Rumonge, le 6 août 2022 (Net Press) . Trois cent litres de carburant volés à la société Sogea Satom ont été saisis dans la soirée de ce vendredi, successivement dans les circonscriptions de Rutumo et de Minago de la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays.
Selon nos sources, ces trois cents litres de carburant ont été volés de mèche avec les chauffeurs de l’entreprise Sogea –Satom servant pour la construction de la route Rn3 Bujumbura –Rumonge. Toute cette quantité a été saisie successivement en zone de Minago dans la soirée de ce vendredi et dans la petite matinée de ce samedi d’autres litres ont été saisi sur la colline de Rutumo.
Le deux conducteurs de la société Sogea-Satom, tout comme les agents de gardiennage qui montaient la garde courent toujours. Tout ceci apparaît comme une des conséquences de la pénurie de carburant, selon une opinion. En effet, d’habitude, peu de gens pensent à subtiliser des objets de valeur dans des sociétés où ils travaillent, d’où ils ont pris le risque de voler, attirés par l’appât d’un gain facile et rapide.N.R.
Burundi – Politique
Le Burundi commémore la journée nationale des communes
Bujumbura, le 6 août 2022 (Net Press) . C’est aujourd’hui que le pays a commémoré la journée nationale des communes. Selon des informations officielles, cette fête a été célébrée dans toutes les communes qui composent ce pays.
Selon les concepteurs de ladite journée, c’est l’occasion pour les ressortissants d’une même commune de discuter des projets de développement de leur commune. C’est en outre le moment de partage des ressortissants d’une même commune ; sans oublier l’aide aux indigents.
L’on signalera ici que la journée nationale des communes a été célébrée pour la première fois au mois d’août 2013. Selon toujours des concepteurs de ces rencontres, la journée est commémorée le 1er samedi du mois d’août dans tout le pays. Mêmes les plus hautes autorités se rendent généralement dans leurs communes d’origine pour cette fête. J.M.
Burundi - Politique
L’administrateur de la commune de Mukaza fait un Mea culpa !
Bujumbura, le 6 août 2022 (Net Press) . En marge de la célébration de la journée internationale des communes célébrée en date du 6 août 2022, l’administrateur de la commune urbaine de Mukaza, Renovat Sindayihebura, a demandé pardon à la population présente dans ces cérémonies pour n’avoir pas exécuté le dégagement des déchets jetés dans des poubelles publiques et ce, suite au manque du carburant.
Cet administratif a fait savoir que dans son projet dédié à la « ville propre » commencé au mois de décembre 2021 et qui a pour finalité faire la propreté dans les rues et ménages de son ressort administratif, des déchets jetés dans les poubelles publiques n’ont pas été enlevées et dégagent une odeur nauséabonde qui gêne le public. Il a expliqué que ce manquement a été occasionné par le manque de carburant et fait un mea- culpa, indiquant qu’une issue favorable sera trouvée dans les meilleurs délais. N.R.
Burundi - Politique
Burundi : Gitega doit plus de 147 milliards d’impayés au titre de contributions statutaires aux organismes régionaux et internationaux
Gitega, le 6 août 2022 (Net Press). Le gouvernement propose de se retirer des organismes qui ne lui procurent pas d’intérêts économiques, politiques et financiers escomptés. C’est du moins, selon le compte-rendu du conseil des ministres de ce mercredi 3 août 2022, lu par le porte-parole du gouvernement, Prosper Ntahorwamiye à la Rtnb (Radio Télévision Nationale du Burundi).
Il a déclaré que le Burundi doit 147. 772. 824. 382 francs burundais aux organismes régionaux et internationaux. Des arriérés accumulés à cause du non-respect des engagements financiers par le Burundi au titre des contributions statutaires aux organismes dont la petite nation de l’Afrique de l’est est membre.
Prosper Ntahorwamiye affirme que ces impayés sont dus aux multitudes d’organismes auxquels le Burundi est affilié, sans tenir compte des profits qu’il va en tirer. Entre temps, le pays ne dispose pas de ressources financières nécessaires pour honorer ses engagements.
D’après le porte-parole du gouvernement, c’est le ministre des finances, Domitien Ndihokubwayo, qui a proposé une note y relative au conseil de ministres de retirer le Burundi de certains organismes qui ne lui procurent pas des bénéfices économiques, politiques et financiers escomptés.
Le conseil des ministres a recommandé l’élaboration d’un plan de régularisation échelonnée des arriérés. Le ministère en charge des affaires étrangères est tenu d’actualiser la liste des organismes régionaux et internationaux auxquels le Burundi appartient.
Cette liste permettra au conseil des ministres d’opérer le choix des organismes dans lesquels il préfère rester, selon le communiqué. Concernant un récent rapport du Fonds monétaire international FMI, « le Burundi est monté sur la première marche du triste podium des pays les plus pauvres ».
Et durant plusieurs mois, la petite nation de l’Afrique de l’est dont les dirigeants ne cessent de vanter les richesses naturelles qu’elle renferme sans que la population n’en jouisse, est caractérisée par une pénurie persistante de presque tous les produits sensibles comme le carburant, le sucre, les engrais chimiques, le ciment, l’électricité… et peine à trouver des solutions durables pour y remédier, selon une source qui a décliné l’identité. N.R.
Burundi - Education
« Politique salariale : la fiancée n’est pas venue », dixit l’hebdomadaire La Voix de l’Enseignant.
Bujumbura, le 6 août 2022 (Net Press) . Depuis le gel des annales en 2016 et l’octroi d’une indemnité d’ajustement salarial aux fonctionnaires et agents les moins payés, tous les fonctionnaires engagés depuis 2016 jusqu’en 2022 touchent le même salaire. Le calendrier de mise en œuvre de la politique salariale équitable dans la fonction publique est toujours repoussé. Le gouvernement devrait s’y mettre pour éviter les canulars.
Notre confrère rapporte sur les critères de réintégration et de transfert déjà arrêtés où le directeur d’école voit ses pouvoirs élargis. La date limite de demande de réintégration, de transfert ou de changement de section est fixée au 16 août 2022 pour que deux semaines après, le 30 août de la même année, les résultats soient affichés, d’après une ordonnance en rapport avec la réintégration, l’intégration, le transfert et le changement de section.
Il nous informe également sur le départage des places dans les écoles d’excellence par un concours. Par son communiqué référencé 610/CAB/1197/2022, le ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique communique aux parents et élèves que « le concours d’entrée en 7ème année des écoles d’excellence est prévu le mercredi 10 août 2022 ». D.N.
Burundi - Sécurité – Israël
Nouvelles frappes israéliennes sur Gaza, des membres du Jihad islamique arrêtés en Cisjordanie
Jérusalem, le 6 août 2022 (Net Press) . L’armée israélienne a annoncé, samedi, l’arrestation de 19 membres du Jihad islamique et de nouvelles frappes sur Gaza. Des raids aériens qui pourraient durer "une semaine" et présentés comme une "attaque préventive" alors que l’État hébreu est visé par des tirs de roquettes depuis l’arrestation d’un chef de l’organisation en Cisjordanie occupée, selon France 24 infos
Selon ce media français, un regain de tension qui fait craindre une escalade. Les forces israéliennes ont élargi leur offensive contre le Jihad islamique, samedi 6 août, en annonçant l’arrestation de 19 membres de cette organisation armée en Cisjordanie et en lançant de nouvelles frappes sur Gaza qui ont déjà fait une dizaine de morts, côté palestinien.
Vingt personnes ont été arrêtées par des soldats et des agents des services de sécurité du Shin Bet, lors d’opérations menées samedi matin, "dont 19 sont des membres associés à l’organisation palestinienne terroriste du Jihad islamique", a affirmé l’armée israélienne dans un communiqué.
Israël mène des frappes sur la bande de Gaza depuis vendredi après-midi et le Jihad islamique a envoyé des roquettes sur l’État hébreu. À 8 h 30 locales (5 h 30 GMT), tandis que les alertes aux roquettes continuaient de retentir dans des localités israéliennes adjacentes au territoire palestinien sous blocus, la ville de Gaza était comme paralysée, les rues désertées et les magasins fermés, d’après un journaliste de l’AFP sur place.
L’armée israélienne a annoncé se préparer à "une semaine" d’opérations militaires sur la bande de Gaza. Israël a présenté ces raids comme une "attaque préventive" contre le Jihad islamique, quelques jours après l’arrestation d’un chef de l’organisation en Cisjordanie occupée qui avait fait craindre des actions en représailles, a indiqué un porte-parole militaire israélien, Richard Hecht.
"Pas de négociations en vue d’un cessez-le-feu", selon Israël
Le Jihad islamique, un groupe islamiste soutenu par l’Iran, est très présent à Gaza et en Cisjordanie, un territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967.
L’armée israélienne a estimé avoir tué 15 combattants du Jihad islamique dans ses frappes ayant commencé vendredi après-midi, ciblant notamment des sites de fabrication d’armes, selon elle. Le ministère de la Santé à Gaza a lui fait état de dix morts, "dont une fillette de cinq ans", et de 79 blessés.
Les brigades Al-Qods, branche armée du Jihad islamique, ont dit avoir lancé vendredi "plus de cent roquettes" vers le sol israélien en guise de "première réponse" aux frappes israéliennes ayant notamment tué un des chefs du groupe, Tayssir Al-Jabari. En Israël, aucune victime ni dégât n’ont été identifiés par les tirs de roquettes, a rapporté l’armée. Celle-ci a fait état de 70 projectiles tirés depuis Gaza, dont onze ont atterri à l’intérieur de l’enclave palestinienne sous blocus israélien.
Il s’agit de la pire confrontation entre l’État hébreu et des organisations armées de Gaza depuis la guerre de onze jours en mai 2021, qui avait fait 260 morts côté palestinien, parmi lesquels des combattants et 14 morts en Israël, incluant un soldat, d’après les autorités locales.
L’Égypte, intermédiaire historique entre Israël et les groupes armés de Gaza, s’efforce d’établir une médiation et pourrait accueillir une délégation du Jihad islamique ce samedi, ont indiqué des responsables égyptiens à l’AFP à Gaza. La diplomatie égyptienne avait auparavant indiqué mener des discussions "sans relâche afin de calmer la situation et préserver les vies et les biens".
Un porte-parole militaire israélien a toutefois assuré que l’armée "ne mène pas actuellement de négociations en vue d’un cessez-le-feu".
Le Hamas se tient à distance des affrontements
Après les premiers raids, le Jihad islamique a accusé l’État hébreu d’avoir "déclenché une guerre".
"L’ennemi sioniste a commencé cette agression et doit s’attendre à ce que nous nous battions sans relâche", a déclaré son secrétaire général, Ziad al-Nakhala, dans un entretien avec la télévision libanaise Al-Mayadeen, à Téhéran, la capitale iranienne.
"Israël a mené une opération de contre-terrorisme précise contre une menace immédiate", a déclaré, vendredi, le Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, à la télévision, accusant le groupe armé d’être "un supplétif de l’Iran qui veut détruire l’État d’Israël et tuer des Israéliens innocents".
"Nous ferons tout ce qu’il faut pour défendre notre peuple", a-t-il assuré.
En 2019, la mort d’un commandant du Jihad islamique dans une opération israélienne avait donné lieu à plusieurs jours d’échanges de tirs meurtriers entre le groupe armé et Israël. Le Hamas, qui a combattu l’État hébreu lors de quatre guerres depuis sa prise du pouvoir en 2007, s’était lui tenu à distance des affrontements.
L’unique centrale électrique de Gaza à l’arrêt
Israël impose depuis 2007 un strict blocus à Gaza, enclave de 2,3 millions d’habitants minée par la pauvreté et le chômage. Ces derniers jours, Israël avait déployé des renforts à proximité de l’enclave et avait ordonné, mardi, la fermeture des passages frontaliers, contraignant des milliers de Gazaouis, titulaires de permis de travail en Israël, à rester chez eux.
Cette fermeture a également ralenti la livraison de diesel, nécessaire pour alimenter l’unique centrale électrique de Gaza. Selon un porte-parole, l’installation est à l’arrêt depuis samedi matin faute de carburant. "La centrale électrique à Gaza a cessé (de fonctionner) en raison d’une pénurie de carburant", a déclaré Mohammed Thabet dans un communiqué. Environ 50 personnes quittant normalement quotidiennement l’enclave pour des soins ont également été affectées, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).N.R.