Bujumbura, le 1er décembre 2022 (Net Press). Nous apprenons que des malfaiteurs ont détruit des champs de haricot et de manioc, au nombre de 7, dans la commune de Nyambuye, de la province de Bujumbura, à l’Ouest du pays. Selon des informations à la disposition de la rédaction, des conflits fonciers seraient à la base de cette destruction méchante.
Les victimes de ce forfait indiquent qu’ils connaissent les auteurs de ce crime, ce que rejettent énergiquement les accusés. Ces dernières demandent à la justice d’intervenir pour punir les coupables, surtout que la perte consécutive à cette destruction est une famine qui pourrait s’étendre sur deux ans.
Un cas similaire a été enregistré dans la province de Karusi, mais avec des ingrédients politiques. En effet, quatre membres du parti politique de l’opposition Cnl ont été arrêtés samedi 26 novembre, accusé de vols de patates douces dans les champs. Le parti d’Agathon Rwasa rejette énergiquement ces accusations et évoque des donnes politiques derrière ces arrestations. J.M.
Burundi – Justice
Deux personnes soupçonnées de tuer une femme arrêtées dans la province de Rumonge
Rumonge, le 1er décembre 2022 (Net Press) . Dans ses dépêches d’hier, la rédaction a mentionné le cas d’une femme dont le corps sans vie a été retrouvé dans la matinée de ce mercredi dans la province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. Au moment où nous mettons sous presse, nous apprenons que deux personnes soupçonnées de l’avoir tuée ont été arrêtées aujourd’hui. Nous y reviendrons dans nos futures publications.
Burundi – Communication
Célébration de la journée internationale de l’accès universel à l’’information
Bujumbura, le 1er décembre 2022 (Net Press) . Ce matin, le ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias, en partenariat avec la Maison Unesco pour la culture et la paix au Burundi, a célébré la journée internationale de l’accès universel à l’information, qui a eu lieu à Zion Beach, en mairie de Bujumbura.
A cette occasion, la ministre de tutelle, Léocadie Ndacasaba, a fait savoir que l’accès à l’information est un droit pour chaque personne. Elle a également fait savoir que cette journée se célèbre normalement le 28 septembre de chaque année. C’est la première fois que cette journée est célébrée dans notre pays.
Sur la même rubrique de la communication, l’on saura que le site du groupe de presse Iwacu est de nouveau fonctionnel depuis ce 30 novembre. Pour rappel, des sanctions avaient été prises pour ce médium et levées quelques temps plus tard, mais son site, également interdit depuis octobre 2017, n’a été rouvert qu’hier. C’est la satisfaction au niveau du groupe de presse Iwacu.
Cela a été la suite d’une question posée lors de la troisième édition des états généraux de la communication et des médias qui s’est tenue dans la capitale politique Gitega, du 24 au 25 novembre dernier. Un participant avait cherché à savoir pourquoi le site de ce médium est toujours interdit, les concernés ont décidé d’agir dans le sens de son ouverture. Le résultat est là maintenant. D.N.
Burundi - Rdc – Sécurité
« Rdc : une possible amnistie au cœur des discussions entre Kinshasa et les groupes armés de l’Est », selon Rfi
Nairobi, le 1er décembre 2022 (Net Press) . Le dialogue inter-congolais entame sa deuxième journée de travaux jeudi 1er décembre dans la capitale kenyane Nairobi. Plus de 200 délégués sont représentés, notamment plus de 50 groupes armés et de la société civile de la Rdc, en plus de la facilitation de la Communauté de l’Afrique de l’Est et d’une délégation de Kinshasa.
Si le M23 n’y a pas été convié, les parties veulent ramener la paix et doivent débattre notamment sur les conditions de désarmement des groupes, voire de leur amnistie. Mercredi 30 novembre dans l’après-midi, les groupes armés ont pu échanger, par province, avec le facilitateur de la communauté de l’Afrique de l’Est pour la Rdc, Uhuru Kenyatta.
De nombreux sujets sont sur la table, notamment la question de l’amnistie des rebelles : c’est une demande de certaines milices, alors que plusieurs acteurs de la société civile plaident pour une justice transitionnelle. Serge Tshibangu, le mandataire du président congolais pour le processus de Nairobi, a clarifié la position de Kinshasa lors d’une session ouverte à la presse mercredi matin : l’amnistie ne sera pas automatique avec le dépôt des armes.
« Il n’y aura pas d’amnistie pour les crimes commis contre nos propres frères et nos propres sœurs, a-t-il affirmé. Amnistie veut dire que nous serions venus à Nairobi pour utiliser ce forum comme un purgatoire, là où tous les péchés commis, les atrocités commises vis-à-vis de nos propres frères et de nos propres sœurs seront effacés avec un coup de bâton magique et puis après quand on rentre au Congo, tout est normal. Il faudra prévoir, il faudra savoir, la justice transitionnelle va également fonctionner ».
Paul Kagame accuse Kinshasa d’accuser Kigali par “praticité”
A Kigali, entre-temps, le président Paul Kagame a tenu mercredi un long discours au parlement dans lequel il est revenu sur la situation à l’est de la Rdc. « C’est devenu pratique de mettre sur les épaules du Rwanda tous les problèmes », dénonce-t-il, alors que Kinshasa accuse les autorités rwandaises de soutenir le groupe rebelle du M23. Dans son discours, le chef d’Etat assure n’avoir aucun intérêt à déstabiliser le pays voisin. Ch.N.