Bujumbura, le 25 décembre 2021 (Net Press). C’est hier que les forces de défense et de sécurité réunies ont souhaité leurs meilleurs vœux à la famille du président de la République, Evariste Ndayishimiye. Le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité, Gervais Ndirakobuca, a dressé le bilan des activités réalisées pendant l’année écoulée.
Prenant la parole, le chef de l’Etat Ndayishimiye a fait part de sa satisfaction vis-à-vis de ce bilan. Il a indiqué qu’il n’est pas le seul car même la communauté internationale apprécie la bravoure et le bon comportement de nos hommes en uniforme, d’où il a informé que prochainement, les troupes burundaises pourraient reprendre le chemin du Mali dans une mission de maintien de la paix, tout comme en République centrafricaine. J.M.
Burundi – Politique – Droits de l’Homme
Le président Evariste Ndayishimiye demande aux forces de défense et de sécurité de garantir les droits de l’homme au sein de la population
Bujumbura, le 25 décembre 2021 (Net Press). En marge des échanges de vœux entre la famille présidentielle et les forces de défense et de sécurité qui ont eu lieu ce vendredi 24 décembre au cercle hippique de Bujumbura, le président Evariste Ndayishimiye a demandé aux forces de défense et de sécurité de garantir les droits de l’homme au sein de la population.
Le président Ndayishimiye a en outre demandé aux forces de défense et de sécurité d’être à la proximité et amies du peuple pour garantir la paix et la tranquillité. Et cela se remarque dans la manière dont les forces de défense et de sécurité se comportent au sein de la population.
Cependant, il a sommé nos hommes en uniforme de garantir les droits de l’homme et même celui d’un délinquant, car selon le numéro un du pays, l’homme qui qu’il soit, a droit à la vie. Il a ajouté que les contrevenants seront dans la ligne du mire de la justice. Une opinion estime que le président Ndayishimiye aurait été choqué par des cas de tortures opérées au service des renseignements où l’on a enregistré des morts suite à des coups et blessures. N.R.
Burundi – Justice
La fête de Noël arrive au moment où il y a une surpopulation carcérale dans le pays
Bujumbura, le 25 décembre 2021 (Net Press) . Nous apprenons qu’un peu partout dans les prisons du Burundi, il y a un surnombre de détenus. Selon nos sources, à part la prison centrale de Gitega qui est parti en fumée en date du 7 décembre dernier, les autres connaissent un effectif plus élevé que les capacités d’accueil desdites prisons.
Selon des explications parvenues à la rédaction de la part des interlocuteurs qui ont requis l’anonymat, tout commence avec la crise politico-sécuritaire de 2015 née de la volonté de l’ancien président, feu Pierre Nkurunziza, de briguer un troisième mandat controversé. Les contestataires qui n’ont pas fui le pays, ont été tués ou alors ils ont été emprisonnés.
La situation des plus délétères de l’époque qui a duré dans le temps a poussé des partenaires traditionnels à prendre des sanctions économiques contre le Burundi, rendant l’économie burundaise très fragile. C’est dans ce contexte que des populations frappées par la pauvreté extrême se sont adonnées à de divers actes de vandalisme, entraînant des emprisonnements.
Cependant, même avant cette crise, il y avait une surpopulation dans les prisons due à une lenteur administrative, donc judiciaire. L’entrée en prison est facile mais sa sortie demande des procédures très compliquées car celui qui emprisonne n’est pas celui qui libère. En outre, il y a beaucoup d’entrées dans les prisons en provenance de divers cachots. D.N.
Burundi - Politique
Le sucre est utilisé dans les ménages mais également dans les industries d’où sa pénurie
Bujumbura, le 25 décembre 2021 (Net Press). Cette affirmation est de Deo Guide Rurema, ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage, lors de la présentation du rapport semestriel des réalisations de ce ministère.
A la question des journalistes relative à la pénurie du sucre, le ministre a répondu que le sucre produit par la Sosumo n’est pas utilisé uniquement par ceux qui consomment le thé, mais que des industries comment la Brarudi s’en servent tout comme les petites industries qui fabriquent des jus ou autres boissons, voire celles qui sont prohibées.
Deo Guide Rurema a ajouté que le ministère a déjà pris la question en main où il a mentionné que d’ici deux ans, on envisage porter la production à 35.000 tonnes même si cette quantité restera insuffisante à voir l’augmentation de la démographie.
Pour y parvenir, le ministre a dit qu’il faut avoir des terres cultivables et a ajoute que d’ores et déjà, ils ont 4.000 hectares qui seront exploités. Il a reconnu néanmoins qu’il y a du travail à faire pour atteindre la production satisfaisante.
Le ministre Rurema a conclu que pour faire face à cette problématique, il y a des ménages qui ont accepté de donner des terres pour y cultiver le sucre et que des conventions entre les propriétaires et l’Etat sont déjà signées. Ce dernier aura sa part et les propriétaires auront également la leur après la production. N.B.
Burundi - Statistiques
43.7% des ménages burundais vivent sous le seuil de la pauvreté
Bujumbura, le 25 décembre 2021 (Net Press). Ce sont les propos de Nicolas Ndayishimiye, directeur général de l’institut des statistiques et d’études économiques du Burundi (Isteebu), lors de la présentation du profil et des déterminants intégrés sur la pauvreté au Burundi à partir des données de l’enquête sur la vie des ménages de 2019-2020. Il a fait savoir qu’un pas a été déjà franchi comparativement à l’enquête menée en 2014.
Ndayishimiye a fait savoir que les résultats ont montré qu’au niveau des ménages, la pauvreté au Burundi est de 43.7% et qu’au niveau individuel, la pauvreté est de 51.4%. Il a jouté que même si les études plus poussées ne sont pas encore menées, le constat est que les familles vivant dans les milieux ruraux sont plus exposées à la pauvreté comparativement à celles qui vivent dans les milieux urbains.
En outre, les familles non instruites sont exposées à la pauvreté que celles qui ont fréquenté l’école. Il a ajouté encore qu’il en est de même pour les familles qui comptent beaucoup de personnes par rapport à celles qui sont moins nombreuses. N.B.
Burundi - Santé
De 100 à 200 personnes sont testées positives du covid-19 par jour à Ngozi
Ngozi, le 25 décembre 2021 (Net Press) . D’après le médecin de l’hôpital Ngozi Jérôme Ntawukihorivyayo, par jour, on peut trouver plus de 100 personnes, voire 200 personnes testées positives du covid-19.
Il a ajouté que cela est la conséquence du comportement des populations qui ne respectent pas les mesures barrières du covid-19. En outre, celles qui sont atteintes du covid-19, au lieu de se confiner chez eux, circulent librement dans les marchés ou dans des bistrots.
C’est pour cette raison que l’administrateur de la commune Ngozi, Joseph Martin Bucumi, pour limiter cette propagation massive de la pandémie du covid-19, a sorti un communiqué qui met en garde toutes personnes qui veulent circuler alors qu’elles sont atteintes du covid-19. Les récalcitrants seront sévèrement punis. N.B.
Burundi – Confessions Religieuses
Le Burundi se joint au monde entier pour la fête de la Nativité
Bujumbura, le 25 décembre 2021 (Net Press). Les églises catholiques de la capitale économique Bujumbura étaient pleines à craquer ce 25 décembre suite à la fête de Noël qui rappelle la naissance de l’Enfant Jésus. Selon la tradition de cette religion, le 25 décembre de chaque année est considéré comme un dimanche, donc un jour férié plein de prières et de joie.
A la cathédrale Regina Mundi, la messe de 10 heures a été célébrée par l’archevêque de Bujumbura, Mgr. Gervais Banshimiyubusa. D’entrée de jeu, il a remercié tous les chrétiens qui ont pu se rendre à Bethléem, un signe qu’ils croient en Noël, en la naissance de l’Enfant Jésus.
Il a indiqué que deux faits montrent l’importance de cette fête de Noël qui est également liée à celle de Pâques. Le premier est que Jésus Christ a été conçu par la Vierge Marie, donc a préféré se transformer en être humain pour sauver le monde, raison pour laquelle l’on procède à la vénération de la Vierge Marie et de Joseph, son père.
Le deuxième est que le jour de Noël, les voix des Anges et des pauvres et bergers ont été entendus au ciel comme à la terre. Ils ont formé une chorale des plus extraordinaires, d’où la chanson « Gloria » qui est toujours chantée dans toutes les messes. Pour Mgr. Banshimiyubusa, cette chanson est un signe de la présence de la paix sur terre.
Dans son homélie, l’archevêque de Bujumbura a fait savoir que Jésus s’est fait annoncer par des apôtres et des juges et que malgré cela, il n’a pas été bien accueilli par nos ancêtres. Il est venu comme une lumière mais beaucoup de gens croyaient en d’autres dieux. Malgré cela, il a préféré vivre avec les hommes pour une vie éternelle.
Avant de terminer son homélie, l’officiant a invité les chrétiens de se solidariser avec les pauvres dans la célébration de cette fête, qu’il faut partager avec eux. Ch.N.
La Direction et le personnel de l’Agence de presse en ligne Net Press souhaitent à leur aimable clientèle une joyeuse fête de Noël et une heureuse année 2022. Que la nouvelle année soit une source de bonheur, de prospérité et de succès pour tous et chacun dans leur vie tant privée que professionnelle.