Kayanza, le 9 août 2022 (Net Press). Des informations concordantes indiquent que la police nationale œuvrant dans la province de Kayanza, au Nord du pays, a saisi ce matin 171 kilos de café qui allaient être vendus frauduleusement au Rwanda. Les faits se sont déroulés sur la colline Karama, de la commune de Kabarore, dans cette entité provinciale.
Selon les mêmes sources d’informations, les propriétaires de ce café étaient au nombre de huit, mais la police n’a appréhendé que deux parmi eux, les autres courent toujours même si la police dit être à leurs trousses. Les deux premiers se trouvent dans le cachot communal de police à Kabarore. Cette tentative de fraude est souvent remarquée dans cette province frontalière du Rwanda voisin.
La province de Kayanza semble battre tous les records de la tentative de fraude vers le Rwanda voisin. Il y a quelques mois, une tentative similaire avait été déjouée par la police et les personnes impliquées ont été condamnées à de peines très sévères. Hier, c’était une tentative de vol de vaches et les voleurs ont fui vers ce pays.
De son côté, l’administration demande aux populations d’abandonner la pratique de fraude, mais elle constate que ses appels ne sont pas souvent entendus. Mêmes les condamnations judiciaires semblent ne pas intimider les ressortissants de cette province des plus surpeuplées de ce pays, ce qui serait l’une des raisons que les gens cherchent à vivre à tout prix, même par des voies illégales.
En outre, la monnaie du Rwanda est plus forte par rapport à celle du Burundi, d’où les ressortissants de cette province acceptent de prendre des risques et jouer le quitte ou double. C’est la même chose dans la province de Muyinga, au Nord-est du pays, plus précisément dans la commune de Giteranyi, entre le Burundi et la Tanzanie. J.M.
Burundi - Justice
Un combat contre les « intermédiaires » ou les « commissionnaires » annoncé
Rumonge, le 9 août 2022 (Net Press) . Le président du tribunal de grande instance de Rumonge, au Sud-ouest du pays, met en garde les personnes des gens qui se font passer pour des intermédiaires dans le secteur de la justice. Pour lui, cela ternit l’image des magistrats et partant, l’image de la justice.
Gaspard Nahayo, président du tribunal de grande instance de Rumonge, a mis en garde ces derniers jours les personnes qui se font passer pour des « intermédiaires » ou « des commissionnaires », d’arrêter leurs actions sinon, ils seront arrêtés et punis conformément à la loi.
Il indique que ces intermédiaires passent la journée à ce tribunal en trompant les justiciables pour qu’ils leur donnent de l’argent pour corrompre les magistrats afin qu’ils aient gain de cause dans leur dossiers.
Les justiciables quant à eux demandent que les magistrats qui collaborent avec ces commissionnaires soient identifiés et punis car ce sont eux qui favorisent que la corruption s’enracine.
Le représentant de l’Olucome en province de Rumonge salue cette mesure prise par le président de ce tribunal mais fait remarquer que ce phénomène de « commissionnaires » ou « intermédiaires » s’observe au sein des autres publics où les requérants des services doivent passer par des intermédiaires pour avoir accès à un service quelconque.
En plus de cela, de tels intermédiaires se trouvent également dans les autres prisons et cachots du pays, si bien que lutter cette pratique demande qu’il y ait des mesures prises au niveau national. Sinon, un acte isolé comme c’est le cas à Rumonge risque d’être infructueux. F.N.
Burundi – Economie
Accord de financement de la Bad et de l’Union européenne
Bujumbura, le 9 août 2022 (Net Press) . Le ministre ayant les finances dans ses attributions, Domitien Ndihokubwayo, a signé ce matin un accord de financement d’un montant de plus ou moins 30 millions de dollars américains de la part de la banque africaine de développement, Bad et de l’Union européenne.
Selon le ministre Ndihokubwayo, l’accord concerne trois projets dont la réhabilitation du port de Bujumbura pour l’amélioration du commerce maritime international, le renforcement de la sécurité alimentaire pour faire face aux contrecoups liés à la guerre entre la Russie et l’Ukraine ainsi que le financement pour appuyer le Burundi dans l’entrée du commerce international.
Depuis que les sanctions contre le Burundi ont pris fin au cours de l’année 2021, le pays enregistre des financements tous azimuts qui pourraient relever son économie fragilisée par plusieurs années de crise politico-sécuritaire, d’isolement et de sanctions économiques. Mais les spécialistes disent que les financements ne suffisent pas, ils font savoir qu’une bonne gouvernance est également nécessaire. D.N.
Burundi - Communication
Des assises pour refaire la maison de la presse !
Ngozi, le 9 août 2022 (Net Press) . Il se tient dans la province de Ngozi, au Nord du pays, un atelier de renforcement des capacités des représentants des organisations des professionnels des medias pour refaire les activités de la maison de la presse.
Selon Onésime Harubuntu, vice-président de la maison de la presse et président de l’association burundaise des radiodiffuseurs (Abr), ces assises de 4 jours à Ngozi à l’endroit des représentants des organisations des professionnels des medias s’organisent dans le cadre du projet " renforcement des medias burundais pour soutenir la cohésion, la prévention de la violence et la promotion du dialogue social".
Le projet est financé par l’Union européenne via Aprodem Girizina et va cibler deux objectifs. Lire et comprendre de la même façon les statuts et règlements d’ordre intérieur de la maison de la presse, présenter le plan stratégique de la maison de la presse afin qu’elle ait un outil de plaidoirie pour se positionner en tant qu’entité fédératrice des organisations des professionnels des medias agrées au Burundi.
Onésime Harubuntu dit que les principales motivations qui ont poussé l’association burundaise des radiodiffuseurs à proposer ces assises sont de renforcer la représentativité des organisations des professionnels des medias aux activités de la maison de la presse, de renforcer la durabilité des medias et organisations des professionnels des medias indépendants au Burundi.
Il s’agit également de renforcer la crédibilité des bailleurs envers les medias, de mettre en place des place un plan stratégique commun à toutes les organisations des professionnels des medias pour que leur encadrement tant professionnel que financier soit assuré par des organes fiables. N.R.
Burundi – Santé
Gitega assouplit des conditions de dépistage du covid-19
Gitega, le 9 août 2022 (Net Press) . C’est une bonne nouvelle pour les voyageurs membres de la communauté de l’Afrique de l’Est malgré la recrudescence de cette menace planétaire dans notre pays, qui est le covid-19. En effet, le coût du dépistage des voyageurs qui entrent au Burundi passe de 100 à 50 dollars américains.
C’est la décision du comité de riposte contre le covid-19 aux voyageurs qui entrent au Burundi via l’aéroport international Melchior Ndadaye, qui n’auront plus besoin d’avoir le certificat PCR négatif pour entrer dans le pays. Par contre, le test PCR négatif reste exigé à l’arrivée de cet aéroport.
En revanche, le test PCR négatif reste exigé pour les voyageurs qui se rendent dans les pays qui demandent ce test avant d’atterrir sur leurs territoires. La rédaction a contacté un membre de la diaspora à ce sujet. Il a indiqué que les Burundais paient soit 60.000 Fbu, soit 30 dollars américains et que pour eux, rien n’a changé. Ch.N.
Burundi – Société
Le Burundi célèbre la journée internationale des peuples autochtones
Gitega, le 9 août 2022 (Net Press) . A l’occasion de la journée internationale des peuples autochtones, le Burundi n’a pas manqué de se joindre au monde. Selon nos informations, les cérémonies se sont déroulées dans la province de Gitega, la capitale politique située au Centre du Burundi.
Les personnes d’ethnie twa dans notre pays sont considérées comme des peuples autochtones. Cette journée arrive au moment où les Batwa, un peu partout dans le pays, indiquent qu’ils font face à une pauvreté extrême, ce qui pousse certaines familles à ne pas envoyer leurs enfants à l’école. Ils n’ont pas de terre, la poterie qui leur faisait vivre dans le temps n’est plus à la page.
Comme ils n’ont pas d’autres ressources, certains d’entre eux préfèrent se rendre dans des régions où l’agriculture est encore possible et cultivent pour les propriétaires de ces terres moyennant paiement. D’autres disent en toute sincérité qu’ils ne connaissent pas cette journée et qu’ils l’entendent par la voie de presse.
Malgré cela, il y a des organisations des Batwa qui ont des financements même s’ils ne parviennent pas à tous les membres de cette communauté. En outre, il y a des Batwa au parlement et au gouvernement qui devraient piloter les autres pour leur auto développement.
De son côté, le système des Nations unies n’est pas resté indifférent à cette occasion. Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a publié un message à l’occasion de cette journée dont une copie est parvenue à la rédaction de Net Press. Nous le livrons en entièreté à l’endroit de notre lectorat.
« Cette année, à l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones, nous donnons un coup de projecteur sur le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission des connaissances traditionnelles.
« Les femmes autochtones sont des gardiennes des savoirs touchant à la médecine et aux systèmes alimentaires traditionnels.
« Elles sont des championnes des langues et des cultures autochtones.
« Elles défendent l’environnement et les droits humains des peuples autochtones.
« Pour construire un avenir équitable et durable où personne n’est laissé de côté, nous devons faire entendre la voix des femmes autochtones.
« Les connaissances traditionnelles autochtones peuvent offrir des solutions à bon nombre de nos problèmes communs.
« Lors de ma récente visite au Suriname, j’ai pu voir de mes propres yeux comment les peuples autochtones protègent leur forêt tropicale et sa riche biodiversité.
« En cette Journée internationale, j’engage les États Membres à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et à promouvoir les connaissances traditionnelles autochtones au service de toutes et tous. » D.N.
Burundi – Usa – Justice
Donald Trump : Le monde s’effondre… !
Tallahassee, le 9 août 2022 (Net Press) . Le « monde s’effondre » est le roman d’un célèbre écrivain nigérian, Chinua Achebe, un livre qui témoigne sur le mode de vie des Africains avant et pendant la colonisation de l’Afrique noire par les Européens. Adapté à Donald Trump, l’on parlerait de sa vie de président des Etats-Unis et de sa vie d’ancien président.
Dans ses livraisons d’hier, la rédaction indiquait que l’ancien président Donald Trump est de plus en plus écarté de la Maison Blanche en 2024 du fait que l’establishment républicain commence à préférer De Santis à Donald Trump, selon Steven Ekovich, historien et professeur de sciences politiques à l’université américaine de Paris.
Il vient d’annoncer ce lundi 8 août que sa résidence célèbre de Floride, a été perquisitionnée par la police fédérale, Fbi. Donald Trump, qui n’avait pas l’habitude de se plaindre, se dit victime d’une « persécution politique » car, a-t-il expliqué, après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, la perquisition non annoncée n’était pas nécessaire.
Officiellement, il n’y a pas encore de commentaires mais les médias américains semblent mentionner que cette perquisition concerne des documents emportés par Donald Trump après son départ de la Maison Blanche, mais qui ont été récupérés par les archives nationales après un bras de fer judiciaire.
Selon la loi américaine, le fait de soustraire de tels documents est passible de poursuites judiciaires. L’ancien président n’en est pas encore là, mais le ministre de la justice a invoqué un jour, il n’y a pas longtemps encore, que personne n’est au-dessus des lois, ce qui est en réalité une épée de Damoclès judiciaire sur le cou de l’ancien président.
Tout se joue depuis le 6 janvier 2021, avec l’assaut contre le Capitole par des centaines des partisans de Donald Trump. Une commission parlementaire a été créée à ce stade et creuse depuis le dossier pour faire la lumière sur le rôle joué par Trump sur cet épisode sombre des institutions américaines.
En effet, ses partisans ont semé ce jour-là la violence et le chaos à l’intérieur du siège du congrès, retardant la certification de Joe Biden à la présidentielle. Toujours très populaire parmi les républicains, Trump manifeste de plus en plus l’ambition de se présenter à l’élection présidentielle de 2024 et sa victoire sonnerait comme une esquive de justesse de la justice américaine.
Cependant, les Etats-Unis ne sont pas encore au bout de la peine. Aux dernières nouvelles, des républicains qui ont appris la perquisition de la maison de Donald Trump ont mal accueilli l’action de la police fédérale et promettent de se venger lorsque le parti républicain aura repris le contrôle de la chambre à l’issue des élections de mi-mandat qui se tiendront en novembre prochain. J.M.