Rumonge, le 24 novembre 2022 (Net Press). Dans son édition de ce 23 novembre, la rédaction mentionnait le cas d’un homme du nom d’Ernest Kabushemeye, qui a tué son épouse dans la soirée du 22 novembre, l’accusant d’infidélité.
Nous apprenons que le tribunal de grande instance de Rumonge, au Sud-ouest du pays, a condamné cette personne qui a tué son épouse à une peine de 20 ans de prison ferme dans un procès de flagrance tenu ce mercredi soir.
Ernest Kabushemeye a échoppé d’une peine de 20 ans d’emprisonnement ferme pour avoir tué par poignard sa femme du nom d’Ernestine Misago, dans la nuit de ce mardi sur la colline de Mutambara en commune de Rumonge.
Devant la barre, au tribunal de grande instance de Rumonge, le prévenu a avoué avoir tué son épouse mais a déclaré avoir agi sous l’effet de l’alcool, tout en accusant son épouse d’infidélité conjugale. Il a cependant regretté d’avoir agi sous l’effet de la colère et de l’alcool.
L’émotion était forte et la salle d’audience était archicomble. Après avoir mis l’affaire en délibéré, le tribunal a condamné Ernest Kabushemeye à une peine de 20 ans d’emprisonnement. La famille de la victime demandait que ce criminel soit condamné à perpétuité et verse les dommages et intérêts.
La femme laisse 8 enfants qu’elle a eu avec son bourreau. Les violences conjugales se multiplient ces derniers mois selon les défenseurs des droits de l’homme dans la région. F.N.
Burundi – Politique – Communication
Ouverture d’une troisième édition des états généraux de la communication et des médias
Gitega, le 24 novembre 2022 (Net Press) . Cette activité a été ouverte ce matin par le vice-président de la République, Prosper Bazombanza, qui s’est félicité de la bonne prestation de la presse actuellement, contrairement aux années passées, tout en reconnaissant que la presse burundaise travaille dans des conditions difficiles.
D’une part, a-t-il fait remarquer, par manque de moyens, les médias ont recruté de jeunes gens sans expérience, ce qui a conduit à l’amateurisme, diluant par conséquent la qualité des informations livrées par les médias.
Il a reconnu qu’en 2011, lors de la deuxième édition des états généraux de la communication qui s’est tenue dans la même salle du grand séminaire Saint Jean Paul II, il y a eu des recommandations dont les unes ont été mises en application et d’autres hélas, ne sont pas encore exécutées, plus de 10 ans après.
Après l’ouverture officielle, les activités ont commencé. L’on a évoqué les recommandations de 2011 qui ont été mises en exécution et d’autres qui ne l’ont pas été. Il y a eu un cas qui a attiré l’attention de l’assistance, à savoir la recommandation relative à la dépénalisation des délits de presse.
Celle-ci a été mise en application en 2013 mais quelques années plus tard, elle a été retirée des recommandations mises en application. Il semble qu’elle peut encore être envisagée dans un futur proche car l’on est en train de retoucher la loi sur la presse, une quatrième modification dans moins de 10 ans.
Cependant, il y a eu des critiques à l’endroit de l’organisation car, non seulement il y a eu de retards sur le calendrier, mais également il était prévu 11 exposés pour la seule journée de ce 24 novembre, ce qui risque de ne pas faciliter la tâche aux participants. J.M.
Burundi – Rd Cogo – Angola – Sécurité
Mini-sommet autour de la question sécuritaire à l’Est de la RDC
Luanda, le 24 novembre 2022 (Net Press) . Plusieurs chefs d’Etat, dont celui de l’Angola, qui a invité le sommet, du Burundi Evariste Ndayishimiye, de la Rd Congo, Félix Tshisekedi et le ministre des affaires étrangères du Rwanda, se sont rencontrés ce 23 novembre à Luanda en Angola pour une désescalade à l’Est de ce vaste voisin de l’ouest.
Entre autres décisions, il y a la cessation des hostilités en général, en particulier des attaques du M23 contre les Fardc à partir de ce 25 novembre. Il y a aussi la poursuite du déploiement intégral de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’est.
Il y a également l’intervention de la force régionale contre le M23, conformément aux prescrits du processus de Nairobi et au rapport des chefs d’état-major de la Cae, qui s’est tenue à Bujumbura en cas de refus du M23 de cesser les hostilités et de se retirer des territoires occupés.
Le M23 doit se retirer des zones occupées et se replier sur ses positions initiales. L’on doit créer les conditions en vue de l’occupation des zones actuellement sous contrôle du M23, par la Fardc, avec le soutien du mécanisme de vérification ad hoc.
C’est également la cessation de tout soutien politico-militaire au M23 et à tous les autres groupes armés locaux et étrangers opérant à l’est du Congo. Fdlr – Foca, Red-Tabara et Adf ainsi que les autres groupes armés opérant sur le territoire congolais devront déposer les armés immédiatement et engager leur rapatriement inconditionnel avec le soutien de la Monusco. D.N.