Bujumbura, le 17 mars 2022 (Net Press) . Il s’appelle Albert Niyomucamanza, militant du parti au pouvoir Cndd-Fdd. Il a été porté disparu dimanche dernier en zone de Kamenge, dans la commune urbaine de Ntahangwa, au Nord de la capitale économique Bujumbura. Il a été tué dans un endroit tenu secret et son corps sans vie a été découvert conservé mardi 15 mars 2022 à la morgue de l’hôpital prince régent Charles.
Tout a commencé dimanche 13 mars lorsque la victime, cet ancien militaire des forces de l’ armée nationale, Fab, avant d’intégrer au parti présidentiel, a quitté son domicile sis en zone de Buterere, commune urbaine de Ntahangwa, toujours au nord de la capitale économique, pour participer à une réunion qui devait se tenir en zone de Kamenge. Depuis lors, il n’avait fait aucun signe de vie.
Sa famille biologique et son entourage l’ont cherché dans tous les cachots de la ville de Bujumbura sans succès, avant de le retrouver à la morgue de l’hôpital prince régent Charles. En l’espace de deux semaines, deux personnes tuées dans différents endroits de la ville de Bujumbura ont été découvertes à la morgue de cette structure sanitaire. N.R.
Burundi – Rwanda – Politique - Confessions Religieuses
L’archevêque de Kigali reçu en audience par le président de la République
Gitega, le 17 mars 2022 (Net Press) . L’archevêque de Kigali, le cardinal Antoine Kambanda, a été reçu en audience dans la matinée de ce jeudi par le président de la République, Evariste Ndayishimiye.
L’archevêque de Kigali, le cardinal Antoine Kambanda, est venu à Bujumbura pour participer dans une conférence ordinaire de l’association épiscopale de l’église catholique du Burundi et du Rwanda. Selon une opinion, ce geste présidentiel est un autre signe de rapprochement entre Kigali et Gitega, via les confessions religieuses. N.R.
Burundi - Economie
L’ancien député Fabien Banciryanino s’exprime sur la mesure d’interdiction des engins roulant d’accéder au centre-ville de Bujumbura
Bujumbura, le 17 mars 2022 (Net Press) . L’ancien député de la coalition Amizero y’Abarundi, Fabien Banciryanino, élu député de la circonscription de Bubanza sous la législature de 2015-2020, s’exprime sur la mesure d’interdiction des engins roulant d’accéder au centre-ville de Bujumbura. Selon cet ancien élu du peuple, cette mesure va entraver l’économie nationale et la libre circulation des biens et des personnes.
Pour Fabien Banciryanino, cette mesure vient gonfler les files d’attentes des passagers aux arrêts bus situés à l’ancien marché central de la ville de Bujumbura qui s’observent à partir de 14 heures. Il y aura nécessairement la hausse des prix des produits de première nécessité suite à l’éloignement des points de ventes de ces produits, la mise en chômage de plus de 100.000 conducteurs de ces engins roulants. Pour lui donc, il y aura des conséquences néfastes sur la vie quotidienne de leurs familles.
Fabien Banciryanino demande la mise en place d’une commission ad hoc afin de passer en revue tous les contours de cette problématique afin de dégager des recommandations salutaires pour tout le monde. N.R.
Burundi - Santé
Bonne nouvelle aux gens de Karusi
Karusi, le 17 mars 2022 (Net Press) . L’hôpital « Natwe turashoboye » de la Karusi, au Centre-est du pays, vient d’être doté d’un appareil de l’imagerie pour résonnance magnétique IRM. Il s’agit d’un appareil de radio diagnostic qui permet de visualiser avec une grande précision les organes et tissus mous dans différents plans de l’espace.
Il faut signaler que cet hôpital est réputé être moderne au regard de matériel de qualité. L’on se souviendra que c’est à ce même hôpital que l’ancien président de la République, feu Pierre Nkurunziza, a trouvé la mort au mois de juin 2020, à la veille de l’expiration de son troisième mandat controversé. N.B.
Burundi - Santé
Quand la pandémie du Coronavirus refait surface en province de Kirundo
Kirundo, le 17 mars 2022 (Net Press) . Quinze nouveaux cas de covid -19 ont été testés positifs depuis dimanche 13 mars sur la colline de Nyamabuye, dans la zone de Kigoma, en commune de Bugabira, de la province de Kirundo, au nord du pays, apprend on des sources sur place. Signalons que d’autres sources en provenance de cette région avancent 12 cas de covid-19 confirmés.
Les patients sont tous originaires de la région frontalière avec le Rwanda. La cause de cette contamination serait un déplacement clandestin d’une femme d’origine rwandaise à bord d’une pirogue dans la nuit de ce mardi à mercredi 16 mars sur le lac Cohoha, alors qui était elle-même contaminée.
Nous apprenons que les patients ont été mis en isolement et sont traités au centre de santé de Nyamabuye. Signalons que la province de Kirundo avait été touchée par cette pandémie du covid-19 l’année passée jusqu’à l’utilisation des salles de classe pour traiter les malades. Plus tard, elle a été sensiblement réduite, ce qui a fait que le comité de riposte contre la covid-19 a pris la mesure de rouvrir les salles de sauna et les karaokés. N.B.
Burundi - Honduras – Sécurité
Honduras : feu vert à l’extradition aux États-Unis de l’ex-président pour trafic de drogue
Tegucigalpa, le 17 mars 2022 (Net Press) . Un juge de la Cour suprême du Honduras a accepté mercredi la demande américaine d’extradition de l’ex-président Hernandez, accusé de trafic de drogue. Ce dernier, soupçonné d’avoir protégé des narcotrafiquants en échange de pots-de-vin, a la possibilité de faire appel.
La justice du Honduras a donné son feu vert mercredi 16 mars à l’extradition de l’ancien président Juan Orlando Hernandez (2014-2022) vers les États-Unis où il doit être jugé pour trafic de drogue, a annoncé sur Twitter la Cour suprême de justice (CSJ) du Honduras.
"Le juge d’extradition de première instance décide (d’) accepter la demande d’extradition présentée par le tribunal du district sud de New York concernant l’ex-président de la République Juan Orlando Hernandez Alvarado", a annoncé la Cour Suprême de Justice.
Cette décision est susceptible d’appel dans les trois prochains jours, a indiqué un porte-parole du pouvoir judiciaire, Melvin Duarte. Dans ce cas, ce serait la Cour suprême siégeant en session plénière qui aurait le dernier mot.
Pots-de-vin
Aux termes de la demande d’extradition, la justice américaine veut juger l’ancien chef de l’État notamment pour "conspiration" pour importation de drogue aux États-Unis et "possession d’armes à feu, dont des mitraillettes et du matériel de destruction pour contribuer à la conspiration d’importation de narcotiques".
Toujours selon la demande d’extradition, Juan Orlando Hernandez "a participé (de 2004 à 2022) à la conspiration violente de trafic de drogue pour la réception de nombreuses tonnes de cocaïne envoyées au Honduras depuis la Colombie et le Venezuela, entre autres, par voie aérienne ou voie maritime". "La conspiration a transporté plus de 500 tonnes de cocaïne aux États-Unis via le Honduras", ajoute la demande d’extradition.
Selon les procureurs américains en charge du dossier à New York, l’ancien chef de l’État du Honduras a reçu des millions de dollars de diverses organisations de trafiquants de drogue du Honduras, du Mexique et d’autres pays. En échange de ces pots-de-vin, Juan Orlando Hernandez a "protégé les narcotrafiquants des enquêtes, (évitant leur) arrestation et leur extradition", assurent les autorités américaines. En 2013,"Hernández a accepté environ un million de dollars du narcotrafiquant Joaquin Guzman Loera, alias El Chapo", ajoutent-elles.
Nouveau pouvoir en place
Durant le procès aux États-Unis du frère de Juan Orlando Hernandez, l’ex-député "Tony" Hernandez, les procureurs de New York ont estimé que l’ancien président était impliqué dans le trafic de drogue pour lequel "Tony" Hernandez a été condamné en mars 2021 à la prison à perpétuité.
Connu au Honduras sous les initiales de son nom – "JOH" –, l’ancien président conservateur est un avocat de 53 ans. Il remit le pouvoir le 27 janvier à la présidente de gauche Xiomara Castro.
Président durant huit ans, il s’est présenté pendant ses deux mandats comme le champion de la lutte contre le trafic de drogue destinée aux États-Unis. N.R.
Notre invitée de la semaine : Marie Soleil Frère, interview à titre posthume. Rendez-vous le vendredi 18 mars 2022. (Voir http://www.netpress.bi, rubrique « Tribune »).