Bujumbura, le 25 novembre 2022 (Net Press) . C’est hier que la nouvelle secrétaire exécutive de la commission vérité et réconciliation, Mme Evelyne Butoyi, a prêté serment. L’activité a eu lieu ce jeudi au bureau de ladite commission en présence des membres du bureau, des commissaires et des cadres de la commission.
Le président de cette Cvr, Pierre-Claver Ndayicariye, lui a souhaité plein succès dans ses nouvelles fonctions et une bonne collaboration avec le personnel de la commission en vue d’avoir une bonne performance dans cette mission de recherche de la vérité au service de la réconciliation au Burundi. De par le passé, elle a occupé d’autres fonctions de ministre et de porte-parole du chef de l’Etat. J.M.
Burundi – Economie
Regideso : Diminution des prix des outils ou détournement de fonds ?
Bujumbura, le 25 novembre 2022 (Net Press) . Le directeur général de la Régie de distribution de l’électricité et de l’eau, Regideso, Jean Albert Manigomba, a pris l’avion en direction de la Belgique avec cette intention de vérifier la véracité sur les prix pratiqués sur le marché des outils qu’utilise cette entreprise étatique.
Selon des informations dignes de foi, les prix réels de ces outils sont de loin inférieurs à ceux qui étaient déclarés par ceux qui les achètent. Celles-ci rapportent qu’un transformateur qui était acheté avant à 23 millions de nos francs est revenu à 3 millions après sa descente sur terrain. Quant aux tuyaux, ils étaient achetés à 6 milliards avant son déplacement et pour le moment, ils sont à 1,4 milliards. D.N.
Burundi - Education
Pas d’enseignants qualifiés ni de matériels didactiques dans le domaine des Arts et sports
Bujumbura, le 25 novembre 2022 (Net Press) . C’est le constat de notre confrère, l’hebdomadaire « La Voix de l’Enseignant ». en effet, la Direction communale de l’éducation en commune Muha connaît une crise grave en matière d’enseignement des cours du domaine des Arts et sport. Au fondamental, comme dans d’autres domaines, les cours de musique, l’art dramatique, le dessin et sport sont rassemblés dans un seul domaine intitulé Domaine des arts.
Tous ces cours sont censés être dispensés par un seul enseignant. Aussi, le matériel manque. En la place des ballons, des enseignants de sport font recours aux balles fabriquées par les élèves eux-mêmes à base de caoutchouc pour servir de matériel didactique.
Dans une autre rubrique, ce journal évoque une sélection précoce des athlètes dans les écoles de Gitega. L’école est la pépinière des cadres du pays, mais également des athlètes qui représentent le Burundi dans des compétitions internationales. La direction communale de l’éducation de Gitega s’y met précocement.
A l’école fondamentale de Bushaza, l’on connaît une double vacation de salles. Des écoles fondamentales font souvent face aux effectifs élevés des écoliers. Même si elles font recours à la double vacation des salles et des maîtres, des fois le débordement ne manque pas.
C’est le cas de l’école fondamentale de Bushaza de la commune et province Kirundo, dont les salles de classes se partagent entre les classes de 7ème et deux groupes pédagogiques obligés de suivre les cours toujours les après-midi.
L’administration communale ne semble pas préoccupée par ce manque de salles car jusqu’à présent, il n’y a pas de mobilisation de la population pour l’érection de nouvelles salles de classe. La pédagogie en pâtit.
D’un autre côté, les écoles sont sommées de délivrer les diplômes et certificats avant le 15 décembre 2022. La mesure de faire payer les élèves les frais d’achat des parchemins de diplômes et certificats perturbe le travail de remise des diplômes et certificats. L’ordonnance est tombée à la fin de l’année scolaire 2021-2022. Les élèves étant déjà rentrés, ils sont introuvables. Certains directeurs préfèrent payer ces frais quitte à les faire exiger le jour de la remise.
Enfin, la numérisation des enseignements préoccupe l’ONG Bibliothèque sans frontière (BSF). Cette dernière est une ONG française fondée en 2007 à Paris, à l’initiative de l’historien Patrick Weil. Elle souhaite faciliter l’accès à la culture, à l’éducation et à l’information aux populations vulnérables.
Très connu dans le monde éducatif burundais par son projet biblio-malle qui faisait la promotion de la lecture à travers la distribution dans les écoles des malles de livre de lecture, BSF avec son nouveau projet change de fusil d’épaule pour œuvrer dans le monde numérique. "
Pas besoin de hard copy, le support papier, ni de tableau noir pour bien enseigner, nous voulons un changement radical de pédagogie qui n’utilise pas de papiers et respectueuse de l’environnement", déclare Richard Nkunzimana, formateur au système numérique à la bibliothèque sans frontière-Burundi. Et d’ajouter qu’il faut marcher avec le temps et les époques. Ch.N.
Burundi – Nations Unies - Droits Humains
Les Nations unies s’expriment à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
New York, le 25 novembre 2022 (Net Press) . Cette journée est commémorée le 25 novembre de chaque année et le secrétaire général de cette institution mondiale a sorti une déclaration y relative. L’agence de presse Net Press a pu se procurer d’une copie et elle livre entièrement à son aimable lectorat.
« La violence contre les femmes et les filles est la violation des droits humains la plus répandue au monde.
« Toutes les 11 minutes, une femme ou une fille est tuée par un partenaire intime ou un membre de sa famille. On le sait aussi, des facteurs de stress, tels que la pandémie de COVID-19 ou les turbulences de l’économie, conduisent inévitablement à encore plus de violences physiques et verbales.
« Les femmes et les filles sont par ailleurs confrontées à un phénomène endémique de violence en ligne : des discours haineux misogynes au harcèlement sexuel, en passant par les abus d’images et le « grooming » auxquels se livrent les prédateurs.
« Ces discriminations, violences et atteintes ciblant la moitié de l’humanité coûtent très cher. Elles limitent la participation des femmes et des filles dans toutes les sphères de la vie, elles les privent de leurs droits et libertés fondamentales et elles entravent la reprise économique équitable et la croissance durable dont notre monde a pourtant tant besoin.
« L’heure est venue d’une action transformatrice qui mette fin à la violence contre les femmes et les filles.
« Pour y arriver, il faut que les gouvernements conçoivent, financent et mettent en œuvre des plans d’action nationaux contre ce fléau.
« Les groupes locaux et la société civile doivent participer à chaque étape de la prise de décision.
« Les lois doivent être appliquées et respectées, pour que les survivantes puissent faire valoir leurs droits à la justice et à une aide.
« Et il faut soutenir les campagnes publiques qui remettent en cause les normes patriarcales et rejettent de la misogynie et de la violence.
« Par ailleurs, comme le rappelle le thème de cette année, « Tous Unis : Militons pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles », il faut se tenir aux côtés de celles et ceux qui militent dans le monde entier pour faire advenir le changement et aider les survivantes de la violence. J’appelle les gouvernements à augmenter de 50 % le financement des organisations et mouvements de défense des droits des femmes d’ici à 2026.
« Nous devons agir et faire entendre nos voix pour défendre les droits des femmes.
« Ensemble, déclarons avec fierté que nous sommes féministes.
« Reléguons à jamais la violence contre les femmes et les filles à la place qui lui revient :
dans les livres d’histoire. » J.M.