Bujumbura, le 26 novembre 2022 (Net Press). D’après un communiqué émanant de la police nationale du Burundi, il est porté à la connaissance des populations « bujumburaises » que ce samedi 26 novembre, la police va procéder à des entrainements dans le but de faire face au terrorisme.
C’est pourquoi elle a averti que dans les différents quartiers, il pourrait y avoir des bruits qui ressemblent à ceux des fusils et des explosions de grenades, voire de bombes. Elle voudrait que des gens ne soient pas terrifiés par ces activités. Il y aura également des semblants de manifestions et d’émeutes dans le cadre de cette même activité. J.M.
Burundi – Justice
La cour pénale internationale poursuit son bonhomme de chemin malgré tout
La Haye, le 26 novembre 2022 (Net Press) . Selon des informations en provenance du siège de la cour pénale internationale, celle-ci a fait savoir que des enquêtes sur le Burundi vont bon train et que bientôt, elles prendront fin. Elle se prépare pour le moment à émettre des mandats d’arrêt internationaux pour les auteurs présumés.
Cette déclaration apparaît cinq après le début des enquêtes proprement dites sur les crimes qui auraient été commis dans ce pays car, précise cette cour, le travail doit être minutieux du fait que les enquêteurs n’ont pas accès au territoire du Burundi. Pour cela, la collecte des éléments à charge et à décharge n’est pas une tâche facile.
Il semble que six crimes ont retenu l’attention de l’équipe des enquêteurs, à savoir le meurtre et la tentative de meurtre, l’emprisonnement ou la privation grave de la liberté, la torture, le viol, la disparition forcée et la persécution. Ces crimes commis à partir de 2015 ont été l’œuvre des agents de l’Etat et d’autres groupes mettant en œuvre les politiques de l’Etat.
La cour pénale internationale cite la police burundaise, le service national et des unités de l’armée burundaise opérant en grande partie selon des chaînes de commandement parallèles et conjointement avec des jeunes du parti de l’Aigle, annonce le bureau du procureur sis à La Haye, aux Pays Bas.
Le même bureau précise cependant qu’il ne doit pas se limiter aux incidents et crimes décrits dans la décision, mais qu’il peut, sur base des éléments de preuve, élargir son enquête à d’autres crimes contre l’humanité ou à d’autres crimes relevant de la compétence de la cour comme le génocide ou les crimes commis hors du Burundi par des ressortissants de ce pays.
Concernant le cadre temporel, l’enquête se concentre sur les crimes commis entre le 26 avril 2015 (début de la crise politico-sécuritaire) et le 26 octobre 2017, date de retrait effectif du Burundi du statut de la cour pénale internationale, mais pourra également s’étendre aux crimes connexes perpétrés pendant une autre période ou à ceux qui ont continué d’être commis, ajoute encore le bureau du procureur de la cour pénale internationale. D.N.
Burundi - Economie
Les habitants de la province Muyinga se plaignent…
Muyinga, le 26 novembre 2022 (Net Press) . Selon des informations en provenance de la province de Muyinga, au Nord-est du pays, les membres du parti au pouvoir ont sommé aux habitants de contribuer, soit en nature ou en argent, pour la semaine dédiée au combattant du Cndd-Fdd, mais ces contributions ont échoué dans des poches de certains, se plaignent-ils.
Ce sont surtout les jeune du parti de l’Aigle qui se sont mobilisés pour collecter ces contributions jugées forcées par des non membres de ce parti. Ils n’avaient pas en retour de quittances ou de reçu qui prouvent que tel a contribué, d’où ils avaient toutes les raisons de croire que ces montants ont été détournés.
Même les fonctionnaires de l’Etat n’ont pas été épargnés. Ceux qui ont été nommés par décret ont contribué à hauteur de millions de francs burundais et d’autres en centaines de mille, selon ceux qui ont été frappés par cette mesure, comme le mentionnent des témoins oculaires de cette forme de contribution.
La semaine dédiée au combattant a pris fin le 19 novembre dernier, mais les anciens combattants issus d’autres mouvements armés qui ont combattu l’armée burundaise se disent exclus. Pour eux, la cérémonie devrait être organisée par le ministère en charge des anciens combattants pour revêtir un caractère inclusif. Ch.N.
Burundi – Rd Congo – Politique
La commission électorale nationale indépendante annonce la date pour l’élection présidentielle
Kinshasa, le 26 novembre 2022 (Net Press). La prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo est fixée au 20 décembre 2023, selon le calendrier annoncé officiellement, ce samedi 26 novembre, par la commission électorale nationale indépendante, Ceni. J.M.