Cibitoke, le 6 décembre 2022 (Net Press). Dans l’après-midi de ce 4 décembre, des bergers ont découvert un corps sans vie sur la colline de Karurama, de la commune de Rugombo, dans la province de Cibitoke, au Nord-ouest du pays. Des habitants sur place exigent une enquête plus fouillée et indépendante.
Dès la découverte de ce corps, les bergers de chèvres ont vite alerté les militaires qui sont basés dans le milieu. Ceux-ci estiment que la victime a été tuée ailleurs et le cadavre jeté à cet endroit, à la 7ème transversale de la sous-colline Karurama. L’objectif était probablement d’effacer toute trace qui servirait d’enquêtes.
Le défunt a été inhumé par les jeunes du parti présidentiel, Imbonerakure. Les habitants de Karurama s’inquiètent d’une augmentation d’un cran de l’insécurité, cause de découvertes de beaucoup de cadavres dans la circonscription. L’administration locale confirme cette information et déclare que la victime n’a pas été identifiée. Ch.N.
Burundi – Usa – Politique
Le président Ndayishimiye attendu aux Etats-Unis d’Amérique
Bujumbura, le 6 décembre 2022 (Net Press) . Selon des informations concordantes, une délégation de 41 hommes et femmes d’affaires doit se rendre au pays de l’Oncle Sam pendant la période qui s’étend du 7 au 18 décembre du mois en cours. Ils accompagneront le président qui effectuera une mission officielle aux Etats-Unis d’Amérique.
Il a été demandé au secrétaire général du gouvernement de leur livrer un ordre de mission à cet effet. Dans cette note, il est également bien précisé que chaque participant supportera les frais de voyage et de séjour. Certains d’entre eux estiment que cette condition est un bémol de taille pour un voyage aussi important que celui des Etats-Unis.
En effet, c’est une grande opportunité car, le prédécesseur démocrate direct de Joe Biden à la Maison Blanche, Barack Obama, avait créé un contexte privilégié d’échanges entre les opérateurs économiques africains et américains, dénommé AGOA. Ils pourraient donc profiter de la lune de miel politique des relations bilatérales entre Gitega et Washington pour entreprendre des échanges florissants entre les deux parties. J.M.
Burundi – Changement Climatique
Plus de 130 maisons détruites suite à des pluies torrentielles à Kizuka
Rumonge, le 6 décembre 2022 (Net Press) . Plus de 130 maisons et une dizaine de hectares de champs ont été détruits par de fortes pluies qui se sont abattues ce lundi 5 décembre sur la zone de Kizuka, dans la commune et province de Rumonge, au Sud-ouest du pays. C’est une déclaration de Léonard Sirabahenda, chef de zone Kizuka de cette entité provinciale.
Ces fortes pluies ont aussi occasionné la coupure de la RN 3 (route Bujumbura-Rumonge) au niveau de la localité de Nyamibu, pendant 3 heures de temps, selon la même source. La circulation routière de Rumonge vers Bujumbura a été perturbée pendant tout ce temps et n’a été reprise que vers 13 heures de ce lundi même.
Les populations locales ont besoin d’une assistance urgente composée de vivres, de bâches, de médicaments, des habits et du matériel scolaire pour leurs enfants. Elles lancent un appel aux bienfaiteurs et aux natifs de la commune de Rumonge de venir en aide à ces familles en détresse qui ont perdu leurs logements.
Signalons que la province de Rumonge est souvent victime des catastrophes naturelles, des mesures urgentes doivent être prises pour combatte et ou limiter ces catastrophes naturelles. L’on ne peut pas perdre de vue qu’elle est souvent victime des inondations, surtout dans les périodes pluviales. F.N.
Burundi – Confessions Religieuses
Messages sibyllins autour d’un prêtre de Kirundo : réalité ou profanation de l’église catholique en pleine période de l’Avent ?
Kirundo, le 6 décembre 2022 (Net Press) . Il s’agit d’une information qui dérange aussi bien les moines que les fidèles car elle concerne le curé de la paroisse Gasura, dans la province de Kirundo, au Nord du pays, Cléophas Nshimirimana, dont on dit qu’il a défroqué pour avoir été attrapé en pleine relations sexuelles avec une infirmière du centre de santé de Gasura.
Presqu’au même moment, une autre communication de démenti est venue pour dire que le message de l’évêque a été mal interprété et que le curé de Gasura n’a pas été chassé du monde des moines, mais qu’il doit s’abstenir à officier des prêtres jusqu’à nouvel ordre. Ce sont ces propos qui auraient fait penser aux fidèles à l’adultère.
Les chrétiens ne comprennent pas le vrai message qui est derrière cette décision de la hiérarchie du clergé en pleine période de l’Avent. Pour les uns, l’église a frappé fort car de telles sanctions n’étaient pas habituées au moment où d’autres pensent à une profanation de l’église catholique qui va tout droit vers la fête de la Nativité dans moins de trois semaines.
De son côté, l’église catholique, discrète qu’elle est, ne fait pas de commentaires à ce sujet qui vient d’alimenter les réseaux sociaux pendant trois jours. Dans le message de l’évêque, il est recommandé aux chrétiens de saluer suspendu, de prier pour lui et qu’il peut prier et officier mais en l’absence des chrétiens. Comprendra qui pourra ! J.M.
Burundi – Société
Amende contre un homme qui a soutenu un mariage illégal de son fils
Gitega, le 6 décembre 2022 (Net Press) . L’insolite nous vient de la commune Makebuko, dans la province de Gitega, au Centre du pays, qui est en même temps la capitale politique de ce pays. Nous apprenons que l’administrateur communal de cette contrée administrative a imposé hier une amende de 100.000 Fbu à un citoyen de son ressort.
Le motif de cette punition est que cet homme, du nom de Gordien Baziruwunguka, a soutenu un mariage illégal de son fils. Des gens qui étaient sur place se demandent comment un montant pareil a été calculé car il y a quelque temps, elle avait été imposée à des gens qui vendent illégalement de la bière par exemple.
Le même montant est imposé à des ménages qui n’éclairent pas devant leurs portails pendant la nuit. Pour une opinion donc, comment peut-on imposer un même montant à trois types « d’infractions » qui n’ont pas de rapports entre eux, à savoir un mariage illégal, une vente illégale de bière et un non-éclairage par une lampe pendant la nuit. D.N.
Burundi – Politique – Anniversaire
Inhumation de Melchior Ndadaye, 29 ans déjà !
Bujumbura, le 6 décembre 2022 (Net Press). Le 6 décembre est une date qui n’est pas souvent évoquée dans l’histoire récente de ce pays, mais elle a son importance quand on se rappelle que le président élu puis assassiné, Melchior Ndadaye, a été inhumé 45 jours après son élimination physique intervenue le 21 octobre de la même année.
Pour rappel, juste après sa mort, une débandade générale a été observée car le gouvernement a pris fuite à l’ambassade de Bujumbura, des assassinats ont commencé ici et là dans le pays et ceux qui n’ont pas été tués ont pris fuite. Dans ces conditions, il n’y avait personne pour s’occuper de feu président Ndadaye dont les informations avaient déjà confirmé sa mort.
Selon toujours des informations de l’époque, la dépouille mortelle du président a été enterrée sans manière quelque part dans la commune de Kanyosha à l’époque avant qu’elle ne soit déterrée pour être conservée dans les chambres froides de la Brarudi, comme l’ont confirmé les agents de cette entreprise commerciale au moment des faits.
Il faut également mentionner que le président avait été assassiné avec ses proches collaborateurs, dont le président de l’assemblée nationale et son adjoint, le ministre de l’intérieur, un cadre du service secret, etc, d’où une préparation minutieuse de ces funérailles devait s’imposer. Ce n’est que le 6 décembre 1993 que les funérailles ont été possibles. Ch.N.
Burundi – Rdc – Sécurité
Réconciliation en Rdc : Mission possible ?
Nairobi, le 6 décembre 2022 (Net Press) . Un haut dignitaire de ce pays, qui n’est plus de ce monde a laissé un ouvrage intitulé « Mission Possible ». L’on peut se poser la question de savoir si la mission de réconciliation du peuple congolais est possible au regard des développements pour le moins imprévisibles qui s’y observent.
Alors que les pourparlers étaient déjà en cours, le président congolais, Félix Tshisekedi, a rencontré la jeunesse congolaise et a profité de cette occasion pour mettre les points sur les i. Pour lui, les Rwandais sont des frères et des sœurs, mais ce qui est gênant, c’est le régime rwandais avec à sa tête le président Paul Kagame qui est l’ennemi de la République démocratique du Congo.
Pour un opposant à Félix Tshisekedi, Paul Kagame est un président sérieux qui ne peut pas s’amuser à dire des choses qu’il ne maîtrise pas devant le parlement. Donc il y a une grande part de vérité dans ce qu’il a dit. En outre, en tant que Congolais, il regrette que le pays ait un président qui n’est respecté nulle part au monde. Même ses collègues présidents ne le respectent pas.
Un troisième politicien s’adresse à ses frères et sœurs congolais. « Vous avez écouté les conseils du président Ndayishimiye du Burundi… Ses conseils sont sages…. Quand nous parlons du Burundi, il ne faut pas mélanger ce pays-là au pays d’agresseurs… Bien sûr quand le Burundi était dirigé par un président Tutsi, … ce sont des Tutsi qui veulent nous créer des problèmes… »
Il y a donc trois Congolais avec trois points de vue différents sur le Rwanda et le Burundi voisins de la République démocratique du Congo. Malgré cela, même en interne, les Congolais ne se donnent pas de cadeaux. Nous apprenons qu’il y a eu un scandale à Nairobi où il était question de clôturer hier les pourparlers lancés par le président Ndayishimiye à la fin du mois de novembre.
Selon ces informations, la cérémonie de clôture de Nairobi III qui était prévue ce 5 décembre 2022 a été reportée pour cause de boycott des groupes armés au motif de détournement de la prime par la délégation du gouvernement de la Rdc, d’après les informations qui ont circulé hier à Nairobi et qui sont parvenues à l’oreille du facilitateur kenyan.
Celui-ci, se sentant scandalisé, il s’est mis en colère et a ordonné la restitution immédiate du montant confisqué illicitement par un groupe de personnes venues de Kinshasa. Il était prévu que la clôture de ces pourparlers ait lieu aujourd’hui, toujours dans la capitale kenyane. J.M.