Rumonge, le 3 mai 2022 (Net Press) . La famille d’un enseignant dont son corps sans vie a été retrouvé sur la colline de Gishiha, en commune de Burambi, de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays, au cours de la semaine passée, réclame des enquêtes pour déterminer les circonstances de sa mort.
Protais Nimbona, un enseignant de la colline Gishiha, en commune de Burambi, est retrouvé mort en date du 27 avril, selon des sources administratives. Son corps a été retrouvé dans un ruisseau en zone de Maramvya. Selon les mêmes sources, cet enseignant venait du marché de Kiganza dans cette zone de Maramvya, le soir du 26 avril et avait pris un verre de trop.
Les sources administratives indiquent qu’il serait mort par noyade après être tombé dans un ruisseau mais sa famille réclame des enquêtes plus fouillées pour déterminer les circonstances de sa mort. Rappelons que trois corps sans vie ont été découverts au cours du mois d’avril et que trois personnes ont été arrêtées par la police pour des raisons d’enquêtes. F.N
Burundi - Politique
Réalisation du troisième trimestre du ministère ayant la coopération dans ses attributions
Bujumbura, le 3 mai 2022 (Net Press) . Ce mardi 3 mai 2022, Albert Shingiro, le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement, a présenté les réalisations du troisième trimestre centrées sur six axes principaux. Il s’agit du renforcement de la bonne gouvernance, du renforcement et de l’extension de la coopération au développement, du renforcement de la communication diplomatique, de la consolidation d’une relation stratégique entre la diaspora et le gouvernement, des défis rencontrés et des perspectives d’avenir.
Le ministre Shingiro a annoncé que dans le cadre de la coopération avec le partenaire japonais, des négociations pour que les fonds de contrepartie générés par la vente du carburant et du riz en tant que don du Japon pour qu’ils soient utilisés dans la construction des infrastructures au Burundi sont en cours. Elles se poursuivent normalement dans un esprit de compromis et de confiance mutuelle. Il a ajouté que l’échange de notes de coopération entre le Burundi et le Japon dans le cadre de l’octroi du carburant a eu lieu le 24 mars 2022.
Le ministre a également indiqué que pour ce qui est de la promotion de la présence des Burundais dans les organisations régionales et internationales, son ministère a mené une campagne tous azimuts pour faire élire le Burundi comme membre du conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine pour un mandat de deux ans, suivi par l’élection du Burundi comme membre de la commission du développement social des Nations unies où Domitien Ndayizeye et Sylvestre Ntibantunganya, anciens présidents du Burundi, ont été respectivement élus d’abord comme membres, ensuite pour présider le conseil des sages de l’Union Africaine et le conseil des sages de la force en attente de la communauté est-africaine.
De son côté, Vital Bambanze, de la communauté des Batwa, a été élu comme membre de l’instance permanente des Nations unies sur la question des autochtones pour un mandat de 3ans. Il a ajouté que cela montre que le retour du Burundi sur la scène régionale et internationale est aujourd’hui une réalité.
Albert Shingiro a également parlé de la promotion des relations de bon voisinage qui occupe une place de choix dans le nouveau document de politique étrangère du Burundi où il a signalé qu’il a poursuivi avec détermination le processus de normalisation des relations avec le Rwanda. Il a indiqué qu’aujourd’hui, le processus arrive à un niveau satisfaisant et que le seul point en suspens est le contentieux de 2015 qu’ils veulent liquider définitivement dans un esprit de compromis et de confiance mutuelle.
Il a ajouté que la remise des putschistes de 2015 en cavale à Kigali à la justice burundaise sera le point catalyseur et un tournant majeur dans la normalisation des liens d’amitié entre ces deux pays frères condamnés par la géographie et l’histoire à vivre ensemble côte-à-côte, dans la paix, l’harmonie et le respect mutuel. N.B.
Burundi – Médias
La Patronne de l’Afjo accorde une interview à Net Press à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse
Bujumbura, le 3 mai 2022 (Net Press) . Elle s’appelle Diane Ndonse, cette femme intelligente, dynamique et compétente. Cela fait trois ans qu’elle préside aux destinées de l’Association des femmes journalistes, AFJO. C’est une journaliste professionnelle indépendante, qui a travaillé pendant plus de 10 ans avec la Voix de l’Amérique, VOA, jusqu’à sa fermeture dans notre pays.
Elle a commencé sa carrière journalistique à la Radio Publique Africaine, RPA, qui a également été interdite dans notre pays depuis 2015. Il ne faudrait pas perdre de vue qu’elle est jusqu’à présent correspondante de la Radio Trans Equatoriale, RTE. Diane Ndonse est titulaire d’un diplôme de Licence en Pédagogie Appliquée, Agrégé de l’enseignement secondaire.
Elle est également titulaire d’un certificat en genre et développement. Elle est formatrice des journalistes sur l’intégration du genre dans des productions médiatiques et sur les fondamentaux du journalisme. C’est une femme qui écoute attentivement son interlocuteur et qui donne des réponses adéquates à des questions qui lui sont posées.
A l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai, elle a bien voulu accorder une interview à la rédaction de Net Press malgré son calendrier très chargé. (Voir http://www.netpress.bi, rubrique « Tribune »). J.M.
Burundi – Médias
Le pouvoir change de main à la Maison de la presse
Bujumbura, le 3 mai 2022 (Net Press) . En cette occasion de la journée internationale de la liberté de la presse, le 3 mai de chaque année, la Maison de la Presse a changé de présidente. Ainsi, Mireille Kanyange, de la radio et télévision Isanganiro, vient d’être élue présidente de la Maison de la Presse en remplacement de Denise Mugugu, de la radio nationale.
Elle est la deuxième femme, mais aussi cinquième présidente de la Maison de la Presse après Elie Muhitira de la radio nationale, Jean-Claude Kavumbagu de Net Press, Jérôme Sinankwa de la radio nationale et Denise Mugugu de la radio nationale. Le mandat de cette dernière avait expiré depuis longtemps, mais l’on ne sait pas pourquoi d’autres élections n’avaient pas été organisées. D.N.
Burundi – Médias
« La liberté de la presse au Burundi évolue en dents de scie », selon une opinion
Bujumbura, le 3 mai 2022 (Net Press) . A cette date où le monde célèbre la journée internationale de la liberté de la presse, nous avons appris que l’organisation Reporters Sans frontières, qui s’occupe du classement des médias dans le monde, a placé le Burundi sur le 107ème rang cette année, contrairement à l’année dernière où le Burundi était à la 147ème position.
Malgré cette avancée somme toute significative, une certaine opinion relativise la liberté de la presse dans notre pays. Pour certains, il y a eu multiplication des effectifs des journaux et des radios au Burundi, mais cela ne veut pas dire qu’il y a la liberté de la presse car il y a des détenteurs de l’information qui ne veulent pas collaborer avec les journalistes.
D’autres trouvent tout simplement que les journalistes sont des ennemis du pays, donc des personnes à éviter à tout prix. Malgré l’appel du chef de l’Etat à laisser les médias travailler librement, la pratique du métier est encore difficile dans notre pays, surtout quand des journalistes rencontrent sur terrain des policiers pour couvrir des sujets qu’ils jugent sensibles. Ch.N.
Burundi - Santé
Validation du cadre de redevabilité de la vaccination au niveau communautaire au Burundi
Gitega, le 3 mai 2022 (Net Press). Tel est l’activité présidée par la ministre de la santé publique et de lutte contre le Sida, Dr Sylvie Nzeyimana, à Gitega, ce mardi 3 mai 2022 avec les gouverneurs de provinces et les médecins provinciaux dans le cadre de la célébration de la semaine africaine de vaccination.
La ministre Sylvie a indiqué qu’au niveau du ministère, l’on a remarqué que certains enfants ne sont pas vaccinés au Burundi, d’autres suspendent la vaccination, d’où elle a réitéré une mobilisation de toutes les parties prenantes pour que tous les enfants du pays en âge de vaccination soient vaccinés afin d’éviter les conséquences liées à la non vaccination. N.B.