatovu, en commune de Tangara, de la province de Ngozi, au Nord du pays. Des informations en provenance de cette entité administrative rapportent que des éléments méconnus de cette localité trompent la vigilance des éleveurs profondément endormis, s’introduisent dans les étables pour voler des vaches.
Des éléments qui croient aux superstitions indiquent que les veilleurs dorment profondément sous l’effet de la sorcellerie et ne se réveillent que plus tard après le forfait. Mais cette conviction devient de plus en plus banalisée dans la croyance commune de la population burundaise.
Ces éléments seraient ressortissants de la commune Gasorwe, en province de Muyinga, au Nord-est, de la commune de Bugenyuzi en provenance de Karusi, au Centre-est, frontalière avec cette commune. Ils pullulent tard dans la nuit et volent des vaches dans cette contrée administrative. N.R.
Burundi – Tanzanie – Réfugiés
Le camp de Mtendeli fermé pour de bon
Kibondo, le 7 décembre 2021 (Net Press) . Nous apprenons que le camp de réfugiés burundais de Mtendeli en Tanzanie, qui regroupait plus de 37.000 réfugiés burundais, a été définitivement fermé. Le dernier groupe de Burundais a quitté ce camp ce lundi 6 décembre vers le Burundi au moment où d’autres se sont rendu au camp de réfugiés de Nduta, toujours en Tanzanie.
Certaines informations font savoir que des réfugiés burundais rentrent volontairement, mais d’autres évoquent plutôt un rapatriement forcé. L’on rappellera qu’un nombre non négligeable de réfugiés ont quitté les camps de réfugiés de Tanzanie pour se retrouver au Nord-ouest du Kenya, dans le camp de réfugiés de Kakuma.
Les mêmes informations précisent que ce travail de vidanger ce camp a pris 5 mois car il a commencé au mois de juillet dernier. Toutes les maisons et les champs de cultures de maïs et de bananeraies ont été également détruits. Depuis, les locaux des humanitaires et les centres de santé sont à la disposition du district de Kibondo. N.B.
Burundi - Santé
Réception de premières doses de vaccins Johnson
Bujumbura, le 7 décembre 2021 (Net Press). La ministre de la santé et de lutte contre le sida, Dr. Sylvie Nzeyimana, a réceptionné officiellement ce lundi 6 décembre 2021, pour la première fois, 151.200 doses de vaccins de covid-19 sur les 2.400.000 vaccins attendus, de type Johnson. Ces vaccins sont acquis sur financement d’une valeur de 60 millions de dollars Américains de la banque mondiale à travers l’Union africaine.
La ministre a fait savoir que le gouvernement dispose d’un autre vaccin synopharm, d’où elle a recommandé aux chefs de service opérations de prendre des dispositions qui permettront d’administrer aussi ce nouveau vaccin à ceux qui veulent le recevoir, qui seront loisible de choisir. N.B.
Burundi - Urbanisme
Les canalisations du quartier Nkenga-Busoro inquiètent les habitants de la localité
Bujumbura, le 7 décembre 2021 (Net Press) . Ce sont des lamentations de la population de ce nouveau quartier de Nkenga-Busoro, de la zone Kanyosha, en mairie de Bujumbura. Elle dit qu’elle s’inquiète suite à de petits caniveaux érigés pour évacuer les eaux des pluies, mais ils n’y parviennent pas.
Cette population dit que cette canalisation a commencé il y a au moins cinq ans et suite à la raide pente qui s’y trouve, ces caniveaux sont débordés par des eaux qui proviennent des montagnes qui surplombent ce quartier. Elle s’inquiète que les maisons peuvent s’écrouler suite à ce travail inachevé de canalisations.
L’administration à la base soutient l’idée de la population en disant que ces caniveaux sont très étroits et inachevés et demande de les refaire dans les meilleurs délais avant que les dégâts ne se produisent.
Dans la même zone de Kanyosha, la population du quartier Gisyo avait les mêmes problèmes. En cas de fortes pluies, tous les caniveaux étaient débordés par les eaux qui se déversent dans les parcelles jusqu’à démolir les maisons et les clôtures. Elle jette le tort à l’entreprise SIP (Société Immobilière Publique) qui a gagné le marché de viabiliser ce quartier mais qui n’a pas terminé son travail. En outre, elle a construit de petits caniveaux et que pour le moment, rien n’est en train d’être fait par l’OBUHA qui l’a remplacée, pour que la population soit rétablie dans ses droits.
Cette population continue à déclarer qu’elle a payé des frais de viabilisation mais qu’elle est malgré cela menacée par ces eaux. Le chef de ce quartier dit que la question est connu par l’administrateur et même l’Obuha. Cette dernière est priée de prendre la question en mains pour que la population soit rétablie dans ses droits. N.B.