Bujumbura, le 18 août 2022 (Net Press) . Une partie de l’hôtel Royal Palace, situé à Kinindo Ouest, en mairie de Bujumbura, a pris feu à l’aube de ce jeudi 18 août 2022, sans faire de dégâts humains heureusement. Quelques ustensiles de cuisine ont été endommagés, comme l’affirme un employé de cet établissement hôtelier qui a décliné son identité.
Selon la même source, l’incendie est venu de la cuisine mais a été vite maitrisé grâce à l’intervention musclée des sapeurs-pompiers qui sont venus à temps. Aucun dégât humain n’a été enregistré, quelques ustensiles de cuisine ont été endommagés. N.R.
Burundi – Justice
Libération des prisonniers de la province de Ruyigi
Ruyigi, le 18 août 2022 (Net Press) . Nous apprenons que ce jeudi 18 août, la ministre de la justice, Domine Banyankimbona, était dans la province de Ruyigi, à l’Est du pays, où elle a procédé à la libération de 22 prisonniers relâchés suite à la grâce présidentielle. Elle a demandé aux détenus relâchés par le régime du président Evariste Ndayishimiye de ne pas retomber dans d’autres travers passibles de poursuites judiciaires.
Notons que le président de la République, Evarisite Ndayishimiye, qui semble trop regardant sur le secteur de la justice, a déjà gracié un nombre important de détenus dans différentes prisons, mais la mise en vigueur de cette mesure se fait lentement, officiellement dit-on, pour se rassurer que ce sont les véritables concernés qui doivent rentrer dans ce contexte. J.M.
Burundi - Politique
L’ancienne administratrice de Kanyosha destituée sort de son silence !
Bujumbura, le 18 août 2022 (Net Press) . Geneviève Ntahomvukiye, l’ancienne patronne de la commune de Kanyosha, dans la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays, destituée dernièrement par le ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, est finalement sortie de son silence.
Geneviève Ntahomvukiye, dans une lettre écrite en date du 16 août 2022 au Ministre ayant l’intérieur dans ses attributions, s’est inscrite en faux contre les accusations de Gitega centrées sur l’attribution des marchés dans la fabrication des cahiers de ménages dans l’opacité, le vol des fonds destinés à la sécurité sociale, donc la cotisation des employés de cette commune a l’institut nationale de la sécurité sociale (Inss) et à la mutuelle de la fonction publique, la gestion opaque de la trésorerie communale, la falsification des procès-verbaux des assises du conseil communal, le licenciement abusif des employés de cette commune « ne sont pas fondées et visent à ternir son image dans la société ».
Dans cette lettre, Geneviève Ntahomvukiye revient sur les accusations face à l’attribution du marché centré sur la fabrication des cahiers de ménage dans l’opacité. Cette ancienne autorité de cette localité dit qu’elle avait reçu l’injonction de la part du gouverneur de Province Bujumbura de procéder à l’autorisation de la fabrication des cahiers de ménages.
Pour elle, cette requête était irrecevable car la santé économique n’était bonne pour la fabrication. Un particulier natif de cette province a investi dans cette affaire pour des fins personnelles, la population de cette localité s’approvisionnait en cahiers de ménages à partir de cet opérateur économique
Revenant sur ses accusations relatives au vol des fonds destinés à la cotisation des employés de cette commune à l’institut nationale de la sécurité sociale(Inss) et à la mutuelle de la fonction publique, Geneviève Ntahomvukiye riposte qu’elle avait entamé la procédure de la sécurité sociale des employés de cette commune, une pratique qui avait été abandonnée en 1977. Elle s’étonne que parmi les chefs d’accusations qui ont provoqué sa destitution, figure ce manquement.
Réagissant face à l’utilisation des fonds communaux dans l’opacité, cette ancienne autorité de Kanyosha dit que ces accusations sont dépourvues de toute forme de fondements, car selon elle, l’inspection provinciale des finances communaux dans cette commune n’avait relevé aucun manquement.
Réagissant face à la falsification des procès- verbaux des assises du conseil communal, Geneviève Ntahomvukiye trouve ses accusations mensongères car selon elle, le président du conseil communal ne pouvait pas apposer sa signature sur un procès-verbal déjà falsifié.
Geneviève Ntahomvukiye dit que certains employés de cette commune ont été licenciés abusivement et pointe du doigt le président du conseil communal. Elle déplore qu’une somme colossale à hauteur de 27 millions soit allouée de dédommagement de l’ancien comptable de cette commune, une somme qui aurait été au chevet de la trésorerie communale
Cette ancienne administratrice de cette commune, à travers cette lettre, demande au ministre en charge de l’intérieur dans ses attributions de mener des enquêtes approfondies pour prendre connaissance sur les manquements qui hantent cette commune et de s’enquérir sur la santé économique de cette entité administrative aujourd’hui qui va mal. N.R.
Burundi – Ue – Santé
L’Union européenne au chevet de la couverture sanitaire universelle au Burundi !
Bujumbura, le 18 août 2022 (Net Press) . Dans un communiqué de presse conjoint rendu public ce jeudi, le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida, en collaboration avec la représentation de l’agence belge pour le développement, la délégation de l’Union européenne et l’ambassade du royaume de Belgique a officiellement procédé ce jeudi 18 août 2022, au lancement de la 3ème phase du programme d’appui au système de santé à travers l’outil de financement basé sur la performance « Amagara mu muryango » financé par l’Union européenne à hauteur de 48,5 millions d’euros et 6,1 millions d’euros par le Royaume de Belgique.
Dans ce communiqué de presse conjoint, ce programme (2022-2026 ) vise à contribuer à la mise en place contribuer à la mise en place de la couverture sanitaire universelle par l’amélioration de l’accès durable aux services de santé et de la qualité de soins , en particulier en matière de santé de la reproduction, maternelle, néonatale, infantile et des adolescents.
Selon la ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida, Dr Sylvie Nzeyimana, « la mise en œuvre du programme Amagara meza cadre bien avec les orientations du gouvernement du ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida et vient donc contribuer à l’attente déjà fixé par le Burundi.
Pour ce membre du gouvernement, ce programme s’inscrit pleinement dans la politique nationale du gouvernement du Burundi de la gratuité des soins en faveur des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, avec l’appui de l’Union européenne et du Royaume de Belgique depuis 2016.
Le représentant résident de l’Enabel au Burundi, Abou El–Mahassine Fassi –Fihli indique que « chaque année, environs 8 millions de consultations d’enfants, 900.000 nouvelles consultations de femmes enceintes et 400.000 accouchements assistés sont pris en charge gratuitement dans les hôpitaux et centre de santé au Burundi et ajoute que la 3ème phase du programme dénommé « Amagara mu muryango ». Elle a poursuivi que l’accès aux soins et services de santé sera garanti à environ 42 % de la population composée de femmes enceintes et enfants de moins de 5 ans et que ce financement est un signe d’engagement de l’Union européenne et du Royaume de Belgique a appuyé le secteur de la santé au Burundi.
Pour le chef de délégation de l’Union européenne au Burundi, Claude Bochu, dans un point de presse tenu à cet effet, a fait savoir que cet appui va permettre la rénovation des bâtiments des structures sanitaires, surtout dans les milieux où vivent les sujets vivant dans le dénouement et ajoute que ce financement va faciliter la stabilisation gratuite des soins de santé dont les bénéficiaires sont les personnes moins favoriser en particulier les femmes. N.R.
Burundi - Société
Ngozi : Une fillette de 8ans violée en commune Marangara
Ngozi, le 18 août 2022 (Net Press) . Une fillette de 8 ans a été violée lundi de cette semaine sur la colline Condori, de la zone de Giheta, en commune de Marangara, de la province de Ngozi, au Nord du pays. L’époux de sa mère a été arrêté et est entre les mains de la police de Marangara pour une enquête y relative.
Nous apprenons que le présumé auteur de ce viol est l’époux de sa mère qui a été arrêté lundi et remis au commissariat communal de la police de Marangara. Et dans la foulée, il a été transféré au cachot du commissariat provincial de Ngozi, où un dossier de flagrance au tribunal de grande instance de Ngozi est attendu ce jeudi, selon des sources concordantes.
Des défenseurs des droits de l’homme estiment que les phénomènes de violence sexuelle dans cette localité du pays, surtout chez les jeunes filles, deviennent de plus en plus inquiétants, d’autant plus qu’en l’espace de trois mois, six jeunes filles ont été violées sexuellement et demandent aux autorités administratives et policières de prendre des mesures draconiennes pour décourager ce manquement qui inquiète. N.R.
Burundi – Kenya – Politique
« Un bras de fer qui tourne au dialogue de sourds », dixit Rfi
Nairobi, le 18 août 2022 (Net Press) . Mercredi 17 août, Raila Odinga et sa coalition ont confirmé qu’ils allaient déposer un recours devant la cour suprême pour contester l’annonce de la victoire de William Ruto par le président de la commission électorale lundi. Pendant ce temps, William Ruto présentait les priorités de son futur gouvernement devant les élus de sa coalition, presque comme si de rien n’était.
Le clan de Raila Odinga persiste. Ce mercredi, les élus de sa coalition ont approuvé le dépôt d’un recours devant la cour suprême pour tenter de faire annuler la victoire de William Ruto. Le mot d’ordre : ne pas baisser les bras et continuer malgré les circonstances à se montrer confiants, à l’image de Martha Karoua hier, la colistière de Raila Odinga. « Notre victoire est différée, mais elle va arriver. Et c’est un message qui s’adresse à tout le monde. Merci de votre soutien. Nous ne vous laisserons pas tomber ».
Au même moment, William Ruto endossait le costume présidentiel dans un discours devant les élus de sa coalition. Il n’a pas cité le nom de Raila Odinga et seulement évoqué brièvement la contestation de son élection. Sa stratégie : aller de l’avant et montrer qu’il se projette déjà dans l’action du futur gouvernement.
« Les attentes du peuple kenyan sont immenses et nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de perdre du temps. Nous allons bientôt, dès que le processus sera terminé, prendre des mesures pour nous assurer de diriger un gouvernement transparent, démocratique et responsable ». D.N.