Kirundo, le 13 juin 2022 (Net Press) . Eliezer Ngendakumana, agé de 55 ans, a trouvé la mort lors d’une fusillade survenue dans la soirée de ce samedi sur la zone Cewe, en commune et province de Kirundo, au Nord du pays. Des conflits fonciers seraient à l’origine de cet assassinat.
Des sources sur place indiquent que la victime provenait des activités champêtres en compagnie de ses enfants. Il a été tué par balle et mort sur le champ. Selon nos informations, Eliezer Ngendakumana a été tué dans la soirée de ce samedi vers 19h30 sur la sous-colline Mudahangarwa, colline de Runyonza, en commune et province de Kirundo. Des conflits fonciers seraient à l’origine de cet assassinat.
La police locale indique que l’auteur de cet assassinat armé du fusil de type kalachnikov s’était caché derrière un arbre et a ouvert le feu sur la victime qui a trouvé la mort sur le champ. Un suspect a été appréhendé dans le cadre d’une enquête y relative.
Nous apprenons qu’un septuagénaire du nom de Pierre Ndahiro a été lui aussi tué à la machette ce vendredi 10 juin sur la colline de Rutegama, en commune et province de Gitega (centre du Burundi). Les auteurs et les raisons de l’assassinat restent non identifiés, mais sept suspects ont été arrêtés ce samedi dans le cadre d’une enquête en cours.
Le corps de la victime a été découvert ce samedi matin, selon Désiré Nkumburwa, chef de colline de Rutegama où l’incident s’est déroulé. « Son corps était allongé à 50 mètres de son domicile. Il présentait des plaies béantes, signe qu’il a été tué à la machette.
Nous n’avons pas encore identifié les auteurs, mais nous soupçonnons des conflits fonciers comme mobiles de son assassinat », a-t-il indiqué avant d’annoncer que sept personnes de la même famille que la victime ont été interpellées le matin de ce samedi dans le cadre d’une enquête en cours. Elles sont détenues au commissariat provincial de la police à Gitega (capitale politique). N.R.
Burundi - Russie – Sécurité
La journée de la Russie : Moscou livre un message !
Bujumbura, le 13 juin 2022 (Net Press). Dans une conférence de presse tenue dans la matinée de ce lundi, à l’occasion de la journée de la Russie, l’ambassadeur de la fédération de Russie au Burundi, Valery Mikhailov, dit qu’en dépit de la célébration de cette journée centrée sur la déclaration de la souveraineté de l’Etat de la Russie devenue un Etat indépendant, ce diplomate dit que Moscou est confronté à une crise qu’il a détaillée à travers un communiqué dont la rédaction livre une partie à son lectorat.
Se référant à la date du 12 juin 1990, la déclaration sur la souveraineté de l’Etat de la Russie a été adoptée, ce qui marque le début d’une nouvelle étape dans l’histoire russe. La Russie est devenue en Etat indépendant tout en conservant des relations privilégiées et fraternelles avec les anciennes républiques de l’Union soviétique. La Russie n’a jamais été un pays colonisateur, elle a toujours lutté pour l’égalité dans des relations internationales.
L’ambassadeur Valery Mikhailov trouve malheureusement que tous les pays ne suivent pas ce principe, arguant que certains pensent qu’ils aient le droit d’imposer des sanctions, utiliser des armes lourdes et même exercer des pressions dans des domaines comme les droits de l’homme et le sport et par conséquent, ils puissent obtenir des résultats à long terme.
Pour ce diplomate, la pratique montre le contraire, en mettant l’accent particulier sur l’opération en Libye qui a transformé un pays prospère en une zone de chaos ou d’instabilité, l’invasion de l’Irak en 2003 a tellement affaibli l’Etat du Moyen orient que des terroristes ont sérieusement empiété sur sa prise de contrôle en 2014, un coup d’Etat dirigé de l’extérieur en Ukraine a conduit au pire conflit en Europe depuis la guerre froide.
Pour l’ambassadeur Valery Mikhailov, aujourd’hui en 2022, la Russie est confrontée à une crise tellement similaire que pour comprendre les motivations de la Russie à mener une opération militaire spéciale en Ukraine, il faut se pencher sur l’histoire de cette crise, notamment en 2013-2014.
Moscou brosse la fraternité entre la Russie et l’Ukraine !
Pour l’ambassadeur de la fédération de Russie au Burundi, Valery Mikhailov, la Russie et l’Ukraine sont des pays frères, beaucoup considèrent les russes et les ukrainiens comme un seul peuple et dit qu’en novembre 2013, dans la capitale de l’Ukraine fraternelle, avec le soutien des pays occidentaux, en particulier les Etats Unis, des manifestations de masse ont commencé qui, en décembre 2013 –janvier 2014, ont pris un caractère violent.
Les manifestants ont attaqué les forces de l’ordre avec les armes à feu et des politiciens de la plupart des pays occidentaux, le plus souvent des Etats-Unis, sont arrivés sur les lieux des émeutes presque quotidiennement. L’ambassadeur de la fédération de Russie au Burundi, Valery Mikhailov, dit que le président ukrainien de l’époque, Victor Yanoukovitch, a signé un accord avec des représentants de l’opposition pour effectuer des changements politiques dans le pays.
C’était une solution de compromis entre les deux parties, visant à résoudre le conflit interne. Valery Mikhailov dit que cependant, le lendemain de la signature de cet accord, toute une série de provocations sanglantes contre les forces de l’ordre ukrainiennes ont eu lieu et les manifestants se sont emparés de tous les bâtiments administratifs. Le président ukrainien a été contraint de fuir en Russie au péril de sa vie.
Les gouvernements étrangers ont immédiatement reconnu le nouveau gouvernement ukrainien qui a proclamé une politique de renoncement à tout lien avec la Russie. Et a cet égard, la péninsule de la Crimée qui faisait partie intégrante de l’Ukraine, celles de Donetsk et Lougansk, les habitants de ces régions, lors de l’expression de la volonté, se sont prononcés en faveur de la proclamation de l’indépendance de ces deux régions en raison de la politique du nouveau gouvernement ukrainien.
L’ambassadeur de la fédération de Russie au Burundi souligne en outre que le nouveau gouvernement issu d’un coup d’Etat directement soutenu par l’Occident, n’a pas tenté de rechercher le compromis avec les représentants de ces régions afin de préserver l’unité du pays. Au contraire, le gouvernement central a lancé une opération militaire à grande échelle contre les représentants de deux régions orientales, essayant de réprimer le mécontentement par la force. Et cela a conduit à l’effet inverse, lorsque les représentants de ces régions ont formé une milice, puis une armée régulière, qui, en été 2014, a mené des opérations militaires à grande échelle sur le territoire de l’est de l’Ukraine.
L’ambassadeur Valery Mikhailov dit qu’à la suite des accords de Minsk signés en février 2015, les hostilités ont été arrêtées. L’initiateur des accords de Minsk était le président de la Russie, Vladimir Poutine. Le début des accords de Minsk était un dialogue politique entre les autorités politiques de Kiev et les représentants de deux régions, la réconciliation nationale, la cessation des hostilités.
L’ambassadeur Valery Mikhailov dit que cependant, l’Ukraine a de nouveau montré sa réticence à respecter les obligations internationale qu’elle a signées. En 2015 -2021, le processus de paix a été délibérément entravé par les autorités ukrainiennes, qui ont poursuivi une politique de séparation du pays de la Russie, d’éradication de tout ce qui est russe et l’interdiction de la langue russe sur le territoire du pays.
Selon lui, « les autorités ukrainiennes ne voulaient tout simplement aucun compromis » et ajoute que selon les informations qui sont apparues, les autorités ukrainiennes élaboraient un plan pour s’emparer par la force des territoires incontrôlés, y compris les plus grandes villes avec une population de plusieurs centaines de milliers d’habitants.
Et au même moment, l’Ukraine a poursuivi sa politique d’adhésion à l’Otan. Les instructeurs de l’Otan ont effectué une formation active de l’armée ukrainienne, l’Otan a déployé ses installations d’infrastructures militaires sur le territoire de l’Ukraine. La prochaine étape serait l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan et au déploiement d’armes de l’Otan, à proximité immédiate des frontières Russes. Selon Mikhailov, il a également été signalé que l’Ukraine développait ses propres armes nucléaires.
« Une menace existentielle pour la Russie », clame l’ambassadeur russe au Burundi !
L’ambassadeur de la fédération de Russie au Burundi, Valery Mikhailov, dit que tout cela représentait une menace existentielle pour la Russie et dit que c’est pourquoi, en décembre 2021, la Russie a publiquement pris l’initiative de négocier avec les Etats-Unis sur la sécurité en Europe. Mikhailov dit que cependant, plusieurs cycles de négociations avec les Etats-Unis et d’autres pays de l’Otan n’ont montré aucun résultat et souligne que les pays occidentaux, menés par les Etats-Unis, ont ignoré les préoccupations de la Russie concernant sa propre sécurité et en réalisant ce choix, la Russie a été contrainte de lancer une opération militaire spéciale.
Selon l’ambassadeur Valery Mikhailov, Moscou demande la démilitarisation de l’Ukraine, de garder son statut militaire neutre, la non-entrée dans l’Otan, la dénazification du pays, c’est-à-dire l’interdiction et le refus de l’Ukraine de l’idéologie Nazie. C’est l’objectif le plus important pour la Russie, la restauration des droits de la population russophone. N.R.
Burundi - Education
Vers l’organisation des Etats généraux du Ministère de l’éducation !
Bujumbura, le 13 juin 2022 (Net Press) . Le ministère de l’éducation et de la recherche scientifique organise du 14 au 16 juin 2022, à Bujumbura, les Etats généraux de l’éducation. Selon le ministre de tutelle, le Dr François Havyarimana, ces assises visent à repenser en profondeur le système éducatif burundais.
Celui-ci dit que ces états généraux constituent une occasion propice de trouver les pistes et solutions aux défis identifiés dans ce secteur, qui correspondent à un engagement du gouvernement burundais pour redynamiser son système éducatif afin de constituer un socle de qualité à la formation des citoyens capables de mettre en œuvre la vision du développement du pays. N.R.
Burundi – Confessions Religieuses
L’église du Burundi se joint au monde catholique pour célébrer la Sainte Trinité
Bujumbura, le 13 juin 2022 (Net Press) . La Sainte Trinité est une fête chrétienne célébrée par les catholiques le dimanche qui suit la Pentecôte, c’est-à-dire le huitième dimanche après Pâques. Les orthodoxes la fêtent le jour même de la Pentecôte. Elle a pour but de rendre un culte solennel à Dieu en exaltant sa nature divine unique mais distincte en ses trois personnes ; dogme aussi connu sous le nom de mystère de la Sainte Trinité.
Cette célébration est appelée la solennité de la Sainte Trinité par l’Eglise catholique romaine. Avant le concile Vatican II, elle marquait pour les catholiques la fin d’une période de trois semaines pendant laquelle les mariages étaient interdits. Cette période commençait le dimanche des Rogations. Cette pratique continue pour les personnes suivant la forme extraordinaire du rite romain.
La Sainte Trinité, dans le christianisme, est le dogme du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux. L’énoncé du dogme de la Trinité se présente comme la conséquence de ce qui est dit du mystère de Dieu dans les Ecritures : dans l’Ancien Testament, Dieu a révélé son existence et son unicité ainsi que la venue du Verbe Incarné ; dans le Nouveau Testament ont été affirmés la divinité de Jésus-Christ et le caractère personnel de l’Esprit-Saint.
Dans la paroisse Regina Pacis de Kinindo, la messe de 7h30 en français a été célébrée par le curé de la paroisse, Agapit Nindorera, qui a évoqué la solennité de la Sainte Trinité. Outre que sa prédication est toujours savamment préparée, le constat est que la messe est fréquentée par de jeunes fervents croyants sans oublier la chorale elle aussi dominée par des jeunes.
L’ambiance était bon enfant, ce qui a donné l’impression que le temps est passé vite. Ceux qui ont assisté à cette séance ont dit ouvertement qu’ils étaient satisfaits de la durée de cette messe dépourvue d’autres activités comme le baptême des enfants, des fêtes des mouvements d’action catholiques, qui sont fréquentes au cours de la messe de 10h45’, sans oublier des Religieuses et des Religieux qui renouvellent leur fidélité à Dieu.
Nous avons appris, par un communiqué lu après la messe de 7h30, que le dimanche 19 juin 2022, l’église catholique romaine va célébrer la fête du Saint-Sacrement. Les chrétiens ont été invités de se présenter avec des chaussures adaptées à la marche et le cas échéant, de se munir d’un parapluie, pour une procession de la fête du Saint Sacrement. J.M.
Burundi – Nations Unies – Paix
Le secrétaire général de l’Onu s’exprime 100 jours avant la journée internationale de la paix
New York, le 13 juin 2022 (Net Press). Le 21 septembre de chaque année, le monde célèbre la journée internationale de la paix. A l’occasion du 100ème avant cette journée, ce 13 juin 2022, le secrétaire général des Nations Unies a publié un message dont une copie est parvenue à la rédaction. Cette dernière le livre intégralement à son lectorat.
« Chaque année, le 21 septembre, l’ONU invite tous les peuples à déposer les armes et à réaffirmer leur volonté de vivre en harmonie les uns avec les autres.
« À 100 jours de la prochaine Journée internationale de la paix, cette aspiration commune est plus que jamais d’actualité.
« Le thème de cette année est « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix ». Le racisme gangrène les sociétés, normalise la discrimination et alimente la violence. Nous devons le combattre en luttant contre les discours haineux, en favorisant le dialogue et en nous attaquant aux causes profondes des inégalités.
« Durant les 100 prochains jours et au-delà, œuvrons à la protection des droits humains de toutes et de tous et à la construction de sociétés pacifiques et inclusives. Ensemble, nous pouvons contribuer à l’avènement d’un monde exempt de racisme et de discrimination raciale. » D.N.